Le mois d’août 2014 a été le mois d’août le plus chaud au niveau mondial depuis le début des relevés en 1880, selon la NASA. Les températures ont été de 0,7°C au-dessus de la moyenne 1951-1980 à la surface du sol et des océans. Le record est battu de peu puisque le 2è mois d’août le plus chaud avait été marqué par un écart à la moyenne de 0,69°C en 2011. 1998, 2006 et 2003 complètent le quinté.

Anomalies de températures par rapport à la moyenne 1951-1980 (Crédit GISTEMP – NASA)

La période juin-août 2014 se classe au 4è rang des relevés avec une anomalie de +0,62°C, selon la NASA. Les températures sont relativement élevées depuis le début de l’année après des mois de juin, de mai et d’avril au sommet des annales.

La formation annoncée d’El Niño dans le Pacifique tropical pourrait contribuer à élever les températures d’ici la fin de l’année mais la probabilité pour que le phénomène se produise a été revue à la baisse cet été. S’il se manifestait, El Niño pourrait impacter les températures fin 2014 et surtout en 2015.

El Niño est l’une des manifestations climatiques ayant le plus de répercussions au niveau global. En 1998, l’année du plus fort épisode enregistré ces 100 dernières années, les températures mondiales avaient été relevées de 0,2°C.

L’arrivée d’El Niño est très attendue dans le sud-ouest des Etats-Unis, touché par une sécheresse exceptionnelle. Habituellement, le phénomène apporte des pluies à la Californie, qui en a actuellement un grand besoin.

Les régions du globe où des températures supérieures à la moyenne ont été relevées sont l’Europe de l’est, certaines portions de l’Amérique du Sud et de l’Amérique du nord. L’Europe de l’ouest, notamment la France, a connu un revanche un mois d’août particulièrement frais.

Anomalies de températures pour l’Europe (source : NOAA)