Climat

Accélération de la perte de glace en Antarctique

La perte de masse totale de l’Antarctique est aujourd’hui six fois plus rapide qu’il y a quarante ans, d’après une étude parue dans la revue Pnas. La fragilité de l’Antarctique de l’Ouest est confirmée, mais attention, la contribution du voisin de l’Est,  réputé plus stable, est loin d’être négligeable.

Une nouvelle étude dirigée par Eric Rignot propose la plus longue évaluation de la masse totale de l’Antarctique réalisée à ce jour, sur quatre décennies. Dix-huit régions de l’Antarctique ont été étudiées, comprenant 176 bassins. Pour cela, les scientifiques ont utilisé des données fournies par des photographies aériennes prises par des avions (opération IceBridge de la Nasa), l’interférométrie radar par satellite et les images satellite Landsat.

Le rythme de la fonte a considérablement augmenté au cours des quatre décennies. Les différentes données ont permis de déterminer qu’entre 1979 et 1990, l’Antarctique avait perdu en moyenne 40 milliards de tonnes de masse glaciaire par an. Entre 2009 et 2017, ce sont 252 milliards de tonnes chaque année qui ont disparu.

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Balance de masse de glace de l’Antarctique. Source : Rignot et al (2019)/ Pnas.

L’évolution de la perte de masse totale est impressionnante sur les 40 dernières années pour l’Antarctique pris dans son ensemble. La perte est 6 fois plus importante sur 2009-2017 que sur 1979-1990 :

  • 1979-1990 : 40 ± 9 Gt /an
  • 1989-2000 : 50 ± 14 Gt /an
  • 1999-2009 : 166 ± 18 Gt /an
  • 2009-2017 : 252 ± 26 Gt /an

Sur la période 2009-2017, l’Antarctique de l’Ouest représente à lui seul 63% de la perte totale (159 ± 8 Gt / an), l’Antarctique de l’Est 20% (51 ± 13 Gt / an) et la Péninsule 17% (42 ± 5 Gt / an).

La contribution de l’Antarctique à l’élévation du niveau de la mer s’est établie en moyenne à 3,6 ± 0,5 mm par décennie, avec un cumul de 14,0 ± 2,0 mm depuis 1979, dont 6,9 ± 0,6 mm de l’Antarctique occidental, 4,4 ± 0,9 mm de l’Antarctique oriental et 2,5 ± 0,4 mm de la Péninsule.

Les secteurs de la mer Amundsen / Bellingshausen, en Antarctique de l’Ouest, et de la Terre de Wilkes, en Antarctique de l’Est sont en première ligne.

On sait que la région de l’Antarctique de l’ouest est particulièrement vulnérable à la fonte car elle est principalement constituée de glaciers reposant sur des roches situées sous le niveau de la mer.

La perte de masse s’est concentrée dans les zones les plus proches des eaux profondes circumpolaires (CDW) chaudes et salées. Le renforcement des vents d’ouest poussant les CDW vers l’Antarctique pour faire fondre les glaces flottantes. Au cours des décennies à venir, les vents d’ouest polaires pousseront de plus en plus les eaux profondes circumpolaires vers les glaciers.

L’intrusion d’eau profonde circumpolaire chaude fait fondre les plateformes de glace, surtout dans les régions d’Amundsen / Bellingshausen en Antarctique de l’Ouest. Ce qui a pour effet de réduire les contreforts des glaciers, d’où un écoulement plus rapide.

Dans la région d’Amundsen, les oscillations décennales du Pacifique modulent le transfert de chaleur dans l’océan et la perte de glacier qui en découle, ce qui explique la perte plus importante enregistrée en 2002-2009, suivie d’une perte plus faible en 2010-2016.

Les fluctuations de température dans la mer Amundsen relativement chaude (~ 0,5-1 ° C) entraînent des variations dans le rythme de fonte plus importantes que celles qui se produisent le long de certaines parties du littoral antarctique où les températures océaniques profondes sont inférieures (~ -2 ° C).

L’une des principales conclusions de l’enquête est la contribution de l’Antarctique de l’Est à la perte totale de masse de glace au cours des dernières décennies. Le secteur de la Terre de Wilkes est un acteur important de la perte de masse depuis les années 1980. Cette région est probablement plus sensible au changement climatique qu’on ne le supposait traditionnellement, or elle contient encore plus de glace que l’Antarctique de l’Ouest et la péninsule Antarctique.

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Séries chronologiques d’anomalies cumulées dans les zones Surface mass balance (SMB, bleu), l’écoulement de glace (D, rouge) et la masse totale (M, violet) avec des barres d’erreur en milliards de tonnes pour (A) l’Antarctique occidental, (B) l’Antarctique oriental, (C) Péninsule Antarctique) et (D) Antarctique, avec une perte de masse moyenne en milliards de tonnes par an et une accélération en milliards de tonnes par an et par décennie pour la période de 1979 à 2017. Source: Rignot et al (2019)/PNAS.

Si les données publiées dans l’étude de Pnas montrent une accélération de la perte de masse de l’Antarctique, les chiffres d’élévation du niveau de la mer sont encore modestes en comparaison de ce qui pourrait arriver d’ici la fin du siècle.

Il faudra attendre 2060 pour savoir à quel point le niveau de la mer augmentera. Deux mécanismes pourraient avoir un impact majeur sur la vaste calotte de glace : l’hydrofracturation et l’effondrement des falaises.

Il ne suffirait que d’un petit réchauffement atmosphérique pour augmenter considérablement la surface concernée par la fonte et les précipitations d’été. Les plateformes peuvent être déstabilisées par le dessus en raison des infiltrations à l’origine de crevasses.

Cette fonte des plateformes laisse de larges pans de la côte antarctique avec des falaises de près de 100 mètres de haut exposées à l’océan et susceptibles de s’écrouler. Une fonte totale des plateformes favorisée par le réchauffement de surface placerait ces falaises en première ligne avec un risque accru d’effondrement.

98 réponses »

  1. Le problème, c’est qu’une bonne partie des côtes de l’antarctique-est se situent vers le cercle polaire, c’est à dire, bien plus éloignées du pôle que ne l’est l’antarctique-ouest. La plateforme d’Amery est déjà touchée alors qu’elle bloque l’écoulement de plusieurs glaciers massifs de la région _ notamment le glacier Lambert, le plus vaste du monde, qui draine à lui seul 8% de la calotte antarctique.

    Au passage, la banquise fait elle aussi triste mine, même s’il est trop tôt pour savoir si un record absolu de fonte sera enregistré.

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      • Oui, parce que l’étude porte sur 4 glaciers de la zone mais pas sur la plateforme elle même. Ces glaciers sont encore relativement épargnés, mais la plateforme connaît des épisodes de fonte en surface et par le dessous. Je crains les conséquences à long terme…

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  2. Vous faites des scenarios de cinéma , de l’auto catastrophisme à force de regarder toujours les mêmes choses , le climat de la planète n’a jamais été stable et pourtant nous sommes la …..

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  3. Tiens donc , on ne parle plus de l’arctique ? normal il se porte bien ! Faut donc parler de l’antarctique et quand ça ira bien en antarctique faudra se casser la tête pour trouver autre chose , voir se taire en attendant que ça aille mal.

    Concernant l’atarctique le timing est parfait : attendons le bon moment pour en parler , c’est clair sur ce graffe :

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    • Je viens de voir sur mon article précédent votre commentaire sur les écolos, une secte dites- vous qui fait de la propagande. Vous faites même le parallèle diffamatoire avec une secte des années 80 appelant au suicide collectif. Inutile de continuer à poster ici.

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    • @solariste: menteur! L’arctique ne se porte pas bien: le graphe que vous montrez compare la superficie de 2018 à la moyenne des 10 dernières années et on voit que 2018, sans montrer de décrochage fort, est plutôt en dessous (au point de sortir de l’intervalle de confiance en août avec un déficit max de 800 millions de Km2, soit « juste » une fois et demie la taille de la France métropolitaine, excusez du peu…

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      • En fait c’est pire que ça même: ce sont les records décennaux qui sont montrés (pas la déviation standard), ce qui signifie que 2018 a approché ou battu les records de fonte provisoirement en mars et juin, puis plus largement en août. Ah oui, la glace se porte super bien!

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      • Excusez moi, j’ai écrit gaffe au lieu de graffe, je ne voulais pas mettre en doute votre sérieux, même si nous ne sommes pas d’accord. Qui dévie le rayonnement cosmique, les sunspots ou l’irradience ? Ceux sont les sunspots. Faut regarder la cause et non une autre conséquence de la cause. Regardez les sunspots.

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      • Nous sommes dans la moyenne des 10 dernières années, ça ne descend plus et ça commence à remonter. Et à l’avenir ça va continuer à s’étendre. Regardez le graphe calmement, peut être que vous y verrez la tendance de fond.

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      • Maignal, permettez-moi de rectifier; 800 000 km² au lieu de 800 millions de km². Ce qui ne change rien à la justesse de votre propos. Je pense que Solariste n’a pas lu votre commentaire avec l’attention nécessaire.

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    • Vous n’avez pas répondu. Je vous repose la question : que voyez vous ?

      Et puis concernant les rayons cosmiques, votre graphique est bidon, tiré de votre propagandiste joker dès que vous êtes en difficulté. Sa réinterprétation des températures comparée aux rayons cosmiques, en bas, est grotesque. A voir son graphique les temp sont en baisse. Voilà du non bidonné :

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        • Oui c’est radiosonde mais peut importe avec son 2e graphique la tendance des température est quasi à la baisse. Si on y réfléchit 2 secondes il démontre l’inverse de ce qu’il croit démontrer. En tout cas c’est très tiré par les cheveux.

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          • hausse constante des GES depuis 2016 et baisse des t° depuis 2016 mais ceux sont les GES qui modifient le climat : je pense sincèrement que c’est ça qui est tiré par les cheveux.

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            • « hausse constante des GES depuis 2016 et baisse des t° depuis 2016 » => donc deux ans! mais deux ans ce n’est pas une tendance en climatologie, ce n’est même pas l’épaisseur du trait… et quand on regarde à 30ans (qui permet « d’effacer » la variabilité du système) ce n’est pas la même tendance.

              Par contre que le nombre de sunspot soit décorrélé depuis les années 60 d’avec l’évolution de la température ne vous dérange pas…
              La paille, la poutre, toussatoussa

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              • Hausse constante des GES depuis des décennies (pas seulement depuis 2016). Hausse constante de l’énergie contenue dans la biosphère si on fait la somme océans+terres. Solariste, vous êtes seul et désolant, au raz du sol.

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                • Parmentié , vous défendez vos théories nouvelles avec de plus en plus d’agressivité et de moins en moins d’arguments , normal puisque la réalité du climat vous donne de moins en moins raison.

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                • Solariste, il ne s’agit pas d’agressivité:

                  Soli, soli, soli,

                  Au seul soleil de la Terre.

                  Je faisais un simple jeu de mot avec Solariste, seul, désolant et sol.

                  Comme vous le constatez, il ne s’agit pas d’agressivité mais de mépris. Mais il semble que vous ne l’ayez pas compris!

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                • « attendons donc la suite mais je suis confiant »

                  C’est ça, on va attendre et le moment venu on vous mettra le nez dans votre caca présent, il suffit d’être un peu patient.

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    • @solariste: vous devriez vraiment faire attention aux graphes que vous partagez, ça fait plusieurs fois de suite qu’ils montrent l’inverse de ce que vous racontez! C’était le cas sur la banquise arctique, c’est aussi le cas à propos des rayons cosmiques. Sur la figure que vous montrez, on peut lire nettement « corr. = -0,31 ». Alors, je sais que vous n’êtes pas scientifiques et que les stats, ce n’est vraiment pas votre truc, mais une corrélation entre 2 phénomènes est d’autant plus faible qu’elle est proche de 0 et d’autant plus forte qu’elle est proche de -1 ou +1. Là, clairement, la corrélation n’est pas bonne. Elle n’est pas nulle, mais ce n’est pas ça qui explique l’essentiel des fluctuations du climat.

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  4. Johan votre gaffe est bien mais il te tiens compte que de lirradience. Le climat est influencé par les sunspot et non pas par lirradience. Il est certain qu’en prenant les mauvaises données….

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  5. Hector , cette courbe est tout à fait normale , j’y vois un lien clair entre sunspots et t° . Il y a une inertie du système couplée à un el nino puissant jusqu’en fin 2016. C’est pourquoi les températures commencent à descendre que depuis début 2017. Couvrez vous , il va faire froid.

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    • @solariste: mais quelle durée cette inertie couvre-t-elle? Parce que ça fait 40 ans que le nombre de tâches solaires (c’est ainsi qu’on dit en français) diminue, et que la température augmente. Il y aurait donc un décalage de, disons, 30 ans si on admet votre hypothèse (qui ne repose d’ailleurs sur rien du tout) selon laquelle le el nino de 2016 brouille le signal. Mais dans ce cas, comment se fait-il que la température fut stable dans les années 60 jusqu’au milieu des années 70, alors que le nombre de tâches solaires augmentait fortement 30 ans auparavant? ça ne colle pas avec votre théorie. Une explication?

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      • … Et comment se fait-il que la température mondiale ait fortement grimpé entre les années 1910-1940 alors que le pic d’activité solaire des années 1900 fut très faible? (voir le graphe de Johan).

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        • C’est le cycle de 60 ans, on est dans le haut de la vague… d’aileurs avec un peu d’effort, le Christ serait apparu dans des conditions proche du 0 absolu.

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          • Même avec le cycle de 60 ans, ça ne marche pas… ceci dit, j’avais déjà eu l’occasion d’expliquer au non regretté Ninja que si on veut vraiment trouver des cycles, même dans un échantillon des plus merdiques, on y arrive. C’est la force de l’analyse de Fourier, d’ailleurs: on peut décomposer n’importe quel signal en sinusoïdes. À tel point que l’analyse des clichés de diffraction de cristaux permet de remonter à la structure exacte de la molécule composant le cristal. Ou qu’on peut transcrire un visage humain en sinusoïdes bidimentionnelles. Du coup, n’importe quel étudiant en maths peut prendre la courbe des températures, ou de la pluviométrie, ou de l’insolation et la décomposer en divers cycles. Et chacun obtiendra des résultats différents, sans qu’on sache lequel (à supposer qu’il y en ait un) a un sens en climatologie.

            Mais voilà, des petits malins climatosceptiques ont décidé de retenir la solution la plus simple et ont décrété qu’ils avaient découvert des cycles de 250 ans, 60 ans et 20 ans, je crois. Et ceux qui ne savent pas comment fonctionne l’analyse de Fourier ont l’impression que c’est un résultat indiscutable, contenant en lui toute l’objectivité des mathématiques. Alors il faut leur expliquer comment ça marche. Mais ils sont dur de la feuille, les bougres…

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            • « Tout est cyclique », c’est d’une religiosité… d’ailleurs ça me rapelle que d’autres poussent le fun avec du bruit rose : https://journals.aps.org/prl/abstract/10.1103/PhysRevLett.121.108701

              Enfin c’était surtout pour dire que puisque ça devrait se refroidir à partir de maintenant, j’imagine l’accélération qu’il y a eu pour arriver au pic actuel avec quand même une augmentation d’environ +0.8°C ces 120 dernières années pour que ça colle sur un graphe.

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            • Les petits malins climatosceptiques ont décidés de prendre la solution la plus simple : c’est pourquoi ils défendent tout simplement les causes des cycles climatiques passés .
              Ce qui est nouveau par contre c’est la grande théorie des réchauffistes matheux , qui n’a jamais était démontrée par les faits.

              Maignial :
              « Du coup, n’importe quel étudiant en maths peut prendre la courbe des températures, ou de la pluviométrie, ou de l’insolation et la décomposer en divers cycles. Et chacun obtiendra des résultats différents, sans qu’on sache lequel (à supposer qu’il y en ait un) a un sens en climatologie.  » Alors la on est parfaitement d’accord avec vous Maigniale et c’est exactement ce que je reproche à vos pompeuses théories à savoir : votre crosse de hockey qui a mis en corrélation GES et hausse de t° .

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      • Maignial :(qui ne repose d’ailleurs sur rien du tout) : faux !! sur le climat passé qui a toujours était façonné par les courants , les volcans et le rayonnement cosmique et donc les sunspots !

        Souvenez vous du minimum de Maunder par exemple.
        le minimum de Maunder est très bien documenté.

        Mais peut être que pour vous le minimum de Maunder ou de Dalton est du au GES et non à l’activité solaire …..

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        • Ah… Comme par le passé, avec vous, il va falloir que je repasse vous clarifier des points qui étaient pourtant clair dans mon énoncé, mais que vous n’avez pas pris la peine de lire correctement ou d’essayer de comprendre, d’où des réponses à côté de la plaque. C’est reparti:

          -L’hypothèse qui ne repose sur rien, c’est celle qui consiste à dire que le el nino de 2016 brouille les pistes, et non celle de l’influence des tâches solaires. Votre commentaire sur la question est donc hors sujet, je n’y passe pas plus de temps.

          -Les cycles depuis 1848 sont forts par rapport au minimum de Dalton. Mais là n’est absolument pas la question, vous êtes encore hors sujet. Je vous fait remarquer que, selon vos propres dires (pas les miens!), l’inertie du système climatique par rapport aux tâches solaires doit être d’une trentaine d’année puisque vous dites que la température commence actuellement à baisser en raison de la diminution du nombre de tâches solaires… qui a commencé il y a une trentaine d’année (relisez bien la phrase avant de poursuivre). Mais si l’inertie est d’une trentaine d’année, alors on devrait voir la température évoluer au même rythme que le nombre de tâches solaires, avec trente ans de retard. Or, c’est l’inverse qu’on voit à plusieurs moments: la température augmente constamment entre les années 1910 et 1940, alors qu’elle aurait dû baisser dans les années 30 suite à un cycle solaire faible dans les années 1900. L’inverse se produit dans les années 60. Bref, vos propos ne sont pas cohérents avec les données, que vous le veuillez ou non. Et ce serait pareil avec des inerties de 20 ou 40 ans. Et si on considère que l’inertie est encore plus longue, de l’ordre du siècle, ça ne marche pas non plus: la température globale aurait alors dû être stable au XXème siècle. Simple question de logique…

          -Il n’y a strictement aucun rapport entre l’analyse de Fourier, dont je parle, et les corrélations entre courbes comme celle des GES et de la température, dont vous parlez. L’analyse de Fourier permet de trouver des périodicités dans un signal (des cycles, si vous préférez); la corrélation est une méthode statistique qui permet de déterminer le degré de similitude dans l’évolution de divers paramètres.

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  6. Non je ne suis pas d’accord , les cycles solaire ont été très puissants tout le XXe siècle dommage que les données d’entrées de votre raisonnement sont fausses .
    Vous ne pouvez pas nier l’influence des grands courants marins.
    Toutefois j’apprécie votre intelligence et votre capacité à exposer vos idées.

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    • Solariste, si je m’en tiens aux données que Johan a communiquées sur un graphique plus haut, le minimum d’irradiance solaire est de 1360,3 vers 1920 et le maximum 1362 vers 1960. l’écart est de 1,7 watt/m², qu’il faut diviser par 4 du fait du rapport dans une sphère entre la surface exposée perpendiculairement et la surface totale (4 pi r²/ pi r²). Cela nous donne une amplitude maximale de 1,7/4 = 0,425 w/m². Sachant qu’il s’agit d’une amplitude maximale ponctuelle. Or, le forçage dû aux gaz à effets de serre est régulièrement et actuellement d’environ 2w/m². Si on observe les moyennes, on voit que le forçage solaire ne dépasse jamais 0,5/4 = 0,125 w/m². L’effet du soleil en matière d’apport énergétique est, sur le court terme (moins de 100 ans) ridicule face au stockage énergétique dû aux gaz à effets de serre. Où ai-je faux. Et dans votre réponse vous n’avez que peu de choix: le graphique de Johan est-il faux? Le forçage des gaz à effet de serre de 2w/m² est-il faux? Le raisonnement comporte-t-il une erreur? Mais je sais par avance que comme vos prédécesseurs trolls, vous chercherez à vous en tirer par une pirouette, un lien ou tout simplement ne répondrez pas!

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      • Si je m’en tiens à un document que j’ai lu il y a un temps certains, la réponse de la température globale à la variation de l’irradiance solaire est entre 5 et 10 ans. Pour faire mon Courtillot (je sais, c’est bas), le plus surprenant va être d’expliquer comment la chute des températures après 1945 peut précéder et faire baisser l’irradiance solaire 20 ans après.

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      • Parmantier ( je m’applique car vous le méritez ) , l’irradiance ne dévie pas le rayonnement cosmique ceux sont les sunspots.
        Votre calcul mathématique n’est pas faux , il est simplement biaisé par des données d’entrée fausses.

        Pourquoi par exemple le minimum de Maunder a existé si l’influence des sunspots est nulle ou quasi nulle ?

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        • Mes données d’entrées étant les chiffres fournis par le graphique de Johan et le forçage dû aux gaz à effets de serre, lesquelles sont fausses, et quelles sont les vraies données?

          Le minimum de Maunder a existé et est effectivement dû aux tâches solaires, sans décalage dans le temps. Or, depuis 1960, c’est à dire depuis bientôt 60 ans, le nombre de tâches solaires diminue tandis qu’en 60 ans, les températures de surface augmentent. Une seule explication: les GES ont un effet bien plus important que les sunspots.

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          • D’après James Hansen, il y a un décalage de 18 mois entre le forçage solaire et la température de l’air. C’est en raison de l’inertie thermique des océans. Les ondes courtes pénètrent dans l’océan. L’effet du soleil n’est pas négligeable mais les cycles ne peuvent pas expliquer le réchauffement récent vu la variation du forçage (0.25 w/m2). C’est moins important que le CO2 mais c’est quand même à prendre en compte bien sûr. Aucun scientifique n’a jamais dit que le soleil n’avait aucune influence mais plutôt que le forçage dominant récemment était le CO2.

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            • Nous y voila enfin Johan : Il y a plusieurs phénomènes en jeu : courants océanique / sunspots / GES / volcans ( pas en ce moment mais ne pas les oublier) .
              Le tout est de déterminer la part de chacun.

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                • Extrait du site du CERN ( CLOUD ) :

                  « Les rayons cosmiques sont des particules chargées qui bombardent l’atmosphère de la Terre depuis l’espace extra-atmosphérique. Des études suggèrent qu’ils pourraient avoir une influence sur l’épaisseur de la couverture nuageuse de par la formation de nouveaux aérosols (minuscules particules en suspension dans l’air qui constituent le germe des gouttelettes des nuages). Ces études sont étayées par des mesures prises par satellite révélant la possibilité d’une corrélation entre l’intensité des rayons cosmiques et l’épaisseur de la couverture nuageuse à basse altitude. Les nuages exercent une forte influence sur l’équilibre énergétique de la Terre; des changements d’à peine quelques pour-cent ont une incidence considérable sur le climat. Comprendre la microphysique sous-jacente dans des conditions de laboratoire contrôlées pourrait contribuer à révéler la relation entre les rayons cosmiques et les nuages. »

                  L’influence des sunspots sur notre climat par la formation nuageuse n’est pas une incertitude , c’est une réalité que nous pouvons constater avec les minimum de maunder ou de Dalton par exemple.

                  L’incertitude ceux sont les GES . Toutefois il y a eu d’autre période ou les GES étaient en plus forte concentration et il n’y a pas eu d’emballement climatique . Pourquoi ?

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                • Solariste

                  Vous affirmez: « Toutefois il y a eu d’autre période ou les GES étaient en plus forte concentration et il n’y a pas eu d’emballement climatique . Pourquoi ? »

                  Pourriez-vous précisez ces périodes et les niveaux de GES?

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                • Le monsieur s’imagine juste que les conditions actuelles de « notre » développement sont compatibles avec des conditions pasées ou bien qu’il suffit juste de quelques ajustements technologiques pour y remédier.
                  Il ne sert juste à rien de discuter avec de tels utopistes.

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                • Solariste.

                  Je reconnais la justesse de vos chiffres de CO2 dont les maximums se situent à environ 520 millions d’années, c’est-à-dire au Cambrien. C’est période fut sans doute remarquable pour nombre de vertébrés primitifs, mais ne saurait permettre à l’homme de survivre, ni même à la grande partie des êtres vivants actuels.

                  Si vous observez la chute du CO2, vous constaterez qu’elle coïncide avec ce qu’on appelle le Carbonifère. Cette période a permis le stockage de quantités énormes de CO2. Ce faisant, les mammifères (dont nous sommes les rejetons) ont pu apparaître.

                  En résumé, nous sommes en train de reconstituer un peu de cet univers paléozoïque au sein duquel aucune vie actuelle ne saurait exister.

                  Vous êtes véritablement un catastrophiste!

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                • Solariste:

                  Je précise »Cette période a permis le stockage de quantités énormes de CO2.  »

                  Ce qui a donné le charbon, que nous sommes en train de destocker à grande vitesse. Le pétrole datant de 20 à 350 millions d’années, il contribue lui aussi, par son utilisation, à recréer une biosphère incompatible avec la vie actuelle. Mais entre temps, le soleil a accru son activité. l’effet de serre, en cas de relargage, n’en sera que plus fort.

                  Affreux, dites!

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                • Parmantier votre commentaire est pertinent.
                  si l’on tient compte de la déforestation actuelle dans certaines zones c’est aussi du CO2 rejeté , je l’admet.

                  Petit élément de réflexion: les dégazages passés en CO2 était le résultat d’un réchauffement et non l’inverse , pour moi cela minore quand même le rôle du CO2 dans le climat. Mais c’est juste mon point de vue .

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                • Solariste,

                  Exact, il y a des millions d’années, c’est l’influence du Soleil qui provoquait des rétroactions positives aboutissant à une élévation du CO2 qui elle même provoquait d’autres rétroactions positives accentuant le phénomène. Sue le long terme, les cycles solaires amenaient lentement des rétroactions dans un sens ou dans l’autre (albédo, saturation CO2 dans les océans, …)

                  Depuis 100 ans, en l’absence de l’homme, peut-être qu’un cycle de refroidissement se serait mis lentement en place: mais on constate que cela n’est pas le cas. L’homme et le destockage de CO2 sont passés par là.

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                • Ghtuz, la mégafaune semble s’être raréfiée avec l’avancée de l’homme de Cro magnon (Australie, Amérique du nord, …). Le paysage eurasiatique a été énormément modifié depuis longtemps. Pour exemple, les voies romaines ne sont que le pavage de voies gauloises existant précédemment. La présence humaine est tellement prégnante depuis longtemps qu’elle peut être décelée du ciel après plusieurs milliers d’années. Quant à la quantifier au niveau GES, j’en suis bien incapable.

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    • @Solariste:
      donc, si je vous suis bien, la combinaison de cycles solaires globalement forts au XXème siècle et des courants océaniques (et, peut-être, d’autres facteurs naturels comme les volcans et les rayons cosmiques) explique l’évolution de la température avec une inertie de quelques décennies. Pour que ce raisonnement tienne, il faut déjà faire des hypothèses compliquées sur le poids relatif de chaque facteur et rejeter les estimations des scientifiques, qui ne collent pas du tout avec ces hypothèses (cf Parmentier pour l’influence des tâches solaires).

      Mais ce qui me gêne encore plus, dans ce raisonnement, c’est l’idée que l’inertie expliquerait une poursuite du réchauffement planétaire après que les cycles solaires soient redevenus très faibles. C’est censé fonctionné comment, au juste? Parce que pour que l’atmosphère se réchauffe, il faut qu’un excédent d’énergie vienne de quelque part, d’une façon ou d’une autre. Et si ça ne vient plus du soleil (ni de son activité, ni des rayons cosmiques qui sont tout deux à un niveau très faible depuis plus de 10 ans) , il faut que ça vienne de la planète elle même. Mais d’où? Du principal réservoir d’énergie que sont les océans? Impossible: ils se sont réchauffés eux aussi sur cette période; ils auraient dû se refroidir s’ils nous avaient cédé de l’énergie. De la modification de l’albedo due à la fonte des glaces? Je veux bien croire qu’une telle rétroaction positive ait eu des effets rapides sur la température atmosphérique, mais pas au point de réchauffer instantanément tous les océans jusqu’à 2000 mètres de profondeur! La thermodynamique impose des limites, quand même.

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  7. Monsieur Solariste est un adepte des thérories climatiques les plus farfelues qu’il lit ailleurs sur le web ou qu’il invente de toutes pièces dans ses nombreux passe-temps. Il s’amuse beaucoup avec tout cela car il n’a pas grand chose d’autre à faire dans la vie et surtout il adore faire perdre du temps précieux aux autres qui lui répondent. Il est convaincu qu’il a raison sur tout dans ses raisonnements déviants et que tous les climatologues et scientiques du climat de la planète se trompent car ils sont malhonnêtes, selon lui. Tout comme Donald Trump, il a une personnalité qui laisse à penser qu’il frôle la perversion narcissique. Pourquoi il agit ainsi ? Il devrait consulter un psychanalyste pour avoir la réponse. Il y en a de très bon en France.

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  8. Tarzan ; le minimum de Dalton n’a jamais existé ? Maunder non plus ? Ce n’est pas du au soleil ?
    La théorie nouvelle non démontrée par l’expérience , est la théorie des GES.

    Quant à vos théories sphychanalistiques , je les trouve très drôles à défaut d’être intelligentes.

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  9. Bonjour. Je veux bien qu’il y ait un réchauffement catastrophique, etc… mais depuis 30 ans qu’on nous en parle, elles sont où les catastrophes naturelles qui sortent des statistiques ? Elle est où la montée catastrophique des océans quand les marégraphes indiquent en moyenne 1,5 mm/an ? Elles sont où les îles submergées par 1,5 mm/an de hausse ? Ils sont où les millions de réfugiés climatiques à cause du réchauffement ? Où la disparition de la banquise prévue en 2013 ou 2016 par les plus « grands » spécialistes ?
    En fait les pires prédictions depuis 30 ans n’arrivent toujours pas et ne semblent pas vouloir arriver puisque l’énergie cyclonique de 2018 est comparable à celle des années 70.
    Par contre, le business de la peur climatique a lui connu une ascension fulgurante et de nouvelles fortunes, de nouveaux partis politiques sont apparus.
    C’est bien d’avoir des super-arguments scientifiques (que peu peuvent appréhender, et pas forcément vrais), mais il faudrait surtout avoir du concret pour les étayer.
    Par dessus le marché, nos élites malhonnêtes voudrait nous faire croire que 1% du monde (nous les Français) pourrait faire quelque chose pour la Planète, sachant que nos efforts seront complètement anéantis par l’augmentation des rejets des autres (Chine, Inde, etc…), 100 fois plus importants que nos efforts.

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        • Catégorie 6
          À la suite de l’apparition de plusieurs systèmes dépressionnaires puissants lors de la saison cyclonique 2005 dans l’océan Atlantique nord, il a été suggéré la création d’une catégorie 6 pour désigner les cyclones produisant des vents à plus de 280 kilomètres par heure (151 kt)4,5. Seulement quelques cyclones ont été enregistrés dans cette catégorie, dont la majorité d’entre eux a été localisée dans le Pacifique ouest et nommés supers typhons, dont le typhon Tip en 1979 avec des vents à plus de 310 kilomètres par heure (167 kt)6. Récemment, l’ouragan Patricia a été en octobre 2015 le cyclone tropical le plus intense jamais observé dans l’hémisphère occidental en termes de pression minimale de 872 hPa et le plus fort à l’échelle mondiale en termes de vents maximums soutenus mesurés de 343 kilomètres par heure (185 kt)7. L’ouragan Irma observé début septembre 2017 a eu des rafales à 360 kilomètres par heure (194 kt)8.

          Une épidémie d’anthrax en Sibérie tue 1500 rennes avec la fonte du permafrost
          https://www.huffingtonpost.fr/2016/08/01/epidemie-anthrax-renes-siberie-fonte-permafrost_n_11292554.html

          Une région de Sibérie frappée de plein fouet par la fonte du permafrost
          https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/une-region-de-siberie-frappee-par-la-fonte-du-permafrost_130007

          En 2015, d’après les chiffres de The Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), 18,9 millions de personnes ont été déplacées sous le coup de phénomènes climatiques extrêmes.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Réfugié_écologique#Nombre_de_r%C3%A9fugi%C3%A9s_climatiques

          Materre, il vous suffit d’aller sur internet pour connaître les conséquences actuelles visibles du réchauffement.

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            • Et avant tout ça, il ne s’était jamais rien passé de tel ? Ou bien était-ce parce qu’on n’avait pas les moyens de les enregistrer comme aujourd’hui ?
              Quand on voit la courbe de population mondiale, il n’est absolument pas étonnant que ça coûte de plus en plus cher toutes les réparations qui concernent de plus en plus de monde parfois installés n’importe où n’importe comment.
              On a l’impression que toute catastrophe, même si elle ne sort pas du cadre statistique, est systématiquement montée en épingle et mise sur compte de l’activité humaine. Le développement d’internet et autres réseaux sociaux permet en outre de ne pas en rater une miette et d’accentuer le côté spectaculaire.
              Rappelons que le progrès a du bon bon, puisque par exemple Irma dont la particularité est d’être passé au mauvais endroit, a fait bien moins de victime que les ouragans des années 20-30, bien que la population ait fortement augmenté entre temps
              https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/09/20/l-atlantique-nord-a-connu-33-cyclones-de-categorie-5-en-un-siecle_5188498_4355770.html
              Si on remonte des siècles en arrière, c’est encore plus flagrant.
              Bref, la vie sur terre n’a jamais été un long fleuve tranquille, mais de nos jours on en fait des tonnes et des tonnes au moindre soubresaut de la Planète.

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              • « mais depuis 30 ans qu’on nous en parle, elles sont où les catastrophes naturelles qui sortent des statistiques ?  »

                Vous avez posé une question. Je vous ai répondu d’une façon non exhaustive. Les faits que je vous cite sont tous imputables au réchauffement climatique.

                Par ailleurs, il n’est pas question ici de se poser du bien fondé ou non du progrès. D’ailleurs, le mot progrès est-il adapté? puisqu’en réalité, nous n’évoquons derrière ce mot que le progrès scientifique. Le progrès scientifique est une réalité observable. Mais quid de son utilisation, et des « dégrès » qu’il peut engendrer dans d’autres domaines. Le réchauffement climatique n’est pas la conséquence du progrès scientifique mais bien de l’utilisation qui en est faite par certains.

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                • Donc si ma maison que j’aurai fait construire dans l’ancien lit d’une rivière, ou à côté du passage d’un cours d’eau pas entretenu se fait dévaster par une inondation, je serai un réfugié climatique.
                  Le fait que 0,2% de la population mondiale (vos chiffres, donc fourchette haute), dont une grande partie vit dans la grande pauvreté et donc dans de très frêles habitations construites n’importe où, ait eu a subir les les outrages de la météo signifie que tout va mal et que c’est cause de l’activité humaine.
                  En tous cas les migrants qui essaient coûte que coûte d’entrer en Europe sont surtout des réfugiés économiques et/ou politiques. Aucun ne relate un difficulté climatique dans son pays d’origine.
                  Et nos société occidentales sont tellement mauvaises que comme par hasard, c’est là qu’ils veulent absolument vivre.
                  Peut-être que l’idée de vivre au chaud, rassasié, en sécurité, et avec l’espoir d’un vie meilleure leur font voir les choses sous un autre angle que le vôtre.

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                • Materre, savez-vous lire?

                  Vous êtes totalement hors propos! Je vous remets les infos sur les personnes déplacées à cause du réchauffement climatiques et vous invite à réfléchir sur la vacuité de vos propos.

                  En 2015, d’après les chiffres de The Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), 18,9 millions de personnes ont été déplacées sous le coup de phénomènes climatiques extrêmes.
                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Réfugié_écologique#Nombre_de_r%C3%A9fugi%C3%A9s_climatiques

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                • C’est le graphe qui m’intéressait mon cher Parmantier, pas la prose. Et il se trouve qu’il était dans un to****-ba***.
                  Sinon celui du 2ème lien était tout aussi intéressant, mais il ne vous a pas inspiré de commentaire désobligeant.
                  Votre réchauffement apocalyptique n’intéresse visiblement pas le monde puisque les émissions sont reparties à la hausse, malgré la forte baisse des émissions américaine (merci les gaz de schiste ?).
                  J’attends avec impatience que le shutdown se termine pour constater à quel point vos prévisionnistes préférés son incapables de prévoir un El Ninõ et ses conséquences à 6 mois, mais paradoxalement savent tout sur tout à 30, 50, 80 ans et plus, et dans les moindres détails.

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                • Et oui, la mesure de la pauvreté est très,très complexe à analyser. Un chiffre brut qui omet le contexte environnemental, économique, sociétal, politique est difficile à appréhender.

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              • Sur votre lien.

                EN UN GRAPHIQUE – Les services météorologiques américains ont dénombré 33 ouragans parmi les plus puissants et les plus dévastateurs dans l’Atlantique nord, avec une croissance au XXIe siècle.

                Vous confirmez par vos propres sources que le réchauffement climatique a des conséquences certaines, « avec une croissance au XXIe siècle ».

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                • Je n’ai pas trouvé de lien concernant les victimes des ouragan des siècles passés. Je notais sur ce graphe qu’il y a 100 ans des ouragans étaient bien plus meurtriers.
                  Quant à l’article lui-même, je ne lis pas le Monde, bien trop orienté. Je préfère ça => http://www.drroyspencer.com/2018/10/florida-major-hurricane-strikes-still-no-trend/ Un climatologue non-orienté (puisque pour pour lui ce serait 50-50 / CO2-Nature) vaut bien mieux que n’importe quel journaliste du Monde (ou du Figaro entre autres).

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                • Bravo Materre.

                  Vous donnez des liens pour argumenter vos propos (Le Monde) , mais quand on vous fait remarquer qu’il va à l’encontre de vos propos, vous dénigrez votre propre lien. Vous faites très fort!

                  Allez-vous nous ressortir l’ensemble des gag des climato-sceptiques. Allez, je vous en donne un bon que j’ai lu il n’y a pas longtemps. La planète Mars subirait, elle aussi, un réchauffement climatique. Or, le seul point commun évident entre Mars et la Terre, c’est le Soleil. Donc, tous les réchauffements sont dus au Soleil. cqfd.

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                • Mon cher Materre,

                  Comme d’autres, vous confondez météo et climat.

                  Demain, je ne sais pas précisément ce que je ferai, mais je vous affirme que dans 80 ans, je serai mort.

                  Je connais mieux le futur lointain globalement que le futur proche précisément.

                  Vous devez être très jeune pour avoir de tels propos!

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                • Parmantier, on a eu droit aux mêmes échanges il y a quelques mois avec Ninja. Des arguments purement rhétoriques qui n’ont pour objectif que de discréditer et non de faire avancer la discussion. Les Grecs appelaient ça sophisme, aujourd’hui on dirait plutôt un troll.

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