Climat

Température mondiale : +0,519°C en avril 2018

Avec +0.519°C au-desssus de la moyenne 1981-2010, avril 2018 est le 3e plus chaud des archives NCEP-NCAR. 

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement disponibles, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-mai).

Le top 10 des mois d’avril les plus chauds

Avec +0.519°C au-dessus de la moyenne 1981-2010,  le mois d’avril 2018 est le 3e plus chaud des annales NCEP-NCAR remontant à 1948. Avril 2016 avait été marqué par un phénomène El Niño exceptionnel, avril 2010 par un El Niño moyen à fort. Avril 2018, au sortir de La Niña, est quasiment au même niveau que 2010.

Top 10 des mois d’avril les plus chauds depuis 1948. D’après NCEP-NCAR.

On peut voir ci-dessous l’évolution de la température mondiale en avril depuis 1948 :

Anomalies de température mondiale en avril par rapport à la moyenne 1981-2010. D’après NCEP-NCAR.

L’année en cours pour le moment au 4e rang

Le bilan est provisoire puisque l’on compare ici janvier-avril 2018 à des années complètes. En raison des conditions La Niña, l’année 2018 ne se situe pour l’instant qu’au 4e rang. Les températures de surface de la mer dans la région Niño 3.4 du Pacifique sont en train remonter et ont déjà atteint un niveau neutre d’après les dernières mesures. Il y a cependant un décalage de deux-trois mois entre les températures de surface dans le Pacifique et la moyenne globale. Les températures actuelles reflètent donc encore les conditions La Niña des derniers mois.

Le top 10 des années les plus chaudes. 2018 est limitée à janvier-avril. D’après NCEP-NCAR.

Les anomalies régionales en avril 2018

  1. Les anomalies sont très importantes dans certaines portions de l’Arctique et sur la quasi-totalité de l’Antarctique.  Des températures supérieures aux normales de saison ont également été relevées en Europe et en Australie. On a encore vu en avril des anomalies négatives importantes en Amérique du Nord. En février, un brusque changement de température dans la stratosphère, un événement que l’on appelle réchauffement stratosphérique soudain, a perturbé le courant-jet et les conditions météorologiques naturelles, permettant à l’air froid de s’infiltrer au sud de l’Arctique. Le réchauffement stratosphérique soudain peut perturber les températures des moyennes latitudes sur deux mois. Un phénomène qui ne devrait plus peser désormais.

Carte d’anomalies pour le mois d’avril 2018.

+1,2°C en avril 2018 par rapport à l’ère préindustrielle

On peut remonter plus loin dans le temps, en utilisant les archives de la NASA, et en retenant comme base la période 1880-1899 (représentative de la période préindustrielle). L’anomalie est de +1,2°C en avril 2018, donc sous l’objectif le plus ambitieux de la COP 21 (+1,5°C).

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209 réponses »

  1. Hector , la minorité moquée n’a pas toujours tord surtout quand la minorité est de haut niveau scientifique. Alors ils sont 3% ? peut être. La différence c’est que dans les 97% restant la plupart sont payés sur la base de leur rapport jouant sur les peurs . De plus les 3% sont critiqués , moqués et mis à la marge ( souvenons nous du simple présentateur météo mis à la porte juste avant la cop21 , certes ce n’est pas un scientifique mais cela illustre bien la pression subit ).
    Alors , il faut laisser une place au doute et comme dit P-G de Gennes :
    Le vrai point d’honneur n’est pas d’être toujours dans le vrai. Il est d’oser, de proposer des idées neuves, et ensuite de les vérifier.

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    • Nuance pour l’avant-garde éclairée qui sombrerait dans le conspirationisme : les « idées » proposées (pour ne pas dire ressassées) ici qui suivraient celles des 3% ne sont généralement pas neuves, ont déjà été au mieux discutées au pire invalidées avant eux par des personnes dont les travaux sont généralement de très haut niveau.

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      • Ghtuz,
        Pour faire concis:
        – Un alarmisme vraiment pas justifié par les faits (-0,6°C en 2 ans !!!!).
        – Une apocalypse qui ne semble pas prise au sérieux par personne (au niveau international).
        – Nombre de pays qui font le contraire de ce qu’ils se sont engagés à faire.
        – Un affairisme absolument incroyable autour du fameux réchauffement.
        Pour moi c’est un faisceau de présomptions assez significatif pour commencer à douter, et à écouter attentivement l’autre son de cloche que celui qu’on ressasse depuis 30-40 ans. Et ça contribue même à me faire douter du fameux consensus présumant que 97% des scientifiques sont absolument sûr que le CO2 est si nuisible que vous le dites.
        PS: j’ai pas eu de réponse pour l’horrible montée des eaux de 2mm/an (3mm/an maxi). Je n’en attends pas et il n’y a rien à répondre car 2 à 3 mm/an ça cause tout seul.

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      • Ghtuz,

        Pour faire concis:
        – Un alarmisme vraiment pas justifié par les faits (-0,6°C en 2 ans !!!!).
        – Une apocalypse qui ne semble pas prise au sérieux par personne (au niveau international).
        – Nombre de pays qui font le contraire de ce qu’ils se sont engagés à faire.
        – Un affairisme absolument incroyable autour du fameux réchauffement.

        Pour moi c’est un faisceau de présomptions assez significatif pour commencer à douter, et à écouter attentivement l’autre son de cloche que celui qu’on ressasse depuis 30-40 ans. Et ça contribue même à me faire douter du fameux consensus présumant que 97% des scientifiques sont absolument sûr que le CO2 est si nuisible que vous le dites.

        PS: j’ai pas eu de réponse pour l’horrible montée des eaux de 2mm/an (3mm/an maxi). Je n’en attends pas et il n’y a rien à répondre car 2 à 3 mm/an ça cause tout seul.

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        • « – Nombre de pays qui font le contraire de ce qu’ils se sont engagés à faire. »
          Vous semblez toujours étonné de cette constatation ? 😀

          « PS: j’ai pas eu de réponse pour l’horrible montée des eaux de 2mm/an (3mm/an maxi). Je n’en attends pas et il n’y a rien à répondre car 2 à 3 mm/an ça cause tout seul. »
          Ben si, il suffit de relire les articles adéquats en réponse, pas besoin d’en mettre davantage, ça cause tout seul aussi.

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      • Gutz à raison pour les idées, ce sont toujours les mêmes arguments qui ressortent.

        @Phil,
        « la minorité moquée n’a pas toujours tord surtout quand la minorité est de haut niveau scientifique. »

        Mouais, il est vrai que les quelques têtes de gondole ont plutôt un CV bien fourni, le problème c’est que ce n’est jamais (ou presque) dans l’étude du climat.

        L’expertise mutualisée et revue par les pairs de milliers de personnes dont l’étude du climat est le pain quotidien me parait bien plus robuste que les théories « hors tout » de quelques géophysiciens et spécialistes des matériaux se penchant sur le climat à l’occasion de leurs 5 conférences et 15 billets de blogs annuels.

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        • Hector : L’expertise mutualisée et revue par les pairs de milliers de personnes dont l’étude du climat est le pain quotidien me parait bien plus robuste que les théories « hors tout » de quelques géophysiciens et spécialistes des matériaux se penchant sur le climat à l’occasion de leurs 5 conférences et 15 billets de blogs annuels.

          Bonjour Hector : CV Wikipédia de Lindzen ,

          Richard Siegmund Lindzen, né le 8 février 1941, est un physicien américain, professeur de météorologie au Massachusetts Institute of Technology. Lindzen est connu pour son travail sur la dynamique de la moyenne atmosphère, les effets de marée atmosphérique et la photochimie de l’ozone. Il a publié plus de 200 papiers et ouvrages scientifiques2. Il est l’un des principaux auteurs du chapitre 7, « Processus climatiques physiques et rétroactions », du troisième rapport d’évaluation du GIEC sur le changement climatique. Il est un climatosceptique bien connu, dénonçant l’alarmisme en matière de réchauffement climatique3 et un critique de ce qu’il affirme être des pressions politiques exercées sur les climatologues pour les conformer à ce qu’il appelle l’alarmisme climatique4. Il a émis en 2001 l’hypothèse de l’effet iris5.

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          • mai 12, 2018 à 12 h 11 min

            Ah vous nous remettez ce fameux Lindzen. Le plus prestigieux sans doute – le seul crédible ou presque – à contester le réchauffement climatique.
            Le problème c’est que toutes ses affirmations peuvent être démenties par les faits, pour peu qu’on les regarde de façon objective.
            Ce qui est malheureusement loin d’être le cas. Car il ne faut pas se leurrer : il y a une bataille idéologique ici. Lindzen est membre du Cato Institute dont le but est, je les cite, « The Cato Institute is a public policy research organization — a think tank — dedicated to the principles of individual liberty, limited government, free markets and peace. »
            Je pense que tout est dit.

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              • Johan , pourquoi penses tu que tout est dit avec le cato institute ? c’est un groupe de réflexion qui se veut indépendant des gouvernements et des groupes de pression . Moi je trouve cela très bien car je pense que l’un des problèmes actuels est le manque d’indépendance financière et politique des groupes de recherche scientifique ( pour le médical par ex il y a de gros conflits d’intérêts )

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                • Je n’essaye de promouvoir aucun parti pris idéologique. Je note simplement que le Cato se présente (voir rubrique about de l’institut) comme défendant le poids limité du gouvernement et la liberté individuelle. Or la lutte contre le réchauffement climatique réclame une action coordonnée des gouvernements du monde entier. La solution requise me semble donc en contradiction directe avec l’idéologie promue par Cato. On aurait pu penser qu’une exception pouvait être faite pour un problème comme le réchauffement global mais cela n’est pas le cas. Je signale au passage que l’institut a été financé par l’industrie du tabac et l’industrie pétrolière (Exxon).

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                • Initialement, il s’agit de la Charles Koch Foundation. A la base, Charles Koch s’investit dans le raffinage pétrolier, les produits chimiques, les fertilisants… N’y aurait-il pas quelques conflits d’intérêts?

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                • Que dire du business autour de la transition écologique soutenu par des politiques très ancrés à gauche, bourrés d’idéologie et rêvant de gouvernance mondiale ? Si encore ce business était braiment efficace, mais non, il est carrément parfois pire que ce qu’il prétend combattre.

                  En ce qui concerne les pétroliers et fournisseurs d’énergie fossile, tout le monde en profite, tout le monde voit son niveau de vie augmenter, son espérance de vie augmenter, et profite de tous les progrès induits. Le pétrole et le charbon ont sorti le monde la misère, et en plus il y a moins de guerres qu’avant.
                  Et malgré tout, le pétrole est critiqué par tout le monde. Beau travail des lobbyistes écolo.
                  Puisqu’on parlait du Bangladesh hier => https://www.google.fr/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=ny_gnp_pcap_pp_cd&hl=fr&dl=fr#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=ny_gnp_pcap_pp_cd&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=region&idim=country:BGD&ifdim=region&hl=fr&dl=fr&ind=false

                  Je ne soutiens ni n’appartiens à aucun lobby, mais à choisir en le communisme vert (dictature ?) et le modèle économique libéral régulé un minimum, je choisis sans la moindre hésitation le 2ème modèle.

                  Je sais que je ne serai jamais d’accord sur rien avec les piliers de ce blog. C’est normal, il ont toujours raison sur tout, même quand ils ont tort. Il vont encore me titiller avec une virgule ou ce qui pourra apparaître comme un contre-sens aussi léger soit-il.

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                • @Johan, c’est effectivement une question d’idéologie et de géopolitique (de Z.Brzezinski – dans «Le grand échiquier» – à nos jour) prévoyant d’achever la Russie (raté !) et engageant l’Europe dans toute sorte de fourvoiement, via ses « pivots », pour contenir la Chine en l’abreuvant de produits pétroliers (pipeline via le Myanmar, non pacifié auparavant), car les investissements occidentaux ont démarrés fortement dans cette région dès la chute de l’URSS.

                  À défaut de lire ce petit livre assez instructif, je pense que les pages wikipedia donneront un contexte plus précis qu’un graphe en forme de « hockey ». 😉

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            • Avec un CV pareil , il mérite un peu plus de respect et de considération !

              Lindzen a publié des articles sur la circulation de Hadley, météorologie de mousson , les atmosphères planétaires, hydrodynamique instabilité météo aux latitudes moyennes, global transport de chaleur, le cycle de l’eau, périodes glaciaires et des effets atmosphériques saisonnières. Sa principale contribution à la littérature académique sur le changement climatique anthropique est sa proposition de l’ hypothèse de l’iris en 2001, avec Chou Ming-Dah co-auteurs et Arthur Y. Hou. [8] [9] il est membre de l’ Académie nationale des Sciences et de la Science, santé et Conseil consultatif économique au Centre pour la Science-Based Public Policy Annapolis. Il a rejoint MIT en 1983, avant laquelle il a occupé des postes à l’ Université de Washington (1964 – 65), Institut de météorologie théorique, Université d’Oslo (1965-67), National Center for Atmospheric Research (NCAR) (1966-67), Université de Chicago (1968-72) et l’ Université de Harvard (1972 – 83). Il occupa également brièvement un poste de Visiting Lecturer à l’université UCLA en 1967. [10] à partir de janvier 2010, sa liste de publications inclus 230 documents et articles publiés entre 1965 et 2008, avec cinq processus pour 2009. Il est l’auteur d’un manuel de référence sur la dynamique de l’atmosphère et co-auteur de la monographie de Marées atmosphériques avec Sydney Chapman. [11]

              Il a été Alfred P. Sloan professeur de météorologie à MIT de 1983,[1] jusqu’à sa retraite, qui a été rapporté dans le bulletin printemps 2013 du MIT Department of Earth, atmosphérique et Sciences planétaires (PAE). [2] le 27 décembre 2013 Cato Institute a annoncé qu’il est Senior Fellow distingué en leur Centre pour l’étude des sciences. [

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            • merci pour la réponse , je comprends mieux ce que vous voulez dire.
              Petit bémol ,les scientifiques , les groupes de réflexions ne sont pas la pour donner des directives d’action , ceci doit rester uniquement le rôle des politiques.

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                • Exact Johan , mais sommes nous bien informés ? Les scientifiques sont financés indirectement par les politiques ou de grands groupes financier , l’information est distribuée par des groupes de plus en plus puissants et de moins en moins nombreux , ces mêmes groupes fiancent et choisissent les candidats politique . Je pense qu’en 20 ou 30 ans on a perdu beaucoup d’indépendance de l’information.

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          • Super, Lindzen… LA caution climato des sceptiques.

            Vous en avez beaucoup d’autres des climatologues sceptiques? Allez, je vous économise quelques posts : Judith Curry (même si elle ne dénonce pas clairement la réalité du RCA mais tape plutôt sur le fonctionnement du GIEC), le sulfureux Marcel Leroux, R Keen, G Standhill voir D Legates (qui n’est pas vraiment climatologue).
            Une bonne dizaine au mieux…
            On est pas loin du même ratio qu’à la NASA avec les deux scientifiques qui affirment que l’homme n’a pas marché sur la lune.
            Mais vous avez peut-être raison, les milliers d’autres climatologues sont des billes et ne connaissent rien du second principe de la thermodynamique, j’ai bon?

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            • Non Hector vous n’avez pas bon. Je dis et je répète qu’il est nécessaire de garder un minimum d’objectivité. Vous avez vos convictions ( qui sont différentes des miennes) cela ne doit pas nous empêcher de regarder ce qui existe ailleurs.
              Vous me demander un nom , je le cite , il ne vous convient pas et vous le tourner en ridicule en disant qu’il fait parti du même ratio qui affirme que l’homme n’a pas marché sur la lune.
              Pourtant c’est un grand scientifique du climat.

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                • On me demande un nom , je le donne. Pas pour fracasser ( ?? ) sur la tete des autres. C’est un grand nom de la sciences , ça ne garanti pas qu’il est raison sur tout. Par son parcours il mérite le respect.
                  L’objectivité dont je parle doit etre effectivement sur les faits , pour une fois nous sommes d’accord 😉

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                • Non, personne ne vous a demandé de nom.
                  C’est juste que vous prenez plaisir d’amener un biscuit et d’en faire la promotion aux clients dans une boutique qui ne lui accorde aucune confiance. Pour imager. 🙂

                  Donc sur les faits et les observations, pas sur un pedigree. Merci.

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              • @Phil

                Je ne vous demande pas de noms, on les connait tous, vous les fournissez tout seul.
                Les théories nouvelles et/ou alternatives sont très intéressantes, sauf que pour rester valables, elles doivent sur la durée continuer à s’inscrire dans l’ensemble de la connaissance qui s’accroit au fil du temps sur un domaine, sinon elles finissent par être réfutées.

                Le problème c’est que l’énorme majorité des arguments déballés ici sont d’ores et déjà réfutés, et ce n’est pas parce que certains scientifiques (de renoms pour certains) affirment l’inverse que les mesures et phénomènes qui réfutent ces arguments disparaitront.

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                • Ce qui est intéressant, c’est qu’avant 1988, la plupart des gens, amateurs comme scientifiques, étaient plutôt climato-sceptiques. Seule une poignée de scientifiques argumentaient sur la réalité d’un réchauffement à peine visible. Cette argumentation a du être suffisamment construite, étayée, confirmée par les faits, pour que 30 ans plus tard, le paradigme change à ce point! Mais comme pour la Terre qui tourne autour du soleil, il reste toujours des personnes qui s’attachent aux vieux paradigmes.

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  2. Ninja , il ne peux pas y avoir une montée des eaux actuellement puisque les t° baissent depuis 2016 ( le niveau devrait même descendre ). Toutefois on ne peut pas nier le réchauffement climatique depuis 1900 ( environ) . Une des causes probables sont les GES on ne peut pas le nier non plus. Cause probable ne veut pas dire cause certaine , car il y a d’autres possibilités comme les cycles solaire ( j’aime bien cette hypothèse car elle a fait ses preuves par le passé) , ou alors il y a un mix de plusieurs facteurs ( GES , soleil , courants , volcans , ozone …) ce qui ne semble pas ahurissant non plus . Tout mettre sur les GES est une erreur à mon sens ( suffit de voir la baisse des t° avec el nina en 2017) . Malheureusement seul l’attente donnera des certitudes à tout le monde . Je dis malheureusement car l’attente est contraire à l’initiative et donc à la préparation des scenarios possibles .

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    • « il ne peux pas y avoir une montée des eaux actuellement puisque les t° baissent »
      Dites, la glace fusionne quand la température baisse ou bien quand elle est supérieure à 0°C dans les conditions normales de presssion ? Ou bien vous comptez créer une nouvelle physique ?

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  3. GHTUZ : tu veux que je te sorte tous les articles qui mettent en // la hausse des t° et la montée des eaux ??? alors si c’est vrai dans un sens c’est vrai aussi dans l’autre . Pour rappel lors de la dernière période glacière la grande bretagne n’était plus une ile !!!!
    Alors oui si les t° baissent , il n’y aura pas de hausse du niveau des océans !
    Ou alors que les t° montent ou baissent , le niveau des océans montera de toute façon. C’est ça votre théorie ?

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    • Phil, tu n’as pas l’impression de raconter n’importe quoi en comparant une évolution qui se mesure en siècles voire millénaires avec une différence annuelle ?
      Je serai curieux quand même de trouver un seul article sérieux prouvant qu’une seule année de température en baisse dans la basse atmosphère parviendrai à influencer la dilatation thermique jusqu’au fond des océans.

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  4. La hausse des mers est due à : la dilatation + l’ajout en eau.
    Et a je viens d’apprendre quelque chose.
    Si les t° baissent les océans vont continuer à se dilater de plus en plus.
    No comment

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    • Cela s’appelle l’inertie.
      Et si les températures baissent : moins d’humidité dans l’air, moins d’évaporation et moins de précipitations.

      Tout comme lorsque vous alimentez le moteur de votre véhicule : coupez les gaz et il ne s’arrêtera pas brutalement.

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    • @Phil: ce n’est pas parce que la température de l’air connu un pic en 2016, qu’il en va de même pour les océans. Leur inertie est immense, et leur température ne se met pas à augmenter ou diminuer brusquement au gré des fluctuations mondiales mensuelles ou annuelles. Et c’est encore plus vrai pour les océans intermédiaires et profonds, qui n’ont rien « vu » du el niño 2016. Les océans vont donc continuer à se réchauffer sur la base des températures atmosphériques actuelles, même si elles ont baissé depuis 2016. Par ailleurs, vous rappelez vous même que la hausse du niveau marin est aussi due à la fonte des glaciers. Or, eux aussi ont une inertie, et ne se remettent pas brusquement à croître simplement parce qu’un pic de chaleur d’un an est passé. Là encore, la température actuelle, bien que plus faible que le pic el niño, demeure très élevée et propice à la poursuite de la fonte.

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  5. GHTUZ :
    « Et si les températures baissent : moins d’humidité dans l’air, moins d’évaporation et moins de précipitations. »
    MAIGNIAL:
    « D’après les mesures par altimétrie, il n’y a pas eu de hausse depuis 2016″

    Alors Monsieur Ghtuz , qu’avez vous à répondre à ça ??? Ou en êtes vous de votre théorie  » si les t° baissent , l’eau continuera de monter par la simple inertie du système  » ?
    Il faudrait nuancer un peu cette affirmation.

    Je pense que sur ce coup votre théorie est grandement affectée par la réalité terrain , et il n’est pas honteux d’admettre une erreur vous savez. Peut être que pour une fois , c’est vous qui racontez n’importe quoi ( excusez moi pour cette phrase mais c’est un simple retour à l’envoyeur).

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    • Ecoutez Phil, regardezz simplement la courbe ci-dessuset et pensez au « hiatus » des températures de la basse atmosphère de la précédente décenie et vous vous appercevrez du ridicule de votre situation.

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      • Le ridicule de la situation c’est la stagnation de la hausse des océans , la température en baisse depuis 2016 , et vous qui répétez inlassablement la même chose alors que les faits vous donne tord.
        Je ne vous en veux pas , je sais qu’il est très difficile pour certains de reconnaître qu’ils se sont trompés.

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        • Le ridicule c’est d’attribuer la stagnation actuelle à une baisse de la température atmosphérique globale après le pic el Niño (je croyais qu’on était toujours plus ou moins sous son influence en plus, et dire qu’avant lui, ça montait quand même).
          Corrélation hasardeuse/heureuse n’est pas preuve. Vous nous refaîte le coup du « hiatus » ?

          Je ne vous en veux pas, ça paraît tellement beau pour être vrai.

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          • LOL.
            N’est pas preuve , c’est vrai .
            Non je ne fait pas le coup du hiatus , j’attends juste la suite concernant l’activité solaire qui est annoncée faible à très faible . J’attends aussi la suite sur la hausse des océans et sur la hausse des t° .
            J’attends aussi la suite qui permet aux défenseurs du Giec et des GES de justifier la baisse des t° ( après el nina , aurons nous droit aux volcans ??? )

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  6. Concernant la dilatation thermique et ses conséquences, je m’interroge. La profondeur impactée jusqu’à la thermocline (séparation entre eaux profondes et eaux superficielles) est de 1000 mètres. Si on prend un coefficient de dilatation volumique de l’eau pour ces températures de 2,6 10 ^-4 , la hausse du niveau marin , pour un degré, est de 26 cm.

    Mais dans le même temps, la densité de l’eau est modifiée, de telle sorte que la colonne d’eau a toujours la même masse. On pourrait alors en déduire que la dilatation thermique est fonction de la hauteur de la colonne d’eau. Ainsi, les côtes bordant des mers peu profondes seraient moins impactées par la dilatation thermique que les côtes rocheuses plongeant rapidement dans la mer.

    Si aujourd’hui la dilatation thermique est un élément important de la hausse des océans, elle est ridicule face aux effets à long terme de la fonte des glaces. En effet, 6° de hausse des températures (pire scénario) conduisent au maximum à 160 cm.

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  7. C’est variable ou c’est un phénomène physique constant ?
    Je pensais que les sous marin se cachaient dans cette zone mais vu la profondeur , j’ai du mal comprendre.

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    • C’est variable. Cela dépend essentiellement de la valeur du rayonnement solaire absorbé par les eaux. Au niveau des tropiques, la thermocline est profonde car l’eau est chaude en surface, et il faut atteindre de grandes profondeurs (~1000 mètres) pour que la température se stabilise quelque peu à un niveau voisin de 4°C. Aux hautes latitudes, la thermocline est fine car la température de l’océan superficiel n’est pas très différente de celle de l’océan profond. Certains phénomènes peuvent aussi faire varier la thermocline à latitude constante: par exemple, l’upwelling (la remontée d’eaux froides en surface) atténue la thermocline. C’est le cas au niveau des tropiques sur la façade ouest des continents, soumise aux alizées qui chassent l’eau de surface chaude vers l’ouest; le déficit est compensé en partie par la remontée d’eaux profondes. Sont plus particulièrement concernées, les eaux au large de la Namibie et du Pérou dans l’hémisphère sud, et au large de la Californie et du Maroc dans l’hémisphère nord.

      Par contre, pour réagir à ce que dit Parmentier, je ne comprends pas pourquoi la dilatation thermique des océans serait limitée à la couche superficielle et la thermocline. Les océans profonds se réchauffent eux aussi. Il me semble d’ailleurs, mais je n’ai pas de référence sous la main dans l’immédiat, que la température des zones abyssales ont déjà atteint 15°C lors de périodes où la Terre fut beaucoup plus chaude qu’elle ne l’est aujourd’hui.

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      • Maignal,

        Pour qu’il y ait dilatation, il faut réchauffement des eaux. Toutes les eaux se réchauffent, bien évidemment, mais il s’agit en premier des eaux situées au dessus de la thermocline, ces dernières voyant leur température varier rapidement selon la profondeur. S’il se produit un réchauffement de 1 degré en surface, de combien de degrés les grandes profondeurs augmenteront-elles? Et combien faudra-t-il d’années pour que cet apport énergétique du dessus parvienne au fond?

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          • Quel serait ce mécanisme de convection dans les profondeurs ? Au niveau des zones de retounement les eaux sont moins froides ? Le gradient geothermal, la dissipation du flux de chaleurpar le plancher océanique est perturbé ?

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            • @Ghutz: bonne question. Il y a bien des mécanismes de convection avec la plongée des eaux froides au niveau des océans arctique et antarctique, mais j’ignore à quel point le réchauffement relatif des eaux arctiques, où plonge la dérive nord-atlantique, se répercute sur l’énergie emmagasinée par l’Atlantique abyssal.

              Je sais qu’il existe aussi de forts mouvements convectifs en Méditerranée, où l’évaporation estivale intense conduit à la formation d’eau très salées qui plongent en profondeur durant l’hiver, lorsque leur température baisse; pour le coup, ce sont tout de même des eaux de 14-15°C, et qui se sont réchauffées depuis quelques décennies. Ces eaux s’écoulent ensuite dans l’Atlantique par le détroit de Gibraltar (par 500-1000 mètres de fond) en une vingtaine d’année, et continuent à s’enfoncer dans les profondeurs du fait de leur forte salinité, jusqu’à rejoindre la circulation thermohaline générale. La Méditerranée pourrait donc être un pôle du transfert du réchauffement de surface vers les grands fonds, mais cette mer ne représente que 1% de la surface des océans.

              À ma connaissance, il n’existe pas d’autre zone avec des mécanismes convectifs à grande échelle. Et comme la température, tout comme la salinité, est un paramètre conservatif des masses d’eau, je ne crois pas qu’on puisse expliquer par conduction le transfert thermique vers les grands fonds. Par rayonnement non plus, ça va de soi. Quant à l’hypothèse d’un gradient géothermal perturbé, elle ne m’était pas venue à l’esprit. Je ne vois pas en quoi un réchauffement de surface aurait un tel effet, sauf si l’on considère que le réchauffement des mers peu profondes réduit le gradient géothermal à ces endroits et que le flux augmente ailleurs, par rééquilibrage. Mais je suis sceptique, quand même.

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              • J’ai effectivement du mal à imaginer un autre mécanisme qui puisse être aussi constant – à moins que ce soit une simplification sur le graphe – que ce réchauffement (~100mW.m⁻² en moyenne au fond des océans si mes souvenirs sont bons) par le manteau à travers la croûte et que cette énergie s’accumule avec la perturbation du gradient océnique/des courants profond (comme une couche d’inversion ?). Et l’activité des dorsales, je n’ai pas vu de documents faisant état d’un regain depuis les années 1980.

                Aucune litérature éventuelle là-dessus.

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          • Ce qui est intéressant, dans ce graphique, c’est qu’il fait apparaître la régularité de la croissance énergétique des grandes profondeurs et la croissance, bien plus irrégulière, des températures de surface. liées aux diverses oscillations.

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  8. J’ai répondu plus haut une dernière fois sur les Pays-Bas.
    Même s’il ne se passe rien de plus que les 3000 dernières années, les tenants du RCA catastrophique veulent absolument et coûte que coûte que l’avenir soit fait de catastrophes. Donc 2 mm/an c’est beaucoup, et même si ça ne l’est pas, ça va être énorme bientôt. Je propose que nous attendions pour voir, ce sera moins fatiguant que de s’exciter pour rien derrière le clavier, même si ça dure très longtemps 😉

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  9. Si la banquise se porte bien ( ou mieux ?) ( en volume) il est logique que le groenland aussi . Mais je suppose que cela fait monter aussi le niveau des mers …..

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