Climat

L’humidité des sols ne suffira plus à contenir les futures canicules en Russie

Des modélisations climatiques montrent que l’effet modérateur de l’humidité du sol sur les températures estivales risque de ne plus tenir en Russie. Dans les conditions actuelles, tous les phénomènes de blocage atmosphérique ne conduisent pas à des vagues de chaleur extrêmes. Mais à la fin du siècle, en cas de poursuite des émissions massives de gaz à effet de serre, les futures circulations de blocage comme celle observée en Russie en 2010 entraîneront un réchauffement amplifié, plus important que l’effet du changement climatique moyen. Le refroidissement par évaporation ne jouera plus son rôle d’atténuation des vagues de chaleur.

La canicule de l’été 2010 en Russie fut l’une des plus sévères des annales. Deux facteurs ont favorisé cet événement extrême : une circulation anticyclonique quasi-stationnaire anormalement étendue et l’épuisement de l’humidité du sol au printemps. De nos jours, il est rare de voir des configurations météorologiques aussi prononcées qu’en 2010. Les niveaux élevés d’humidité du sol ainsi que la forte évaporation superficielle ont généralement tendance à faire plafonner les températures estivales. La situation pourrait changer avec le réchauffement climatique, d’après une étude publiée dans la revue Nature Climate Change.

Pour le dire, des chercheurs du Royal Netherlands Meteorological Institute (KNMI) ont utilisé une technique d’assimilation de données dans laquelle les simulations de modèles climatiques ont été poussées à représenter la persistance du flux atmosphérique bloqué de 2010.

A la fin du siècle, avec un scénario de fortes émissions de CO2 (le RCP8.5), les vagues de chaleur ne seront plus atténuées par l’humidité abondante du sol, conduisant à une intensification disproportionnée des vagues de chaleur.

Les récents étés des latitudes moyennes de l’hémisphère nord ont connu un nombre remarquable de vagues de chaleur records. L’été 2010 a été exceptionnellement chaud en Europe de l’Est et dans une grande partie de la Russie. La chaleur anormale de 2010 a même dépassé l’amplitude et l’étendue spatiale de la fameuse canicule de 2003 en Europe. Pour l’ouest de la Russie, le mois de juillet 2010 a été le plus chaud depuis le début des relevés instrumentaux en 1880. Les vagues de chaleur de 2003 et 2010 auraient probablement battu des records saisonniers sur 500 ans, d’après des reconstructions de températures.

Une étude de Rahmstorf et Coumou publiée en 2011 avait estimé qu’il y avait une probabilité d’environ 80% que le record de juillet 2010 en Russie n’ait pas eu lieu sans le concours réchauffement climatique. Otto et al.,  en 2012, avait calculé une probabilité augmentée d’un facteur cinq.

L’énorme canicule eurasienne de 2010 s’est distinguée par son étendue, l’anomalie concernant une superficie record de… Plus de 2 millions de km2, soit quatre fois la taille de la France. La canicule a fait 55 000 morts.

Un train d’ondes de Rossby quasi-stationnaires à l’échelle de l’hémisphère a abouti à un anticyclone bloqué centré sur l’ouest de la Russie.

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Anomalies de température en Russie du 20 au 27 juillet 2010, comparées aux températures de 2000 à 2008. Les anomalies sont basées sur les températures de surface observées par (MODIS) sur le satellite Terra de la NASA. Source: NASA Earth Observatory/Jesse Allen.

Actuellement, les modèles météorologiques et climatiques peinent à représenter les blocages atmosphériques. Ce qui limite la capacité à faire des projections réalistes d’événements extrêmes dans un monde en réchauffement. La nouvelle étude publiée dans Nature Climate Change intègre la circulation atmosphérique de grande échelle pour évaluer de manière réaliste l’impact du changement climatique.

A l’horizon 2100, les températures estivales en Europe de l’Est et dans l’ouest de la Russie augmenteront de façon spectaculaire en cas de blocage persistant. Avec non seulement des températures plus élevées dans des conditions de circulation bloquées, mais également un élargissement de la zone concernée.

Dans les conditions actuelles, sur la région de la canicule de 2010, les modèles montrent qu’un blocage atmosphérique se traduit en moyenne par +4,3°C sur juin-juillet-août, la température de l’été passant de 21,7 à 26°C avec des pointes à 39°C environ. Les vagues de chaleur à l’horizon 2100 seront encore plus chaudes avec blocage que sans blocage atmosphérique. On partira en outre de plus haut : en raison du réchauffement climatique, la température moyenne en été sera déjà portée à 25,3°C au lieu de 21,7°C aujourd’hui. Avec blocage atmosphérique, le thermomètre grimpera à 31,4°C avec des pointes à plus de 45°C, soit 6,4°C de plus qu’aujourd’hui.

L’humidité du sol tempère généralement la température maximale quotidienne pendant une vague de chaleur en équilibrant le rayonnement entrant avec le flux de chaleur latente plutôt qu’avec le flux de chaleur sensible. L’absence d’humidité du sol au printemps peut entraîner des anomalies importantes de température en présence d’une circulation d’air comme celle de 2010.

Dans les simulations actuelles, la température moyenne augmente progressivement au début de l’été lorsque la circulation atmosphérique est modifiée vers la configuration bloquée. Les niveaux d’humidité du sol à la fin du printemps sont négativement corrélés avec la température maximale atteinte au cours de l’été. Les modèles montrent que les niveaux élevés d’humidité du sol à la fin du printemps suppriment les températures estivales maximales, même lorsque la circulation bloquée observée pendant la canicule de 2010 persiste.

Pour les simulations des conditions climatiques futures, la corrélation entre l’humidité du sol au printemps et les températures estivales maximales devient nulle. Même un printemps plus humide que la moyenne ne pourra plus contenir les températures estivales en cas de circulation atmosphérique similaire à celle observée en 2010. Les températures maximales les plus élevées sont atteintes pour les modèles de circulation atmosphérique qui sont proches du blocage observé à l’été 2010, quel que soit le niveau d’humidité du sol au printemps.

Alors que l’humidité du sol au printemps joue encore aujourd’hui un rôle important dans le plafonnement des températures, les résultats de l’étude montrent que cette contrainte disparaîtra à l’avenir sous une circulation bloquée. Seules la persistance et la structure de la circulation atmosphérique seront des facteurs déterminants pour les températures extrêmement élevées.

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60 réponses »

  1. Avec des modélisations mathématiques couplées à des scénarios climatiques ( record) , il est possible de simuler beaucoup de choses . Est ce pour autant ce qui va se produire dans la réalité ? surement pas. Pour moi , c’est juste un scénario parmi tant d’autres. Scénario catastrophique et politiquement correct qui permet de justifier des rallonges budgétaires .

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      • Vous confondez encore prédiction et projection. La prédiction consiste à déterminer la météo qu’il fera à un moment bien défini dans le futur. Ce n’est possible à très court terme, comme le rappelle l’article dont vous donnez le lien. La projection consiste à modéliser le climat futur; on parle là de moyennes et de fluctuations typiques. Si je vous dis que Toulouse connaîtra en moyenne une canicule tous les ans an 2050, ce n’est pas une prévision. Je ne dis pas, et je suis incapable de dire, s’il y aura effectivement une canicule en 2050, ou 0, ou 2, et encore moins à quel moment de l’été cela se produira.

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  2. Ninja
    Il t’arrive de savoir de quoi tu parles? Tu connais les lois de la physique? Tu en as déjà programmé pour un simulateur?
    Tu sais que les avions sont maintenant bâties selon des modèles numériques? Des autos et des navires aussi.
    Les lois de la Nature, de la gravité à la thermodynamique en passant par la mécanique quantique sont des lois mathématiquement formulée, comme E=mc2.
    J’ai lu ton comm dans lequel tu parlais d’entropie : un sujet auquel tu ne connais ni ne comprend apparemment rien.
    Crois aux mensonges que tu lis s’ils te rassurent, mais ce sont quand même des mensonges, pas la réalité!
    Ou bien, tu aimes vraiment passer pour un ignare?

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    • Jack,
      Il t’arrive d’être poli et de rester calme ?
      Les modèles numériques sont basés sur l’expérimentation car ils ont forcément besoin d’être recalés. De fait les modèles ne prévoient pas tout. Tu mélanges les modèles sensés prévoir le climat à plusieurs décennies avec ceux de l’automobile ou de l’aéronautique. Tu mets tout ça dans le même sac et c’est toi qui me traites d’ignare ?

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      • Il t’arrive de parler de quelque chose que tu connais ou comprend?
        Je connais assez bien les modèles climatique, leurs forces et leur faiblesses.
        Mais ils sont passablement exacts, c’est à dire plus de 50%, et à possiblement plus de 75% au moins en ce qui concerne de grandes régions.
        Si on fait un modèle de la terre, avec ses contours géographiques et son atmosphère en programmant les « lois de la Physique », surprise, même le Gulf Stream apparaît de lui même dans la simulation.
        Les points faibles des simulations, qui s’affinent constamment, concernent principalement la fonte des glaces un processus fort complex.
        Le calcul de la hausse des températures, d’abord évalué par Fourrier bers 1800 si on doublait le taux de CO2 dans l’atmosphère réchaufferait les températures au sol de ~5°C .
        Ce que es modèles numériques confirment car établie selon les lois de la Physique.
        Les militaires ont du prendre en compte la diffusion du rayonnement calorique par les gaz à effet de serre, dont le CO2, afin de parfaire les capteurs de leurs missiles air-air à guidage thermique. Expériences et tests qui ont été faite peu avant la guerre de Corée.
        Scientifiquement, on comprends mieux la théorie des gaz à effet de serre que le gravité ; en ce qui te concerne, ça sort du champ de compétence de ta boîte à écho occupée à répéter les mensonges concoctés par l’industrie des combustibles fossiles, ça doit te déculpabiliser…
        Donc je répète : malgré tes croyances, les modèles climatiques sont basés sur les lois de la physique comme les modèles (numériques) de vol élaborés selon les *lois de la physique*.
        Nous apprenons constamment, c’est certain. Y’a que les imbéciles, et apparemment un certain dieu, qui sauraient tout.

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        • En lisant ta prose prétentieuse, hautaine et insultante, j’ai encore plus envie de ne pas te croire. S’il y a quelque chose que tu voulais défendre, je préfère te dire tu t’y prends très mal.
          En gros ta vision c’est : « je sais tout, la science est connue à fond, on est mesure de tout prévoir, circulez, y’a rien à voir ».
          T’as le droit d’y croire, et j’ai le droit d’en douter. J’ajouterais que je t’enquiquine pour rester poli.
          Concernant la prose « concoctée par l’industrie des combustibles fossiles », tu crois qu’on est parti pour baisser nos émissions ? Tu crois qu’en remplaçant 4 centrales par des éoliennes pires écologiquement, ou nos réservoirs a carburant par des batteries de 300 kg également pires écologiquement, on va sauver la planète ? Tu crois vraiment que l’Inde, la Chine, les US, la Russie et tous les pays en voie de développement vont réduire drastiquement leur GES dans les années à venir ? Et qu’ils vont te demander ton avis ou le mien ?

          Pour en revenir aux modèles

          https://i2.wp.com/blog.mr-int.ch/wp-content/uploads/2017/09/temperature-hindcasting.png?resize=700%2C527&ssl=1

          Source => https://blog.mr-int.ch/?p=4291

          Qui dois-je croire ? celui qui m’insulte ?

          PS: Pour info, je dois être pas mal écolo quand même : ma maison est bien isolée et full électrique (donc très décarbonée), je trie mes déchets, je roule en véhicule essence optimisé et je fais attention à mes consommations. J’espère que tu peux en dire au moins autant.

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          • Ninja
            Ne crois personne, vas apprendre les lois de la Physique, ce sont celles de la réalité et n’ont pas d’opinions.
            Pas obligé d’aller à l’Université, y’a de bonnes ressources sur le net et des cours gratuits sur You Tube.

            Si tu prends mes écrits pour des insultes, c’est toi qui vient traîner tes mensonges ici en traitant les climatologues de menteurs, mais c’est probablement par ignorance et/ou par déni de la réalité ; c’est vrai que ça peut en culpabiliser plusieurs.

            Ouais, pas d’auto, y’a des transports en commun ici, je suis végétarien et je vis dans un petit appart en ville et oui, que de l’électricité.

            Les lois de la physique ne t’insulteront, vas en apprendre un peu et quand tu parleras d’entropie par exemple, tu comprendras mieux ce que c’est et ça t’évitera de dire des… faussetés.

            Quelques astrophysiciens facile à trouver sur you tube : Neil de Grasse Tyson, Stephen Hawking, Leonard Susskind, Laurence Krauss et Sean Carroll

            Quelques climatologues : Gavin Schmidt, Michael E. Mann, Jennifer Francis et n’oublies surtout pas Kevin Anderson.

            Conseil : cesse d’écouter les mensonges concoctés par l’industrie des combustibles fossiles, ils sont là pour semer doute et confusion. Les modèles sont passablement fiables
            Un exemple : le modèle de James Hansen élaboré en 1988. Surprises, ses prévisions au sujet de la hausse des températures est juste

            Bonne continuation
            Jack

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            • La vidéo va dans le sens opposé de ce que vous vouliez dire, il me semble. Elle accuse notamment les scientifiques d’avoir falsifié leurs données pour aller dans le sens d’un réchauffement qui n’existerait pas.

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            • J’écoute ce que je veux et je n’ai pas besoin de ta psychologie de comptoir. Plus les gens comme toi parlent de cette façon et moins on les écoute. Ce qui est excessif est insignifiant.
              Il y a moult et moult vrais scientifiques qui ne pensent pas comme toi, mais tu es tellement bouffi de prétention que tu dois les prendre pour des cons ou des « vendus à l’industrie des combustibles fossiles ».
              Pour ma part, j’attends de voir ce qu’il va se passer les mois à venir, et si l’anomalie mondiale ne remonte pas d’ici peu, je me rappellerai à ton bon souvenir (d’ailleurs il me semble que PERSONNE ici n’avait prévu la baisse actuelle et que les gens comme toi pensaient que ça allait continuer à monter. A suivre…).

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              • Maiginal
                Ouais, je me suis fait entubé par you tube, j’ai pas écouté la vidéo, je croyais avoir trouvé la bonne.
                Le modèle de 1988 est conforme à la réalité observée de nos jours..

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          •  » j’ai encore plus envie de ne pas te croire. »
            « T’as le droit d’y croire »
             » j’ai le droit d’en douter. »
            « tu crois qu’on est parti pour baisser »
            « Tu crois qu’en remplaçant 4 centrales »
            « Tu crois vraiment que l’Inde, la Chine, »
            « Qui dois-je croire ?  »

            En relisant certains articles et commentaires, je ne peux m’empêcher.

            La croyance est du domaine de la religion.
            Les mathématiques, les modélisations avec domaine de définition et déviations standards sont du domaine de la science.
            Lisez « Dialogue sur les deux grands systèmes du monde » , de Galilée. C’est un ouvrage passionnant, mais il m’a fallu plusieurs lectures pour comprendre le point de vue de Simplicio. Je pense qu’il sera plus abordable pour vous que pour moi.

            Il me semble probable que cela soit une des raisons de l’impossibilité d’échanger avec vous.

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  3. Qui fait preuve d’un déni de réalité ? voici quelques réalités :

    – Depuis 2016 ( année record) baisse des températures
    – La surface gelée antarctique est plutôt importante en ce moment ( moyenne comparative)
    -Le volume de banquise ( arctique) est plutôt important cette année (malgré une surface plutôt faible)
    – La part des GES dans l’atmosphère est en constante augmentation
    – El nina est d’une intensité faible
    – Le climat n’a jamais était d’une stabilité constante au fil du temps
    – l’intensité solaire (sunspot) est très faible en ce moment
    – Cloud a démontré un lien entre activité solaire et formation nuageuse

    Je pense que tout cela fait consensus.

    J’en conclus :
    – Les GES ne font pas tout
    – Le soleil n’est pas à ranger au second plan
    – Pour l’instant il est difficile voir impossible de prévoir une tendance climatique pour 2050 et ne parlons même pas de 2100.

    Je pense ( et donc cela n’engage que moi)
    – beaucoup sont payés pour définir des scénarios catastrophes improbables
    – Que la baisse des t° depuis 2016 est une sacré épine dans le pied pour le GIEC et pour les ardents défenseurs des GES
    – Que les politiques prennent des décisions aberrantes sur la base d’une pression populaire mal informée .
    – Quoi qu’il se passe nous utiliserons toutes les énergies fossiles possibles ( y compris le catastrophique charbon) .

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      • Johan, je me suis gouré…
        Possible pour toi de supprimer la vidéo que j’ai posté STP? ce n’est vraiment pas la bonne…
        Je lis et visionne tellement de choses que j’avais oublié ton article sur le réchauffement stratosphérique subit car je passe la majorité de mon temps sur des sites anglos 😦

        Merci et milles excuses,
        Jack

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  4. Johan , c’est un fait pourtant.
    Il y a bien baisse des t° depuis 2016.
    Il n’y a pas moins de GES.

    A chacun d’en tirer des modèles mathématique 🙂 . J’en vois un : ( 1er avril on peut rigoler un peu ) : d’après mon modèle mathématique personnel , plus il y a de GES plus les t° baissent , en 2100 nous irons donc à Londres à pied.

    Sur les faits , je ne pense pas me tromper. Sur l’analyse , c’est autre chose 🙂 !!

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    • Les « modèles » n’avaient pas prévu ça ? 😀
      Cette courbe est intéressante:
      http://www.climate4you.com/images/DIFF12%20GlobalCO2%20HadCRUT4%20HadSST3%20Since1958.gif
      On voit bien que les variation du taux de CO2 suivent les variations de température.
      Le CO2 s’accumule, alors que la température pas du tout depuis 20 ans.
      Source => http://www.climate4you.com/ (ce n’est pas un site à la botte des pétroliers jusqu’à preuve du contraire).

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      • C’est juste un peu tarabiscoté ce machin pour expliquer tout et n’importe quoi en paléoclimatologie, car outre les courants et les températures atmosphériques conduits par les courants et les températures de surface des océans (dont le CO₂ se dissoudra moins bien avec des température plus élevées), nous savons aussi que l’activité photosynthétique dépend également de la température et cela va donc influencer in fine l’absorption du CO₂.
        Ce qui est cependant intéressant à voir, c’est le « décrochage » depuis 1980 et en continu depuis les années 2000 : les émissions de CO₂ s’accélèrent, ou vu autrement la planète en a ras la gueule de son CO₂ et s’accumule dramatiquement dans l’atmosphère.

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    • Phil
      On ne mesure pas une tendance climatique sur une seule année mais au moins 2 décennies et si la tendance se maintient, dans 2 décennies vous aurons dépassé le 1,5°C de réchauffement avec les impacts conséquents.

      Le climat de la Terre a déjà changé en 3 ou 5 ans, mais c’était tous des refroidissements abrupts, pas de coups de chaleur et nous en connaissons les causes, gros volcans, possibles astéroïdes et un arrêt du grand convoyeur causé par un lac d’eau de fonte qui s’est déversé abruptement depuis le Nord canadien lors de la dernière déglaciation (cause la plus probable du refroidissement abrupt de l’époque).

      Tu parles de nuages, j’ai apparemment souvent la tête dedans, alors :
      à chaque degré de plus causé par nos seules émissions de gaz à effet de serre, cela cause assez d’évaporation pour augmenter de 7% la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère, et la vapeur d’eau étant aussi un puissant gaz à effet de serre, elle cause donc 1°de plus de réchauffement. Donc 1° = 2° et des événements de précipitations intenses qui ont doublé en nombre depuis 1984..
      Nous émettons suffisamment de particules fines de toutes sortes pour permettre la nucléation des gouttes d’eau.

      Pour le refroidissement que tu mentionnes, c’est juste un ralentissement dans le réchauffement qui va se poursuivre. On s’en reparlera au prochain El Nino.
      2017 = l’année la plus chaude sans El Nino.

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        • J’avoue que je ne comprends pas une telle agressivité. D’autant qu’elle n’est que le fait d’un seul individu.
          En quoi ai-je menti dans ce que j’ai écrit ? le CO2 ne s’accumule pas ? la température n’aurait fait que monter ces 20 dernières années ?
          http://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/UAH_LT_1979_thru_February_2018_v6.jpg
          http://www.woodfortrees.org/graph/hadcrut4gl/from:1997/to:2019
          Je vois que le niveau d’anomalie d’aujourd’hui est du même niveau que ce qu’on avait dans les années 2000.

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          • Mais tu nous fatigues de polluer les commentaires. Reste sur tes sites cons pirationnistes. Je prefere lire les commentaires intelligents de personnes intelligentes. Vous etes vraiment une plaie.
            Voici des liens vers des sites parfaits pour toi

            chemtrails-france.com
            stopmensonges.com
            DeOle de mon ton mais c est vraiment navrant de lire encore ce genre d ineptie. On se demande si c est gars sont pas payes par bp ou total

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        • Ce n’est pas qu’il mente, mais il oublie systématiquement que l’atmosphère n’est qu’une petite partie du système climatique, en terme d’inertie; et que les océans et le permafrost, eux, ont accumulé de gigantesques quantités d’énergie à un rythme de plus en plus soutenu ces dernières décennies. Comparer le rythme d’élévation du taux de CO2 atmosphérique à celui de la température de la troposphère est donc une erreur.

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          • Par contre, il est vrai qu’il s’amuse avec cette histoire de CO2 qui suit les variations de températures, alors qu’on y a déjà répondu plusieurs fois sur ce blog et que personne n’a su contredire nos explications. Au bout d’un moment, on ne va pas y passer nos vies, non plus.

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      • Ninja

        1- Ça prend environ une décennie avant que le CO2 n’atteigne son plein potentiel de réchauffement, contrairement au CH4 et à la vapeur d’eau dont l’effet de serre se fait sentir, et se mesure, instantanément.

        2- 93,4% du réchauffement s’accumule d’abord dans les océans qui occupent ~70% se la surface de notre planèe Il y a un article au sujet du réchauffement des océans : https://global-climat.com/2017/03/22/oceans-un-rechauffement-de-plus-en-plus-profond/
        L’eau peut accumuler beaucoup plus de chaleur que l’air, et le fer par exemple encore beaucoup plus.
        Ce que nous nommons « réchauffement global » est une moyenne, les pôles et l’eau se réchauffent beaucoup plus rapidement.

        3- le système climatique a une « variabilité naturelle, notamment ENSO ou les cendres volcaniques qui peuvent refroidirent la température. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9e_sans_%C3%A9t%C3%A9

        4- effectivement, c’est quasi impossible de prévoir, avec ou sans modèle, la température moyenne d’une année spécifique, c’est pas un secret. Par contre, les modèles montrent bien la tendance vers un réchauffement de plus en plus accéléré : 1°C en 125 ans, un de plus d’ici 30 ans et potentiellement ~5° pour 2100 selon ce que nous ferons ou non pour le contrer.

        Je prends très au sérieux le réchauffement de la biosphère car d’autres extinctions massive ont été causées par trop de CO2 dans l’atmosphère https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_Permien-Trias et que je n’aime pas les souffrances évitables pour tout ce qui vit.
        À lui seul, le plastique est en voie de causer une extinction massive dans les océans.

        Les modèles n’ont pas réussi à prédire une fonte si précoce de la banquise Arctique, ni un dégel si hâtif du pergélisol, ni une augmentation aussi abrupte des événements météo extrêmes ni une fonte si rapide des calottes de glace.
        T’as une idée des conséquences qu’une simple hausse minimaliste de 1 mètre ferait à notre civilisation?
        Ça fait 6 ans que j’ai laissé tomber la Cosmologie pour comprendre le réchauffement climatique, les quasars ne m’importent plus.

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        • « Je prends très au sérieux le réchauffement de la biosphère car d’autres extinctions massive ont été causées par trop de CO2 dans l’atmosphère »

          Vu aussi une des dernières livraisons de D. Rothman certainement (http://advances.sciencemag.org/content/3/9/e1700906.full). La sixième extinction est en cours, sous nos yeux, et elle est très rapide. Régulièrement d’autres études font part de l’effondrement des effectifs d’espèces pourtant communes. Ou encore de l’extinction prochaine d’autres. Et nous ne pouvons très certainement rien faire, malgré des promesses de sauvegarde de la biodiversité dûment sélectionnée dans des bocaux (voire des zoos dans le pire des cas) par nos édiles et autres technocrates ne souhaitant pas remettre en cause le fondement même de nos activités productrices.

          Le réchauffement global de l’atmosphère est une conséquence parmis d’autres dont on aurait pu s’accomoder seule avec plus ou moins de difficultés… c’est effectivement tout l’à coté qui est le plus important.

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          • Je ne pense pas qu’il s’agisse de problème d’édiles ou de technocrates ne souhaitant pas remettre en cause le fondement même de nos activités productrices.
            A mon avis si on imposait à des milliards d’individus de rester ou retourner dans la misère (avoir faim, froid, plus de système de santé, plus de société organisée, etc…), je pense qu’ils ne seraient absolument pas d’accord et que ça se terminerait tellement mal, que le remède serait pire que le mal.
            Ce n’est que mon avis.

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            • Nous n’avons pas besoin d’imposer aux gens de vivre dans la misère pour consommer moins, qu’il s’agisse d’énergie ou de matériaux plus ou moins rares. Il faut simplement signifier au grand patronat que le profit à tout va, c’est terminé. Car il n’y a pas d’autre logique que celle de l’accumulation délirante de richesses chez quelques-uns, au développement de l’obsolescence programmée et des produits jetables, ainsi qu’à la circulation des hommes et des marchandises. Or, tout cela est très juteux pour le 0,1% des plus riches, mais ruineux pour les gens normaux, destructeur pour l’environnement (et je ne parle pas forcément du climat) et chronophage. Donc, cela se fait aussi au détriment de la vie associative et en collectivité, qui sont essentielles à l’expression démocratique des citoyens.

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              • Malgré tout ce qu’on pourrait croire, la misère a bel et bien reculé dans le monde. Par contre les plus gros bénéfices ont été concentrés sur quelques nababs, c’est un fait.

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                • Cliché libéral certainement. J’ai cessé de croire à ces cris de victoires passagères.
                  En fait, c’est inégal et ce n’est pas un acquis, je l’ai déjà écrit; et la perception de la pauvreté aujourd’hui est plutôt protéifome (Quelles sont les conditions qui la caractérise dans une société données, à une époque donnée ?). Par exemple, ce qui fut autrefois un pays relativement riche avec cette matière bourrée d’illusions, symbole de la puissance et du progrès pour celui qui en consomme, cette mane qu’est l’or noir (de son voisin l’Irak), malgré la main de fer qui est au pouvoir, est désormais un champ de ruine avec plus des 3/4 de la population dans le dénuement : la Syrie.
                  Grâce à qui me direz-vous.
                  Mais effectivement d’après le rapport de l’Oxfam en 2017 où on apprend que 1% de la popupation détient autant de richesses que les 99% autres, c’est totalement indécent et n’est absolument pas la silver-bullet contre la pauvreté, bien au contraire.

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            • Ghtuz et Ninja
              Oui, nous sommes dans une période d’extinction massive, on le disait déjà dans les années 1980.
              La perte d’habitat et la surexploutation en est la principale cause, jusqu’à ce jour.
              À lui seul le plastique est en train d’en causer une dans les océans, mais les océans sont frappés d’autres maux : la surpêche qui à elle seule rendra la pêche commerciale non rentable en 2048 (selon une étude) mais le réchauffement et l’acidification, tous deux principalement causés par le CO2, sont aussi à considérer.
              Il est paru une étude disant que si on pouvait transférer vers l’atmosphère le réchauffement accumulé dans les océans de 1950 à 2008, ce qu’on nomme réchauffement climatique serait de 35°C supérieur.
              Parce que le CO2 acidifie l’eau (et les sols) les océans sont en moyenne 30% plus acide qu’avant 1900. C’est la principale cause de la disparition de 40% du phytoplancton, la base de la chaîne alimentaire océanique et qui produit plus de 50% de l’oxygène que nous respirons (selon les estimations).
              La pollution agricole ajoutée au réchauffement est la principale cause des « zones mortes » dans l’océan. Environ 500 de ces zones mortes sont répertoriées et ça augmente ça aussi…
              Selon le biologiste marin Reese Halter, le poisson est maintenant du concentré de pollution.
              Les oiseaux marins régurgitent du plastique en nourrissant leurs petits. Ça été documenté et on peut en trouver des vidéos. Je me permets de rappeler que le plastique est un produit pétrolier et qu’il ne peut être recyclé que 6 ou 7 fois, contrairement au papier ou au verre par exemple.
              Si vous voulez aider à la protection des océans, je vous suggère de soutenir les Sea-Shepherd ; on trouve aussi de leurs vidéos sur you tube.

              Le problème vient de la surconsommation et non pas de la consommation de biens essentiels : nourriture, vêtements, logis.
              77% des gaz à effet de serre sont émis par 17% de la population mondiale, c’est-à-dire principalement nous les Occidentaux et plus on est riche, plus on en émet.

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              • Concernant les sacs plastiques dans les océans, je trouve comme vous plus que scandaleux cette situation. S’ils étaient purement et simplement interdits, on viendrait tous dans les supermarchés avec nos contenants qu’on garderait soigneusement jusqu’à usure complète. Après, il faudrait savoir d’où ils viennent très exactement ces sacs. Dans le monde que je pratique, mon coin de France, nous trions consciencieusement nos déchet avec 3 poubelles, et nombre de gens n’habitent pas en bord de mer. J’imagine qu’il viennent majoritairement de pays en voie de développement où l’écologie est le dernier des soucis.
                Donc pour lutter contre ce problème, il faudrait donc identifier précisément sa source.
                Pour ce qui est de limiter nos GES, nous Français, je ne vois pas trop de solution, sauf à régresser économiquement. Déjà on représente 0,9% de la population mondiale et on émet justement 0,9% du total annuel des émissions.
                Je dirais que là encore, il faudrait cibler prioritairement les gros émetteurs => https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_%C3%A9missions_de_dioxyde_de_carbone_par_habitant
                Nous sommes à la 65ème position.
                On remarquera que des pays qui passent pour être vertueux et écolos ne le sont pas du tout (Canada, Norvège, Finlande, Pays Bas).

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                • Il faut se dire une chose, Ninja, c’est que nous émettons bien plus que cela quand on déporte la production des nos biens de consommation dans les pays étrangers* hors OCDE, que ce soit de la voiture indienne ou encore de l’électronique chinoise. Même du meuble suédois, ce n’est pas écologique.
                  Aucun pays dit occidental n’est vertueux en ce sens. Tout comme on peut parfaitement faire le tri sélectif depuis son appart parisien et son SUV dormant 99% du temps dans un garage mais faire le gros dégueu’ quand on se balade à vélo sur des routes pittoresques dans les Cévennes. J’ai déjà vu ce genre de comportement aussi exécrables, propre à ce qui se rapproche du NIMBY.

                  *dans le lien fournit, il est écrit:
                  « Il est important de noter que ces chiffres ne prennent en compte que les émissions de CO2, pas les consommations provoquant des émissions de CO2 dans un autre pays via l’importation de produits manufacturés »

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            • Bah dans un monde fini, c’est inévitablement ce qui arrivera à une échéance X difficilement déterminable. Ca sera juste plus sportif sur une planète aux ressources épuisées, majoritairement polluée et climatiquement déréglée.

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  5. Jack : Les modèles n’ont pas réussi à prédire une fonte si précoce de la banquise Arctique, ni un dégel si hâtif du pergélisol, ni une augmentation aussi abrupte des événements météo extrêmes ni une fonte si rapide des calottes de glace.

    J’ai trouvé un expert , un mathématicien , un scientifique , un climatologue , bref , appelle le comme tu veux , mais lui il avait prévu un modèle qui prévoyait une fonte rapide de la banquise

    https://www.google.com/url?q=https://www.20minutes.fr/planete/1861883-20160608-banquise-arctique-totalement-disparu-an&sa=U&ved=0ahUKEwjnyreUoZbaAhUJApoKHeKHAxgQFggFMAA&client=internal-uds-cse&cx=011646568010423734157:bmweo2mlsou&usg=AOvVaw2vA-KSJpazfEwTv6khujQw

    Jack à ta place , je serais donc nettement moins péremptoire et agressif dans les réponses faites à Ninja .

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    • @Phil: il y a toujours des exceptions dans une communauté de dizaines de milliers d’individus, même lorsqu’il s’agit d’une communauté scientifique. Ceux qui nient l’impact des émissions anthropiques de gaz à effet de serre sont ultra-minoritaires, de même que ceux qui prévoient la disparition de la banquise arctique dans un an. Pourtant, ce sont sur ces gens que vous vous appuyez systématiquement, soit pour remettre en cause les travaux de la majorité des chercheurs, soit pour les ridiculiser. En tout cas, ce n’est pas représentatif.

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  6. C’est vrai Maignial . Toutefois ,que l’on soit d’accord ou pas est une chose mais ne jamais se remettre en question dans ses opinions et de ne pas tolérer le débat en est une autre. C’est cela que j’ai voulu exprimer.
    personnellement , je trouve que le role du soleil n’est pas assez pris en compte. Il y a des posts qui ne sont pas en accord avec ça. Ce n’est pas grave . Je lis , j’essais de comprendre , j’admets la contraction et peut etre que je changerai d’avis un jour.
    Il faut être prudent dans ses affirmations car rien n’est encore acquis dans les projections climatiques. Il y a des scenarios possibles ou probables mais pas de certitudes absolues.
    Seul les relevés futures pourrons éliminer certaines hypothèses .

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    • Phil
      Le soleil a peu d’impact sur les variations climatiques. Ce qui cause la suite de périodes glaciaires et interglaciaires sont les variations des cycles orbitaux nommé cycles de Milankovitch.
      Voici un graphique qui montre l’irradiance solaire par mètres carrés sur Terre depuis 1950.

      Les scientifiques ont étudié toutes les causes possibles pour expliquer le réchauffement actuel : ce n’est pas à cause de l’activité solaire dont l’impact sur les variations climatiques ne dépassent pas 0,4°C. C’est l’impact du minimum de Maunder n’en déplaise à ceux qui prédisent une ère glaciaire prochaine, c’est qu’un autre truc destiné à semer la confusion et à faire douter de la science climatique.

      En ce qui concerne les titres des média, bin ce sont des médias et ils doivent attirer l’attention des lecteurs pour faire de l’argent en usant de sensationnalisme.

      Ceci dit, y’a aussi des scientifiques qui prédisent la fonte « totale » de la banquise pour une année ou l’autre parce que c’est dans la nature de certains humains, et que les scientifiques sont aussi des humains.

      Faut pas s’en faire, elle va fondre à moins de géo-ingénierie. En quelle année exactement, peut-être pour fin de l’été qui vient ou dans 10-15 ans…
      La fonte de la banquise, même si elle n’est pas encore totale, est une des causes du réchauffement accéléré de l’Arctique, phénomène nommé « amplification arctique » et bien explicité par la scientifique Jennifer Francis qui observe notamment le courant-jet arctique.
      Le courant-Jet arctique est le principal moteur météo de l’hémisphère Nord.
      Je te recommande les vidéos de Jennifer Francis qu’on trouve facilement sur you tube, mais ne manque pas non-plus celles de Kevin Anderson pour n’en nommer que deux.

      Si tu regardes ici sur global climat, tu ne verras pas un seul article qui prédit la fonte de la banquise pour une année quelconque. Je te recommande d’explorer davantage ce blogue, je considère que c’est un des plus scientifiques et qui soit francophone par surcroît.

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  7. OK Jack , j’irai voir ce que tu me conseilles ( francis et anderson) .
    Certes il y a le cycle de malankovitch et l’irradiance , mais je m’attarde plutôt sur les cycles solaires ( simplement les sunspots) et la formation nuageuse. C’est déjà très compliqué. Cycle faible et long , entraine une baisse des températures . C’est un fait prouvé . Est ce plus important que les GES ? je dirai oui mais sans avoir la prétention d’en être certain.
    Comme dit Ninja , l’augmentation des GES a toujours était précédée d’une augmentation des températures , est ce encore le cas actuellement avec l’activité humaine ? je ne sais pas.
    Prudence dans les affirmations , attendons la suite climatique.
    A titre personnel , je pencherai plutôt vers un refroidissement lent mais long car on ne peut pas tirer un trait sur les événements passés au seul prétexte des GES émis par l’homme. C’est la dessus que je me base. De plus l’augmentation des GES étant constante , l’augmentation des t° devrait aussi être constante . Ce n’est pas le cas. Rien que pour ça vous devriez être prudents.
    Merci encore à Johan pour ce blog même si je suis en désaccord sur certaines choses. Au moins tout le monde peut s’exprimer.

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    • Phil
      Ce n’est vrai que pour les périodes interglaciaires lors des « cycles de Milankovitch « .
      Quand la Terre se rapproche et/ou s’incline vers le soleil, ça fait redémarrer la végétation et c’est ce qui fait augmenter la température.
      S’il n’y avait pas un peu de gaz à effet de serre, la moyenne de la température moyenne à la surface de la terre serait de -18°C
      Dans le cycle des périodes glaciaires et interglaciaires, le taux de Co2 a varié de 180ppm en période glaciaires à un peu moins de 300ppm en période interglaciaires (comme l’actuelle)

      Il faut faire gaffe à ce qu’on lit, l’industrie des combustibles fossiles, comme celle de la cigarette, ont tout intérêt à mentir, et en plus, ils ont les moyens et ont les moyens de se faire référencier en premier de liste sur les moteurs de recherche comme Google et d’autres.
      https://insideclimatenews.org/content/Exxon-The-Road-Not-Taken
      « Inside climate news » est une excellente référence
      Les chaînes you tube « climate state » et understanding climate change », « greenman3610 » le sont aussi.
      Une sorte de guide contre la désinformation sur la science climatique, àe ne pas manquer.
      https://www.skepticalscience.com/ « Explaining climate change science & rebutting global warming misinformation »

      Bonne navigation

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    • Je ne comprends pas pourquoi vous persistez avec ce raisonnement bizarre que, l’augmentation des GES étant constante, l’augmentation des températures devraient l’être aussi. D’abord, comme rappelé plus haut, les GES ont un impact sur l’ensemble du système climatique, qui comprend notamment les océans, les calottes glaciaires et le permafrost, qui ont une capacité calorifique autrement plus importante que la troposphère; d’ailleurs, les océans profonds et intermédiaires se réchauffent bien de plus en plus vite, de façon similaire à l’accumulation des GES dans l’atmosphère. Ensuite, personne ici ne prétend que les variations des taux de GES sont la cause unique des fluctuations du climat. Il n’est quand même pas compliqué de comprendre que, si les GES ont un impact et les courants océaniques aussi, alors les courants océaniques peuvent momentanément doper en apparence ou masquer l’effet des GES. Pareil avec l’activité solaire. Sur ce dernier facteur, j’ai le sentiment inverse du votre. Je pense que son effet est très limité. Mais je ne prétends pas, moi non plus, avoir la vérité à ce sujet.

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  8. Encore un scientifique JAMES HAnSEN ( un vrai ) ex de la NASA ( une référence ) , qui annonce en 2015 une montée des eaux de 7 mètres en 2040 en utilisant un modèle mathématique. Extrait de l’OBS le plus 13/09/2015 : climat.
    Encore une fois soyons prudent dans les prévisions climatique , rien ne semble acquis et surtout l’indépendance financière des chercheurs devient douteuse .

    Extrait :

    New York, Miami et Bordeaux deviendraient inhabitables

    Si ce modèle de réchauffement se révèle correct, l’importante fonte de glace freinerait la montée de température autour de 2040, par contre nous aurions à faire face à une élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres, accompagnée de tempêtes. Des nombreuses villes et zones côtières, telles que New York, Miami, Bordeaux, les plaines des Pays-Bas et le Bangladesh deviendraient alors inhabitables.

    Une expédition récente confirme que l’eau plus chaude et salée touche actuellement le socle du plus grand glacier d’Antarctique, Totten, en Antarctique-Est. Le glacier est fragilisé, la banquise devient plus fine, et d’énormes quantités d’eau douce sont relâchées. Les prévisions de ce travail y semblent justifiées.

    Des risques de destructions de nombreuses régions

    Le travail de James Hansen, Valérie Masson-Delmotte et de leurs collègues montre une fois de plus que le réchauffement climatique est un immense danger pour l’Humanité tout entière.

    Actuellement, d’autres experts vérifient probablement ces prédictions et l’état des glaciers.

    Pour les auteurs, c’est une quasi-certitude. Nous savons maintenant qu’il existe un risque réel, et sérieux de destruction de nombreuses régions dans lesquelles nous vivons. Dans le futur, peut-être, des nouvelles solutions technologiques existeront, mais les dangers émergent à une vitesse à laquelle nous ne pourrons faire face.

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