Cette page présente un bilan des archives du mois d’octobre issues de six organismes mesurant la température de surface ou de la basse troposphère au niveau global : NASA GISTEMP, NOAA MLOST, NCEP-NCAR, ERA5, RSS, UAH. Ces archives utilisent normalement des périodes de référence et des méthodes distinctes. Les séries sont ici rapportées à la même période 1981-2010 et équitablement représentées selon leur source de récolte des données (thermomètres, réanalyses, satellites).
Les bilans de NCEP-NCAR, UAH, RSS et ERA5 pour le mois d’octobre sont désormais disponibles. Les données de la NASA et de la NOAA seront publiées d’ici quelques jours.


- Les données de la NASA et de la NOAA sont recueillies par un réseau mondial de stations météorologiques, de navires et de bouées. Ce réseau mesure la température de l’air au-dessus des terres et la température de surface de la mer.
- Les réanalyses atmosphériques NCEP-NCAR et ERA5 utilisent une gamme d’observations plus large, notamment des données de stations météo et satellitaires combinées à un modèle de prévision météorologique, pour produire une analyse de la température globale complète. ERA5 représente la plus avancée des dernières générations de réanalyses.
- Les données satellites RSS TLT et UAH TLT ne mesurent pas directement la température à la surface du sol, mais interprètent la température de la basse troposphère (les 5 premiers kilomètres). Des sondeurs récupèrent les profils de température verticaux de l’atmosphère en mesurant l’émission thermique de molécules d’oxygène à différentes fréquences.
On peut voir ci-dessous l’évolution de la température globale au mois d’octobre de 1979 à 2020 :


Avec +0,572°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, il s’agit du 4e mois d’octobre le plus chaud depuis le début des relevés, si l’on fait la moyenne de ces quatre séries. Le graphique ci-dessous représente le Top 10 de la moyenne NCEP-ERA5-RSS-UAH :

Catégories :Climat
Il semble que, comme en septembre, octobre 2020 reste légèrement au-dessus de 2016. Début novembre n’a pas l’air d’inverser la tendance, avec des records de chaleur sur de vastes superficies de la planète. Le Berkeley n’a pas encore publié son bilan pour octobre, mais ça ne m’étonnerait pas qu’ils revoient à la hausse la probabilité que 2020 soit l’année la plus chaude jamais enregistrée.
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À suivre ces prochains jours, la tempête tropicale Theta, née inhabituellement au nord-est de l’Atlantique nord, qui pourrait frapper la péninsule ibérique la semaine prochaine. Par chance, ce phénomène est né un mois plus tard dans l’année que l’Ouragan Ophelia, qui était apparu dans la même zone en octobre 2017 et avait longé le Portugal en catégorie 2. Cette fois, la température de l’océan a eu le temps de baisser.
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