Climat

Une chaleur record a dopé l’ouragan Harvey

Dans les semaines qui ont précédé le passage de l’ouragan Harvey sur le Golfe du Mexique en août 2017, des eaux exceptionnellement chaudes ont conduit à des inondations majeures au Texas. Une nouvelle étude du National Center for Atmospheric Research (NCAR) confirme les prédictions selon lesquelles les ouragans vont probablement grossir, s’intensifier et durer plus longtemps avec le réchauffement climatique.

Lors de l’été 2017, des conditions plus chaudes que la normale ont suralimenté Harvey avec de vastes réserves d’humidité. Quand l’ouragan a touché la région de Houston, les pluies qui en ont résulté ont battu des records et provoqué des inondations dévastatrices. Une étude publiée en mai dans la revue Earth’s Future, sous la direction de Kevin Trenberth (NCAR), décrypte le scénario du phénomène climatique.

Inondation de Port Arthur, Texas, vue du 31 août. Source : U.S. Air National Guard photo by Staff Sgt. Daniel J. Martinez.

Il faut d’abord rappeler qu’avant l’été 2017, le contenu en chaleur de l’océan était à un niveau inédit, à la fois au niveau global et dans le Golfe du Mexique. C’est ce qui a dopé les ouragans Harvey, Irma et Maria. Harvey est l’un des plus puissants ouragans ayant frappé les Etats-Unis au 21e siècle et il s’est surtout distingué par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Texas et les Etats voisins. Les dommages causés par l’ouragan Harvey le mettent à la deuxième position des catastrophes naturelles les plus coûteuses de l’histoire des États-Unis, derrière l’ouragan Katrina de 2005.

Les données analysées par les scientifiques montrent que c’est bien la chaleur exceptionnelle de l’océan qui a permis à Harvey d’atteindre de telles proportions. D’autres paramètres influent la survenue des ouragans, notamment le cisaillement des vents, mais le changement climatique induit par l’homme a donné le combustible pour soutenir et intensifier Harvey et aussi augmenter les pluies qui ont inondé les terres, affirment les auteurs de l’étude. Des chiffres précis semblent étayer leurs dires.

Kevin Trenberth et ses collègues ont pu déterminer (c’est une première) que la quantité d’énergie tirée de l’océan par Harvey avait égalé la quantité d’énergie relâchée sous forme de pluie. Quand la vapeur d’eau se condense, elle libère la chaleur latente issue de l’océan dans l’atmosphère.

Malgré une saison des ouragans bien remplie en 2017, l’ouragan Harvey fut plus ou moins isolé sur des eaux relativement intactes du Golfe du Mexique, ce qui a donné une occasion unique d’étudier le phénomène en détail. Les scientifiques ont notamment eu le loisir d’observer comment l’ouragan s’est nourri de la chaleur emmagasinée par l’océan.

L’équipe a comparé les températures dans les 160 mètres supérieurs du Golfe du Mexique avant et après la tempête en utilisant les données recueillies par Argo, un réseau de flotteurs autonomes qui mesurent la température lorsqu’ils montent et descendent dans l’eau. Pour mesurer les précipitations sur terre, les scientifiques ont profité d’une nouvelle mission satellite internationale de la NASA, baptisée Global Precipitation Measurement.

L’ouragan Harvey près de la côte texane, au pic de son intensité le 25 août 2017. Source : NOAA’s GOES-16 satellite.

Au fur et à mesure que les ouragans se déplacent au-dessus de l’océan, leurs vents forts balayent la surface de la mer, ce qui facilite l’évaporation de l’eau. Le processus d’évaporation nécessite également de la chaleur, et plus les températures sont élevées dans l’océan supérieur et à la surface de l’océan, plus grande est l’énergie disponible.

Alors que la tempête progresse au-dessus de l’océan, évaporant l’eau au fur et à mesure, elle laisse un sillage froid sur son passage. Mais dans le cas de l’ouragan Harvey, les scientifiques ont découvert que le sillage froid n’était pas très froid. Il y avait tellement de chaleur dans la couche supérieure de l’océan que lorsque la température de surface a été refroidie par l’ouragan, la chaleur est revenue par le dessous. De quoi réchauffer à nouveau les eaux de surface et continuer à alimenter la tempête.

La température de l’océan près de la surface avant le passage de la tempête était supérieure à 30°C et après le passage, la température était toujours d’environ 28,5°C. Donc encore au-dessus des 26°C généralement nécessaires pour qu’un ouragan continue à se développer. Même après qu’Harvey ait touché la terre, ses bras se sont étendus au-dessus de l’océan, continuant à tirer de la force et de l’eau du Golfe encore chaud.

Ce qui est particulièrement intéressant dans cette étude, c’est que les scientifiques ont pu mesurer la perte totale de la chaleur dans l’océan, principalement due à l’évaporation, à mesure que la tempête se déplaçait dans le golfe. Et qu’ils ont également mesuré la chaleur latente relâchée lorsque la vapeur d’eau se transformait en eau liquide et tombait sous forme de pluie. Ils ont ensuite comparé ces deux mesures et bingo : elles correspondent.

La conclusion de l’étude, c’est que les océans plus chauds augmentent le risque d’ouragans plus persistants et plus intenses. Leur nombre pourrait diminuer mais il y aurait une plus grande proportion d’ouragans de catégorie 4 à 5 à l’avenir.

Catégories :Climat, Océans

170 réponses »

  1. Johan :
    1) je ne doute pas de vos compétences mais je pense qu’a force d’avoir toujours les mêmes sources sans débat contradictoire vous avez commis des erreurs d’appréciation.
    2) Si mon nom n’apparait pas je n’y suis pour rien
    3) cette étude je viens de la trouver et de la transmettre , et comme vous n’en avez pas parlé ( normal , elle contredit vos convictions) , je vous la soumet.
    4) Il serait intéressant d’avoir votre opinion sur cette étude du FNS.
    5) Quand allez vous prendre en compte dans vos articles le soleil ? car comme le dit cette publication les projections du GIEC sont erronées à cause de ça.

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  2. Ça risque d’être intéressant comme débat => https://wattsupwiththat.com/2018/05/28/climate-showdown-of-the-decade/
    Inimaginable en France où la démocratie et la liberté d’expression sont très vite mises à mal par les censeurs et bien-pensants de tout poil.
    Il faudrait en inviter quelques uns de Global-climat, puisqu’ils savent et qu’ils ont les preuves irréfutables. Ils sauront remettre à leur place Patrick Moore et Judith Curry, mieux que Miachael.
    Le cas de Moore est quand même fameux, car à l’origine de Greenpeace, il a quitté le mouvement quand il s’est rendu compte que l’écologie était dévoyée par des idéologues qui n’avaient rien de scientifique. Il en était même le seul dans le « comité directeur » il me semble.

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    • Mais de quoi tu as peur mon pauvre Jack ? 99% de scientifiques sont de ton côté (c’est toi-même qui le dit), on est dirigé par des gouvernements qui bassinent tout le monde avec le réchauffement, toute la presse mainstream sur tous les supports va dans ce sens.
      T’as peur que la température baisse ? Ne t’inquiète pas, la parade est déjà trouvée : « si ça baisse, alors ce sera provisoire et ce sera pour mieux remonter après ». C’est la science qui parle.
      Franchement, tu t’énerves pour rien non ?

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      • Ninja
        Encore une fois tu sais pas de quoi tu parles.
        Si des gens s’en préoccupent autant, c’est à cause des conséquences, pas pour jouer au plus fou.
        Serais-tu un imbécile qui se cache derrière son ignorance? Je sais pas si c’est génétique, congénital, ou si y’avait trop de plomb dans l’eau de ton enfance ou trop de mercure dans tes sushis… Essaies quand même de faire de petits efforts.

        Le réchauffement climatique que nous causons est réel et dangereux et aura, sans l’ombre d’un doute et malencontreusement, des conséquences de plus en plus néfastes sur tout ce qui vit peut importe ce que sortira Watts de « wattsuphisass ».
        Nous en train de reproduire l’extinction Permienne, causée par trop de CO2 qui en plus de réchauffer le climat a acidifier les océans.
        Si les scientifiques lancent des alarmes, c’est qu’eux, ils savent de quoi ils parlent.
        L’industrie des combustibles fossiles, comme les cigarettiers à l’époque, font tout pour semer le doute dans l’opinion, ils y dépensent des dizaines de millions.
        #Exxonknew et toutes les autres le savaient aussi.
        Je ne suis pas du côté des criminels qui préfèrent les profits à tout le reste, je ne suis que pour la science et la vie.
        Si tu as le courage, Kevin Anderson : https://www.youtube.com/watch?v=jIODRrnHQxg&t=63s
        et Michal Mann : the madhouse effect : https://www.youtube.com/results?search_query=Michal+Mann+%3A+the+madhouse+effect

        Si tu as des questions, commence ici : https://www.skepticalscience.com/argument.php
        Et vas pas sauter en bas d’un édifice, la science le déconseille fortement, comme fumer.

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        • Citation de Jack à mon propos : « Serais-tu un imbécile qui se cache derrière son ignorance? Je sais pas si c’est génétique, congénital, ou si y’avait trop de plomb dans l’eau de ton enfance ou trop de mercure dans tes sushis… Essaies quand même de faire de petits efforts. Etc..etc… ».
          Jack, j’ai dû mal m’exprimer. Quand je demandais de quoi tu avais peur, c’était à propos de « l’infime minorité » qui n’adhère pas à100% à la théorie du RCA. Pas de danger qu’elle influe sur quoi que ce soit, donc reste cool.
          Il n’en reste pas moins que ta prose est celle d’un sacré excité qui ne masque même plus son mépris et son irrespect.
          Avec toi, soit on adhère à tes opinions à 100%, soit on est un abruti fini. Belle leçon de tolérance.
          Au passage, en t’exprimant de cette manière, tu dessers plus sers la cause que tu crois défendre.

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      • Jack : » Nous en train de reproduire l’extinction Permienne, causée par trop de CO2 qui en plus de réchauffer le climat a acidifier les océans.
        Si les scientifiques lancent des alarmes, c’est qu’eux, ils savent de quoi ils parlent »
        Ninja , si Jack pense cela , je comprends ses peurs, ses blocages contre un débat scientifique contradictoire et son agressivité.

        Ninja : « T’as peur que la température baisse ? Ne t’inquiète pas, la parade est déjà trouvée : « si ça baisse, alors ce sera provisoire et ce sera pour mieux remonter après ». Effectivement je vois arriver cet argument ou celui la : s’il fait froid c’est le dérèglement climatique du au réchauffement climatique ( je l’ai déjà entendu sur un grand média)

        Bonne journée à tous.

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        • Phil, sur la reproduction des conditions « pré extinction » du Permien, ce n’est pas Jack qui le pense, mais des scientifiques (géologistes, biologistes) qui ont montré des similitudes avec l’extinction de l’holocène en cours : outre le changement de composition atmosphérique, l’acidification et l’anoxie/zone mortes des océans (augmentation en nombre et en taille), la réduction de la taille de certaines espèces, la réduction de leurs effectifs jusqu’à disparition de certaines autres (déséquilibre et effet domino). Sans compter que nous sommes entièrement responsables de 2 facteurs sur cet état des lieux : réduction/destruction de l’habitat des espèces non dosmestiquées/domesticables (ou encore largement inutiles) pour notre mode de vie et pollution des millieux (lumineuse, sonore et chimique).
          Personne ne réclame pénitence – on ne pourra probablement rien y faire -, mais au moins la reconaissance cause-effet et assumer pleinement la nature destructrice (rapide et à grande échelle) du mode de vie dominant actuel. Cherchez et lisez les publications à ce sujet.

          Sur le « refroidissement » que vous avez entendu sur un grand média, on vous le rapelle pour une énième fois… il s’agissait de l’instabilité du vortex polaire durant l’hiver 2017/2018, phénomène récurrent mais qui a prit une certaine ampleur dans les conséquences en raison du réchauffement (dimunition du gradient équateur-pôle ou amplification arctique) couplé à la phase froide de l’ENSO. Rien à voir avec une tendance de long terme sur le climat.

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          • GHTUZ , il y a 2 parties dans votre réponse :

            1° ) La 1er partie ( destruction de la nature) : je suis plutôt d’accord avec vous sur le constat. Malheureusement.

            2°) Sur le refroidissement ou le réchauffement , nous savons très bien que nous avons des points de vue divergents sur les causes ( vous les GES , moi les effets des cycles solaire) . Je ne pense pas qu’il faille s’attarder sur de petites phrases médiatiques prononcées par des journalistes qui en connaissent ( sans prétention de ma part ) moins que nous , j’ai donc eu tord de mettre cette citation dans mon post , à part pour montrer leur mauvaise foi , elle n’apporte rien . Effectivement tout le débat porte sur la prévision à long terme du climat.

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            • Vous parlez d’un refroidissement qui tient davantage à des phénomènes météorologique [relativement extrême] plutôt qu’à un soleil « froid », soit le court terme; le réchauffement est sur le moyen à long terme dû aux GES et dont les calculs estiment les oscillations quasi biennale et bien d’autres – dont les cycles solaires – à leur juste place et juste valeur.
              Ça rentrera un jour. Sortez juste de cet héliotropisme et embrassez le reste.

              Cliquer pour accéder à PETERLAUT-ANALYSIS-CLIMATE-CHANGE-CPN1.pdf

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              • je l’aime bien ce Ghtuz ,

                « Qu’a un soleil froid « , je ne connais pas .

                On ne va pas refaire le débat , voici ma position : le réchauffement depuis quelques décennies est du au soleil et le refroidissement qui commence est du également au soleil. Les GES n’y sont pour rien .
                Non les calculs ne tiennent pas compte des effets indirects du soleil ( nuages par ex) c’est pourquoi les prédictions du GIEC sont fausses.

                La réalité du terrain vous donne déjà tord et cela va s’accentuer.
                Vous pouvez comme dit NINJA commencer à chercher des excuses pour essayer de masquer votre plantage à venir , je vous aide ( el nina , volcan , refroidissement du au réchauffement etc etc … ) .

                Un jour vous devrez ouvrir les yeux . Ce jour la , mettez des lunettes soleil .

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                • Ne vous inquiétez pas pour mes yeux, ils sont grands ouverts et m’ont permis de lire certainement plus de chose sur la réalité du terrain.

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    • Doute ou pas, G.Debord avait vu juste, ce quasi JerrySpringerShow climatique c’est offrir de la distraction pour que rien ne change; c’est occuper la scène médiatique et peser dans les débats. Ce dernier point c’était également la doctrine affichée du staff de Sarkozy.

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  3. Encore une trouvaille :
    Conclusion
    Les Figures 1 à 4 fournissent un message radicalement diffèrent de celui proposé par le GIEC. Le Soleil a certainement contribué significativement aux changements climatiques, et continuera à le faire. Après avoir noté que ni le CO2 ni d’autres gaz à effet de serre, qu’ils soient d’origine naturelle ou anthropique, ne peuvent être la cause, ou la seule cause, des changements du climat global, Quinn (2010) a écrit : « Les preuves indiquent que le réchauffement global est lié étroitement à une vaste gamme de phénomènes solaires et terrestres, depuis les tempêtes magnétiques et les fluctuations du vent solaire jusqu’aux mouvements du noyau terrestre. Les modifications des champs magnétiques du Soleil et de la Terre, les changements dans l’orientation et le taux de rotation de la Terre, aussi bien que les effets gravitationnels associés aux mouvements relatifs du barycentre de la Terre, du Soleil, de la Lune et des autres planètes ont tous des rôles clés. Il est clair que des interactions existent entre ces paramètres et l’Anomalie de Température Globale sur trois échelles de temps ».
    [ 1] L’auteur Nicola SCAFETTA
    Nicola Scafetta est diplômé en physique de l’Université de Pise (Italie) et a reçu son Ph.D. en mécanique statistique et systèmes complexes à l’Université du North Texas (USA) en 2001. En 2002 il s’est installé à l’Université de Duke et collabore depuis à l’Active Cavity Radiometer Irradiance Monitor (ACRIM) sur divers projets concernant les dynamiques solaires et les interactions solaire-climat. Il suggère actuellement que le climat est influencé par un élément naturel significatif qui apparaît réglé par des harmoniques solaires et astronomiques que les modèles climatiques actuels ne prennent pas en compte.
    Source : Contribution de Nicolas Scaffeta pour
    « What will happen during a new Maunder Minimum ? « , Climate dialog. On y trouvera également la liste des références citées par l’auteur.

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    • Hou-là… ne parlez pas de Scafetta malheureux ! Vous allez avoir droit à un procès pour hérésie caractérisée. Ici Scafetta est un clown qui ne connaît rien à rien. Un incompétent notoire à la solde des pétroliers.
      Personnellement, je ne suis ni pour, ni contre, n’étant pas capable avec certitude de discerner le vrai du faux. Je pense que beaucoup de gens sont dans la même situation, certains ne le sachant pas vraiment, car s’imaginant avoir tout compris sur tout.
      Otto Weiss, proposant le même genre d’analyse (je suis approximatif) a une meilleure presse, mais c’est tout juste. Ce dernier n’a pas relevé dans l’analyse spectrale des données de températures disponibles, l’influence d’un paramètre linéaire comme l’augmentation du taux de CO2.
      Bref, je n’insiste pas, je dis juste que ça va « chauffer » si on cite Scafetta 😉

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    • Scaffeta n’avance aucune explication physique pour sa théorie. Il n’explique pas les phénomènes par lesquels les paramètres orbitaux des différents planètes du système solaire influencent le climat terrestre. Il corrèle simplement certains paramètres climatiques avec des paramètres orbitaux, mais corrélation n’est pas causalité. Pour rester dans les corrélations climatiques, le pastafarisme assure que le réchauffement climatique est causé par la disparition des pirates, et effectivement l’augmentation des températures est très bien corrélée avec la diminution de la population de pirates.

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      • Il y a un biais, en parlant de pirate, nulle mention de leur qualité. Les sceptiques vont y voir un refroidissement à venir : le nombre de pirates informatique à probablement explosé depuis quelques années.

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            • C’est l’inverse Ghtuz . Et puis en s’en fout en fait.
              Si j’ai bien compris , Scarfetta ne vous semble pas crédible comme chercheur , c’est bien ça? ok j’en prends acte .
              Et comme dit Ninja , je n’ai pas envie de finir brulé en tant qu’hérétique donc je ne parlerai plus de lui.
              Phil

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              • Je parlais des pirates, et oui : OSEF.
                Scafetta à sorti un truc qui a été debunked depuis (avec R.Spencer, ils adorent superposer des [morceaux de] courbes), libre à vous de répéter les mêmes conclusions erronées.
                Vous voulez un lien que vous ne lirez probablement pas parce que ça ne correspond pas à votre vision des choses ? En voici un générique : http://www.realclimate.org/?s=scafetta prenez acte en effet des noms de vos chefs de rayons, ça évitera les crispations.

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                • Ha si GHTUZ , je lirai . C’est aussi pour avoir un avis contraire et m’instruire que je viens sur ce site. Donc oui je le lirai.
                  Phil

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              • @Phil « Si j’ai bien compris, Scarfetta ne vous semble pas crédible comme chercheur , c’est bien ça? »

                Personnellement je n’ai aucun avis sur la question, je ne connais pas ses travaux en dehors de cette théorie (il me semble que c’est un statisticien, donc je présume que l’essentiel de ses publications sont sur ce sujet).

                Mais quelque soit l’auteur de cette théorie, le problème c’est qu’elle n’explique rien, elle corrèle.

                Après je peux avoir une méconnaissance profonde de la manière dont les « effets gravitationnels associés aux mouvements relatifs du barycentre de la Terre, du Soleil, de la Lune et des autres planètes ont tous des rôles clés ». Si vous en maitrisez les détails, pouvez m’expliquer les phénomènes physiques en cause? Il parle essentiellement d’une mise en « phase » des cycles naturels climatiques avec les paramètres orbitaux des planètes, mais quelle phénomène joue la courroie de transmission ? La courbure de l’espace temps fait glisser les masses d’eau des océans? Les gravitons 🙂 interagissent avec les photons dans l’atmosphère?

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  4. Ben j’ai lu . C’est un article du 15/12/2011 qui ne concerne donc pas cette publication de SCARFETTA de 2014. Ou alors il y a eu répétition.
    Phil .

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    • Scarfetta change de fréquence de cycle à chaque publication : 11ans et 22ans en 2007, 20ans et 60ans en 2010, il reprend tout ça dans sa publie de 2014 en ajoutant quand même un cycle de 9.1ans pour la route. Et de toute manière il explique la même théorie au fil du temps, donc les limites de ses travaux démontrées sur le lien de Ghtuz en 2011 sont parfaitement valables pour sa publie de 2014, notamment celui-ci : http://www.realclimate.org/index.php/archives/2011/08/an-exercise-about-meaningful-numbers-examples-from-celestial-attribution-studies/

      Ne balayez pas ces arguments d’un revers de la main, expliquez nous plutôt pourquoi le travail de Scarfetta ne se limite pas à la décomposition de courbes chaotiques de températures jusqu’à trouver des fréquences identiques dans les cycles stellaires ?
      En cherchant bien, tout peut-être corrélé avec n’importe quoi. Expliquez nous plutôt comment cette corrélation se traduit en causalité dans la réalité vraie.

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      • Hector , je ne balaie pas ces arguments d’un revers de main . Je trouve un article , je vous le soumets pour avoir votre avis . Je ne suis pas dans la tête de Scarfetta et je n’ai pas ses compétences mathématique . Je suis juste étonné que vous rejetiez comme cela le travail d’un grand chercheur .J’ai maintenant votre avis à moi de l’intégrer dans ma réflexion.

        J’ai hâte de voir le bilan des t° mondiales de mai maintenant que el Nina est fini et que les GES n’ont jamais étaient aussi concentrés dans l’atmosphère. Je me demande de combien de degrés nous sommes au dessus de 2016. J’ai vraiment hâte de lire ça. Je sent que Ghtuz va encore me sortir une fumeuse théorie.
        Phil

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        • « Je suis juste étonné que vous rejetiez comme cela le travail d’un grand chercheur »
          Nous ne sommes juste pas étonné que vous nous soumettiez Scafetta comme preuve naturelle intangible du réchauffement. 🙂
          Tout est cycle… mais ça ne rentre pas au delà de vos narines.

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        • Je ne rejette pas le travail de ce « grand chercheur ». Je ne dit pas que les corrélations n’existent pas, je m’étonne simplement de l’absence d’une description des phénomènes responsables de cette corrélation. Je rêve, mais s’il pouvait en plus quantifier tout ça…

          Vous semblez faire partie des tenants de cette théorie céleste (cf. vos nombreux posts sur le rôle du soleil), je présume donc que vous en connaissez d’avantage que moi sur cette thématique. C’est pour cela que je vous demande s’il existe autre chose qu’un simple pool de corrélations pour mettre en avant cette relation de cause à effet entre équilibre céleste et climat, mais encore une fois vous détournez le débat sur les températures à court terme, la Nina et les théories de Ghtuz, bref partout sauf sur les travaux de Scarfetta

          Pourriez-vous donc nous expliquer les phénomènes à l’œuvre dans la théorie de Scarfetta ? Sans ces éléments, et même si cette corrélation est publié par un « grand chercheur », elle ne vaut pas mieux que les travaux des pastafariens. Je le répète mais corrélation n’est pas causalité. Vous pouvez corréler tout ce que vous voulez, cela reste des maths (assez mal faites si l’on en croit real climate) tant que l’on ne va pas plus loin.

          Vous trouvez logique que lorsque l’on vous avance, à 0.01w/m² prés, la contribution du soleil dans le bilan radiatif de la terre, vous nous dites que c’est du bullshit, qu’on y connait rien sur le rôle du soleil ect… Mais quand un chercheur pond un papier basé sur de simples corrélations et sans aucune trace de la moindre explication des phénomènes en jeu, vous le considérez comme une alternative crédible à l’ensemble des travaux sur le RCA. Votre logique me dépasse.

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  5. Pas besoin d’un long discours pour comprendre ma logique:

    Comme nous le montre le schéma ci-dessous l’évolution de la température suit l’évolution de la constante solaire. De 1645 à 1715, lors du minimum de Maunder, aussi bien la constante solaire que la température étaient basses. La constante solaire avait baissé de 0,25 %. Ceci c’est reproduit de 1795 à 1830 pendant le minimum de Dalton.

    L’évolution de 1611 à 1980 de la constante solaire et de la température de
    l’hémisphère Nord suivant la moyenne de 1960-1990. Donnée de la NOAA

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    • La question concerne, en gros, la relation climat terrestre / « barycentre du système solaire », et vous me répondez par l’irradiance solaire. Vous faites dans le troll en détournant encore une fois le sujet ou vous ne voyez aucune différence entre les deux sujets? Je suis désolé mais je ne comprends toujours pas mieux les travaux de ce « grand chercheur » de Scarfetta avec votre réponse.

      Et votre graphique, il donne quoi avec la partie tronquée 1972 – 2017?

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      • @Ghtuz
        Merci, cela répond à ma question.

        @Phil
        Vous nous dites à tour de bras que le soleil est monitoré h24 et à juste titre. Et puis sans frémir vous nous sortez un graph qui s’arrête en 1971… Cela ne vous questionne pas sur l’honnêteté et l’intégrité de l’auteur du graphique?

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  6. Ca y est j’ai compris : tout ce qui ne va pas dans votre sens et malhonnête ou erroné scientifiquement .
    Votre seul problème : la réalité climatique actuel est en total contradiction avec la hausse des GES.
    Rien que pour ça vous devriez etre plus humbles et vous forcer à avoir une autre approche du problème. Vous partez donc sur de fameuses théories fumeuses pour essayer de justifier l’injustifiable.
    Classement en concentration de GES :
    1e – 2018
    2e – 2017
    3e – 2016
    Classement en température :
    1e – 2016
    2e – 2017
    3e – 2018
    C’est en total contradiction avec vos théories . Faut revoir votre copie et vite car la réalité vous donne tord et avec l’entement le ridicule surgit.
    Je suis peiné pour Hector car il semblait pourtant très intelligeant , je suis peiné aussi pour Gthuz qui ne comprends toujours pas qu’il existe autre chose que l’irradience pour mesurer l’activité solaire . Vous me faite penser aux constructeurs du Titanic , non il ne coulera pas , nos calculs le démontre …. on a vu le résultat.

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    • @Phil

      Je me moque du court terme, je n’ai jamais débattu sur ces questions de records ou de tendances à 3ans. Ce n’est pas très important pour le RCA, la décennie semble une période plus adaptée pour commencer a y voir quelque chose, trois décennies et on arrive à se sortie relèvement bien de la variabilité naturelle.
      Vous vous détournez encore une fois du thème du débat en nous sortant un top 3.
      J’ai plutôt l’impression qu’il n’existe simplement aucun phénomène connu permettant de soutenir une quelconque influence de la place de des planètes dans l’espace ou des rayons cosmiques sur le climat terrestre et encore moins pour le quantifier.
      Pour le moment, la science « réchauffiste » (enfin 97% des papiers) arrive à établir des corrélations, à expliquer globalement les phénomènes physico-chimiques fondamentaux des différents forçages et arrive à quantifier, puis modéliser assez correctement leurs interactions. Vous êtes convaincu que toute cette connaissance est fausse et faites confiance à quelques corrélations pour vous rassurer. Vous êtes libre de penser que c’est la réalité, elle me semble juste très improbable.

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    • « Vous me faite penser aux constructeurs du Titanic , non il ne coulera pas , nos calculs le démontre …. on a vu le résultat. »
      Les constructeurs avaient simplement raison. Par contre, ils n’ont pas eut à faire ni le casting de l’équipage, ni même le plan de navigation.

      Par contre, c’est quoi pour vous « mesurer l’activité solaire » pouvant directement affecter l’énergie reçue par notre planète ? Histoire qu’on sache un peu mieux ce que vous avez dans le récipient qui vous sert de tête.

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  7. Pour information, les satellites ne voient toujours pas la moindre augmentation au niveau de l’anomalie mondiale bien que la Niña soit terminée et que le taux de CO2 continue d’augmenter. Ça continue de descendre légèrement même.
    +0,18°C par rapport à la période 1981-2010, c’est pas beaucoup quand même.

    « L’emballement » n’est donc pas pour tout de suite. Je veux bien une explication par contre. D’avance merci.

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        • Vous croyez beaucoup. Mais comme vous êtes, avec Phil, très visuels, j’ai estimé que ça causerai mieux.
          Le graphe rend compte de janvier à janvier, puisque ces évènement sont généralement à leur plein à cette période, juste une question de lisibilité… sinon, allez directement sur cette page : http://ggweather.com/enso/oni.htm

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          • Je préfère être prudent, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
            Vous prétendez faire des efforts de compréhension, certes, mais êtes vous si sûr d’avoir bien compris ?
            Je ne me souviens pas que vous aviez prévu que l’anomalie allait redescendre fortement après le El Niño 2016, et c’est pourtant ce qu’elle à fait.
            Au mieux, vos prévisions de remontée des températures ont un peu de retard à l’allumage, au pire il y a plein de choses qui vous ont échappé dans vos lecture ou alors vous en avez négligé d’autres.
            On va continuer à observer. Il y aura bien des mois où ça va remonter un peu, mais il va falloir attendre un certains temps avant de savoir vraiment.

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            • Vous, prudent ? Quand je vous lis vous attendre à un retour à la normale un mois ou deux (c’est même de trop) à peine après un la Niña et que vous attribuez la hausse des température à un el Niño jusqu’à 2 ans après son apparition… bref. Je n’ai rien avancé sur l’ampleur de la baisse, bien malin celui qui peut prévoir; j’ai toutefois avancé que ça pouvait effectivement même bien chuter (sans forcément l’aide de cet épisode ENSO) si le Mont Angung s’était mis à péter un bon coup.

              « On va continuer à observer. Il y aura bien des mois où ça va remonter un peu, mais il va falloir attendre un certains temps avant de savoir vraiment. »
              Apès la puis le beau temps… et inversement, n’est-ce pas ? C’est de la vraie science, ça. Oui, il faut toujours attendre, depuis le temps que vous le répétez inlassablement.

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            • Non Ninja, la baisse des températures était largement prévisible.
              Voici quelques faits incontestables :
              1 Le Met Office avait prévu en janvier 2017 que 2017 serait la 3e année la plus chaude derrière 2016 et 2015 et cela a été le cas.
              2 Cette baisse est toute relative, car jamais la température n’a été aussi élevée avec un Pacifique aussi froid.
              3 Les sceptiques ne s’attendaient pas, avant 2016, à ce que le record soit battu de manière aussi nette.

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  8. NINJA : ils vont dire que ton satellite est malhonnête.
    Pas trop d’en coup Ninja : un retour à la raison scientifique peut être perturbant psychologiquement pour ces rechauffistes .
    Je ne voudrais pas qu’ils prennent un coup de soleil 🙂

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  9. Tiens donc il y a censure maintenant sur ce site …..
    La prochaine étape sera le mensonge.
    Au mieux cela s’appelle une manipulation scientifique .
    Au pire cela s’appelle une dictature.
    Johan est ce un aveu de faiblesse intellectuel ?

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    • Une explication concernant la modération de ce blog.
      1 Les commentaires sont publiés sans modération quand l’auteur a déjà été approuvé une fois.
      2 Si malgré cette approbation initiale, un commentaire est placé en modération, c’est que le nom de l’auteur n’est pas indiqué (dans ce cas il est référencé comme « quelqu’un ») ou parce qu’un graphique ou un lien d’un format particulier nécessite une validation de ma part. Ne me demandez pas pourquoi.
      3 Quand un commentaire est placé en attente, je dois le valider manuellement. Cela signifie que si je ne suis pas près d’un ordinateur ou d’un portable, il reste en attente. Si je suis en train de dormir, la validation peut prendre quelque temps…
      4 Je supprime, mais c’est très rare, les commentaires qui contiennent des propos insultants, totalement incohérents ou qui relèvent du foutage de gueule délibéré.
      5 Je suis parfois perplexe quand des commentaires sont à la frontière de l’insulte, mêlant argumentation et attaque personnelle. Je suis favorable à des échanges en toute franchise mais vous comprendrez que j’ai quand même une certaine responsabilité quand aux propos qui sont tenus sur mon blog.
      6 Au final, la modération est assez light, sans doute trop au goût de certains.Il est possible de poster des graphiques, ce qui n’est pas possible sur tous les sites.

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      • Oui Johan . J’ai cru que mes posts étaient censurés ce qui n’était pas le cas en réalité . J’en profite pour justement vous remercier de la libre publication sur ce site malgré des points de vue divergeants.
        Bonne journée

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  10. Entre 1998 et 2018 on est passé de 360 à 410 ppm, on a dû émettre près de la moitié de toutes les émissions anthropiques depuis 150 ans, et la température est montée de près de 0°…
    Mais ça doit vouloir dire que la température aurait dû baisser franchement, mais qu’elle a stagné à cause du CO2. Quand ça va reprendre, là ça va chauffer… (quand au fait ?).
    Et puis, si ça baisse à cause du soleil, ça va super-chauffer à partir de 2100.
    Bref, c’est une histoire sans fin.

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    • NINJA : « Entre 1998 et 2018 on est passé de 360 à 410 ppm, on a dû émettre près de la moitié de toutes les émissions anthropiques depuis 150 ans, et la température est montée de près de 0°… » ……. Tellement vrai Ninja. A leur place , rien que pour ça j,’arrêterai de défendre une théorie qui n’est plus en phase avec la réalité.

      Gthuz ; « Suivez votre bon sens : attendez. » Ca y est , Gthuz commence à douter , il demande d’attendre car le présent lui donne tord , le futur sera encore pire.

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      • Ça fait plus de 30 ans qu’on attend la catastrophe, les réfugiés climatiques, la montée perceptible des eaux, etc…
        Donc dès qu’il y a un cyclone, un peu trop de neige, un peu trop de pluie, un peu trop de sécheresse, un peu trop de chaud, un peu trop de froid ou que sais-je, on nous dit que ça y est, l’apocalypse arrive, mais qu’il est encore presque temps si on fait des gros efforts (comme si la petite France allait changer le cours du reste du monde…). En scrutant d’un peu plus près les évènement du passé, on voit bien qu’aucun de ces évènements n’est anormal.
        Donc oui, on est habitué, on va attendre.
        2 scénarios possibles à court terme selon le profane que je suis : (même les profanes ont le droit d’avoir des avis)
        – L’anomalie remonte assez clairement d’ici à 2020-2021 hors concours d’un gros El Niño, et là je me poserai plus de questions quant à l’influence du CO2. Encore faudra-t-il démontrer sans ambiguïté que l’accumulation est bien due à l’homme et que le taux était bien stable auparavant.
        – Ça continue sur une pente descendante, même faible, pendant 2-3 années (ce qui me semble le plus probable, mais c’est un avis de profane), et là étant rendus à 415 ppm, ça ne validera pas vraiment les thèses des plus alarmistes.

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        • Je rappelle une nouvelle fois mais cela n’a pas l’air de vous intéresser :
          Le rythme du réchauffement est de 0.018°C par an. La variabilité naturelle c’est 0.2°C environ. Donc même pendant 10 ans, la variabilité naturelle peut masquer le réchauffement lié au CO2. Mais elle peut aussi le doper. C’est d’ailleurs ce qui pourrait se passer dans les prochaines années si la variabilité de long terme dans le Pacifique change de tendance. Ce sont des phénomène bien connus et validés par la communauté scientifique. Libre à vous d’en attendre la confirmation.

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          • C’est peine perdue. Il ne veulent pas le savoir. Seul compte l’avis contraire et d’en déverser la moindre falsification ad nauseam dans l’espce visuel à leur disposition. Et quand ça n’ira pas dans le sens désiré : il faut attendre que ça y revienne.

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            • Ne t’inquiète pas, pour ma part j’ai bien compris que vous n’aviez aucun doute ici. Vous avez ici une prétention infinie, celle d’avoir tout compris en vous abreuvant là où ça correspond à votre vision des choses.
              Ce qui est inquiétant c’est l’intolérance exprimée par les convaincus alarmistes comme toi, Jack et d’autres.
              Enfin vous avez toujours réponse à tout en expliquant que si c’est pas pour demain, ce sera pour dans 1 an, dans 5 ans, dans 10 ans, dans 50 ans, dans 100 ans ou 1000 ans. Comme ça vous avez toujours raison. Imparable même.
              Résolution : je vais me gendarmer pour limiter fortement mes petites interventions ici (ça vous fera des vacances en plus. Et tu peux m’envoyer une vanne pourrie 😉 ).
              Allez, je m’y colle !

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