Avec +0,73°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, mars 2016 est le mois de mars le plus chaud depuis le début des relevés de l’Université d’Alabama à Huntsville (UAH) issus des satellites. L’anomalie est un peu moins importante qu’en février, qui reste donc la plus forte anomalie jamais observée, tous mois confondus.

Les 10 mois de mars les plus chauds depuis 1979 (écart moyenne 1981-2010). Source : Roy Spencer/UAH.

Une fois de plus, la moyenne globale est tirée par la chaleur des Tropiques due au phénomène El Niño qui a émergé en 2015. Les Tropiques ont connu une anomalie de +1,09°C en mars, soit 0,1°C de plus qu’en février. La baisse de la moyenne globale est due à des températures moins importantes dans l’hémisphère nord (+0,94°C). Il faut dire que dans la moitié nord de la planète, février 2016 avait connu des températures exceptionnelles (+1,19°C).

Température mensuelle globale et des Tropiques (écart 1981-2010). Source : UAH.

Par rapport à la moyenne du 20è siècle, l’anomalie est de +1,22°C (si l’on ajoute les chiffres de la NASA à la moyenne 1981-2010 d’UAH). En février, l’anomalie avait été de +1,32°C. Tous les mois de 2016 ont pour le moment connu une anomalie supérieure à 1°C alors qu’avant cette année, cette marque n’avait été dépassée qu’en 1998, l’année du super El Niño.