Climat

Prévision de température globale pour mars 2018

Cette page fournit des anomalies climatiques mensuelles prévues par le modèle NCEP CFSv2 pour le mois de mars 2018 et rappelle les prévisions des mois précédents. Les anomalies mensuelles sont basées sur la période de 1982-2010 (proche de la période de référence habituelle, 1981-2010) sans aucun ajustement. Les chiffres sont mis à jour quotidiennement par la NOAA et font donc l’objet de révisions très régulières.

Prévision pour mars 2018 (faite le 5 février 2018) : +0,483°C au-dessus de 1982-2010

Anomalies de température prévues pour le mois de mars 2018 (NCEP CFSv2)

Rappel prévision pour février 2018 (faite le 5 janvier 2018) : +0,527°C au-dessus de 1982-2010

A comparer avec la température observée entre le 1er et le 3 février : +0,090°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, d’après la réanalyse NCEP-NCAR.

Anomalies de température prévues pour le mois de février 2018 (NCEP CFSv2)

 

Rappel prévision pour janvier 2018 (faite le 5 décembre 2017) : +0,525°C au-dessus de 1982-2010

A comparer avec la température observée en janvier : +0,276°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, d’après la réanalyse NCEP-NCAR.

Anomalies de température prévues pour le mois de janvier 2018 (NCEP CFSv2)

 

Rappel prévision pour décembre 2017 (faite le 5 novembre) : +0,474°C au-dessus de 1982-2010

A comparer avec la température observée en décembre : +0,411°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, d’après la réanalyse NCEP-NCAR.

Anomalies de température prévues pour le mois de décembre 2017 (NCEP CFSv2)

 

Rappel prévision pour novembre (faite en octobre) : +0,523°C au-dessus de 1982-2010

A comparer avec la température observée en novembre : +0,421°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, d’après la réanalyse NCEP-NCAR.

Anomalies de température prévues pour le mois de novembre 2017 (NCEP CFSv2)

 

Rappel prévision pour octobre (faite en septembre) : +0,511°C au-dessus de 1982-2010

A comparer avec la température observée en octobre : +0,574°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, d’après la réanalyse NCEP-NCAR.

Anomalies de température prévues pour le mois d’octobre 2017 (NCEP CFSv2)

 

Rappel prévision pour septembre (faite en août) : +0,454°C au-dessus de 1982-2010

A comparer avec la température observée en septembre : +0,521°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, d’après la réanalyse NCEP-NCAR.

Anomalies de température prévues pour le mois de septembre 2017 (NCEP CFSv2)

 

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9 réponses »

  1. La forte anomalie positive constamment placée sur l’arc sibérien dans les projections correspond à la réalité des observations depuis le milieu des années 80. Je subodore que l’impact sur les hydrates de méthane contenus dans le pergélisol de cette zone devrait être considérable. Des infos infirmant ou confirmant la chose ? Je ne trouve que du parcellaire ou rien.

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    • Non je n’ai pas d’infos à ce sujet. Je pense plutôt que les prévisions à moyen terme sont liées à la circulation atmosphérique, celle-ci étant impactée d’après certaines études par la couverture neigeuse en Sibérie et l’évolution de la glace de mer arctique.

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    • Bonjour Goupil,

      On peut retrouver beaucoup d’informations en recherchant « permafrost » ici même. Natalia Shakhova a de longue date alerté sur ce phénomène d’érosion aussi. Par contre, ce que je soupçonne, c’est qu’en regardant les prévisions d’élévation du niveau des eaux, les régions polaires sont plutôt en retrait, ce qui pourrait, avec des eaux plus chaudes, effectivement laisser quelques conditions pour libérer les clathrates d’une couche encore « épargnée » au fond des plateaux continentaux – davantage de risque s’il y a une activité sismique. Ce n’est pas le méthane qui est le plus à craindre, mais le CO₂ qui peut s’en dégager des alass à la reprise de la décomposition des végétaux/CH₄ par les bactéries; et d’un couvert végétal évoluant de façon à s’enraciner plus profondément (et donc apporter l’eau et l’activité bactérienne avec) vers le sol encore gelé.

      Il y a des incendies (de tourbes) au Groenland un peu plus sévères ces dernières années, qui peuvent être le signal d’une généralisation de la fonte.
      De mémoire, 1500Gt de carbone seraient stockées par le pergélisol. Les modèles du GIEC ne tenaient pas compte d’une fonte accélérée (boucles de rétroaction).
      J’ai lu dernièrement que le permafrost concentre aussi beaucoup de mercure/composé mercureux.

      Donc pareil, données parcellaires, mais à lire certains les comptes-rendus plus journalistiques des expéditions scientifiques, la fonte observée dans ces zones ne fait plus aucun doute pour les scientifiques de terrain : les anomalies chaudes et récurrentes plus marquées aux pôles, aka « réchauffement global », en sont responsables.

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  2. En attendant l’anomalie mondiale est en chute sensible et les 0,527°C prévus initialement pour février me semblent très compromis. En moyenne glissante sur les 10 derniers jours on est à 0,08°C…
    Accessoirement on est sous la neige en région Centre depuis hier, et ce matin on a dû battre un record d’au moins 30 ans. A la louche, je dirais 30 cm mini de neige dans mon jardin (j’ai eu la flemme de mesurer au saut du lit), il fait -2°C et ça tombe, tombe…
    De prime abord, un lien avec un rafraichissement semble plus évident qu’avec un réchauffement…

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  3. Ninja, un petit coup de froid de 3 jours, voire même un mois entier plus froid que les prévisions ne peuvent pas rayer d’un trait de plume des tendances mensuelles, trimestrielles ou annuelles dont l’anomalie positive croit. J’admets que l’inverse est vrai également, un coup de chaud ne dit rien non plus sur un tendance de fond. Les coups de froid sont en moyenne moins froids, les coups de chaud sont en moyenne plus chauds, ceci est constat qui n’est pas de la météo mais de la climatologie. Il ne faut pas oublier que la climatologie est à la météorologie ce qu’est la géologie à l’histoire. Le coup de froid dont tu parles en dit autant du climat terrestre que la mort d’Henri IV sur l’histoire géologique de notre planète, c’est à dire rien.

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    • Le petit coup de froid local n’est effectivement rien à lui tout seul. Seulement il y a du froid aux US, en Russie, au Maroc, et sûrement ailleurs. Cela fait que l’anomalie au niveau mondial (et là on ne parle pas trop météo) est revenue à peut-être 0,1 ou 0,2°C au dessus de la moyenne de 1980-2010, soit au niveau du « plateau » des années 2000-2014.
      C’est notable, et je constate que personne n’est capable de prévoir ce qui va se passer, même pas la NOAA.
      La carte de février ne ressemble déjà pas à celle qui était prévue.

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  4. Il y a également une sécheresse extrême qui sévit sur la pointe sud de l’Afrique depuis 3 ans au point que les habitants du Cap sont restreints à 50 l / jour / personne (un américain consomme 300 l en moyenne / jour) et que le réseau d’eau potable sera purement coupé au 12 avril si la situation ne change pas. Aucune conclusion définitive ou globale en matière de climato mais on est déjà sur du temps plus long qu’un coup de froid saisonnier dans l’hémisphère nord. Sans oublier que les sécheresses récurrentes aux US et en Russie corrèlent plutôt bien les pertes de rendement agricole depuis une 20aine d’année. Appréhender le changement climatique avec nos sens humains formatés pour du temps court mène généralement à la confusion entre ce que l’on perçoit (froid, chaud, sec, humide, etc.) et des changements imperceptibles, que seules des séries longues de données peuvent révéler.

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  5. Il faut tout de même admettre que les prévisions de NCEP se sont déjà bien écartées des relevés en janvier, de 0,25°C quand même! Certes, la valeur de +0,276°C estimée en janvier est à prendre avec précaution, parce qu’on parle là d’anomalies par rapport à un certain référentiel (moyenne 1981-2010), et le résultat peut varier d’un référentiel à l’autre. On n’a plus la même perception de l’évolution du climat si on regarde les anomalies par rapport à la moyenne du XXème siècle, ou par rapport à l’ère pré-industrielle. Mais le fait est que janvier s’est avéré nettement plus froid que prévu, à l’échelle mondiale. Pour février, trop tôt pour savoir mais les 1er jours sont également moins chauds. Il me semble qu’on revient en gros (provisoirement ou pas) au niveau de 2014. Cela dit, Ghutz avait peut-être raison: avec une anomalie chaude extrême en développement sur l’arctique, la température mondiale repart à la hausse actuellement. Mais là, on est vraiment au jour le jour: impossible d’extrapoler.

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  6. Au 10 février, la carte d’anomalie réelle ici => https://global-climat.com/temperature-mondiale-actuelle/ ne ressemble pas du tout à celle de la prévision présentée ici => https://global-climat.com/2018/01/05/prevision-de-temperature-globale-pour-fevrier-2018/
    Et la moyenne sur les 10 premiers jours de février est encore plus basse.
    On parle bien de climat, de prévision d’anomalie climatique à très court terme, et pas de météo (genre : va-t-il neiger ou pleuvoir ou faire soleil ?).
    On peut certes argumenter que dans 10, 20, 50 ou 100 ans la tendance devrait être ceci ou cela, mais à voir un tel contraste sur du très court terme, il me semble plus que hasardeux de prétendre connaître la tendance à long terme avec certitude, quel que soit l’état de la science en 2018.
    A ce jour la science humaine me paraît bien légère en regard du climat terrestre qui semble n’en faire qu’à sa tête.

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