Climat

Un réchauffement de 2,3°C déjà engagé, d’après une nouvelle étude

Les caractéristiques spatiales des températures de surface de la mer montrent que le réchauffement déjà engagé pourrait être plus important que prévu. D’après une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, le forçage climatique actuel implique un réchauffement planétaire de 2,3°C.

Les dernières décennies ont été marquées par une hausse de la température globale mais des conditions plus fraiches dans l’est du Pacifique tropical et les océans du Sud. Les modèles climatiques indiquent que ces caractéristiques régionales ne devraient pas se poursuivre dans le futur avec le forçage soutenu des gaz à effet de serre. Ces changements doivent être pris en compte pour vraiment apprécier le budget énergétique de la Terre et le réchauffement déjà engagé, d’après une nouvelle étude.

L’article paru dans Nature Climate Change analyse l’impact de la répartition spatiale des températures de surface de la mer (SST) de 1961 à 2010 sur le climat. La prise en compte des SST laisse augurer, avec le maintien du forçage climatique actuel, un réchauffement de 2,3°C au-dessus de la moyenne préindustrielle. Il s’agit ici d’un « réchauffement engagé », défini ici comme l’élévation de température qui se produirait si la concentration de gaz à effet de serre était stabilisée au niveau actuel.

Les auteurs de l’étude, Chen Zhou, Mark D. Zelinka, Andrew E. Dessler et Minghuai Wang, n’ont donc pas étudié un scénario ou les émissions de CO2 tomberaient à zéro demain. Andrew Dessler a mis en garde contre ce qu’il a appelé des interprétations catastrophistes car si le monde parvient bientôt à zéro émission nette de carbone, les 2 degrés de réchauffement climatique peuvent encore être évités.

Cette précaution faite, il faut ajouter que la planète est très loin du zéro émission nette et qu’une stabilisation représenterait déjà un effort considérable. Le maintien du niveau actuel d’émissions de CO2 ne permet pas à la concentration de diminuer dans l’atmosphère. Les puits océaniques et terrestres de CO2 ne compensent actuellement qu’environ 50% des émissions. Il y a donc environ 50% des émissions qui s’accumulent toujours dans l’atmosphère. Pour stabiliser les niveaux de CO2, il faudrait une réduction immédiate d’environ 50% des émissions. Les émissions restantes seraient entièrement compensées par les puits, au moins pendant un certain temps. À terme, des réductions d’émissions supplémentaires seraient nécessaires car les puits perdront lentement leur efficacité à mesure que la terre et l’océan commenceront à saturer. Une stabilisation permanente aux niveaux actuels nécessite donc à la fois une réduction immédiate de 50% et une lente diminution par la suite, pour finalement se rapprocher de zéro émission. 

Cela signifie que la hausse de 2,3°C déjà engagée avec le forçage actuel se produirait même dans un scénario de baisse des émissions, si celle-ci n’était pas suffisante pour réduire la concentration de CO2.

Quand le système climatique est à l’équilibre, le rayonnement solaire entrant est approximativement égal au rayonnement émis au sommet de l’atmosphère (TOA, pour Top of the atmosphere). Depuis la révolution industrielle, les émissions de gaz à effet de serre ont perturbé les flux radiatifs, entraînant un flux d’énergie net dans le système climatique et une hausse de la température de l’air. Le schéma ci-dessous montre la réponse au rayonnement solaire entrant (340 w/m2). L’énergie est réfléchie à hauteur de 29% par l’atmosphère, les nuages et le sol ; et à hauteur de 71% par rayonnement à grande longueur d’onde.

Des concentrations accrues de gaz à effet de serre, comme le CO2, réduisent le rayonnement sortant (Outgoing longwave radiation) vers l’espace. Ainsi, l’énergie s’accumule dans le système climatique et la planète se réchauffe. L’énergie qui n’est pas renvoyée vers l’espace est absorbée par la surface de la Terre et par l’atmosphère. Suite à une modification du rayonnement à grande longueur d’onde émis vers l’espace, le climat réagit directement et indirectement par divers mécanismes de rétroaction. À mesure que le système climatique se réchauffe, les changements de température de surface, de température de l’air, de nuages, de vapeur d’eau et d’albédo de surface modifient les flux d’énergie.

Le déséquilibre énergétique actuel peut être décrit comme la somme des forçages et des réponses, avec l’équation :

N ≈ F − 𝜆ΔT

Où N est le déséquilibre énergétique net au sommet de l’atmosphère, F est le forçage radiatif effectif, et 𝜆ΔT est le changement compensatoire des flux au sommet de l’atmosphère induit par le réchauffement du système climatique. Plus précisément, 𝜆ΔT est le produit du changement de température de surface moyenne globale (ΔT) et d’un paramètre de rétroaction climatique λ, qui indique la vitesse à laquelle le système climatique renvoie le forçage supplémentaire vers l’espace sous forme de rayonnement infrarouge ou comme rayonnement solaire réfléchi (par l’effet Planck, des changements dans les nuages, la glace et la neige, etc.). En substance, λ explique comment les rétroactions modifient la réponse de la température de surface au forçage.

C’est sur ce paramètre de rétroaction climatique effective λ que se penche l’étude. λ est supposé être une constante. Si λ n’est pas remis en cause sur le long terme, des études ont montré que λ était sensible aux caractéristiques spatiales de température de surface de la mer (SST). Les caractéristiques de SST historiques observées ont donné lieu à plus de rétroactions négatives des nuages et du gradient vertical adiabatique que le changement de SST à l’équilibre pour les expériences 2 × CO2. Le réchauffement de la surface de la mer qui est concentré dans les régions chaudes d’ascension atmosphérique comme le Pacifique occidental tropical augmente l’albédo de la Terre ainsi que sa capacité à émettre de l’énergie infrarouge vers l’espace. Cela signifie que cet effet doit être pris en compte dans l’estimation de λ si l’on se base sur les observations passées pour mesurer le réchauffement engagé.

Les modèles climatiques s’attendent à ce que les océans Pacifique occidental et oriental connaissent des taux similaires de réchauffement à long terme. Cependant, dans le monde réel, le Pacifique occidental se réchauffe beaucoup plus rapidement que l’est du Pacifique. Le gradient est-ouest et l’anomalie froide sur l’Océan Austral sont manifestes sur la période 1980-2010, comme le montrent les anomalies relevées par la NASA :

Le réchauffement plus important du Pacifique Ouest a tendance à générer beaucoup plus de nuages à basse altitude qui réfléchissent la lumière vers l’espace et refroidissent la surface, contrairement au réchauffement dans le Pacifique oriental. Ce modèle de réchauffement est probablement dû à la variabilité naturelle et pourrait ne pas persister à l’avenir. Dans les projections des modèles CMIP5, les SST dans le Pacifique équatorial centre-est se réchauffent davantage que dans le Pacifique occidental, ce que l’on appelle parfois un schéma de réchauffement de type « El Niño ».

Comme exemple de variabilité naturelle, on peut prendre l’un des principaux modes observés dans le Pacifique, l’Oscillation interdécennale du Pacifique (Interdecadal Pacific Oscillation ou IPO). Elle comporte une phase positive qui favorise des températures élevées à la surface du Pacifique, et une phase négative, qui promeut des périodes de refroidissement. Dans une phase négative, l’IPO a contribué de manière significative au ralentissement du réchauffement climatique dans les années 2000. Les caractéristiques des phases froides de l’IPO sont Pacifique oriental et un Océan Austral froids, comme on peut le voir ci-dessous.

Composites des anomalies SST lors des phases positives et négatives de l’IPO pour HadISST2.1 (à gauche) pour 1870-2007 et ERSSTv3b (à droite) pour 1870-2013.

A très long terme, la valeur de λ est considérée comme une valeur fixe pour le système climatique mais λ peut fluctuer sur le court terme, en lien avec la variabilité naturelle. Les auteurs de l’étude ont donc ajouté à l’amortissement radiatif de long terme (𝜆lt) un paramètre (P) prenant en compte l’influence des caractéristiques spatiales des température de surface de la mer.

On obtient ainsi une équation modifiée du bilan énergétique :

N = F − 𝜆ltΔT + P

Avec une estimation de P provenant de simulations AMIP-piForcing, les auteurs de l’étude ont vérifié que le bilan énergétique de la Terre pouvait être clos en ajoutant l’effet SST. C’est un point significatif de l’étude : les simulations avec P tiré d’AMIP-piForcing correspondent étroitement au déséquilibre énergétique observé à partir du jeu de données d’observation CERES EBAF et d’un jeu de données fusionné du bilan de rayonnement CERES / ERBS qui remonte à 1984.

Le déséquilibre TOA recalculé est en accord avec le déséquilibre énergétique observé, non seulement dans la valeur moyenne au cours des années 2000 mais aussi dans les variations interannuelles. A l’inverse, le déséquilibre au sommet de l’atmosphère calculé en supposant que P = 0 ne reproduit pas la magnitude correcte, mais ne reproduit pas non plus les variations d’une année à l’autre, indiquant que l’effet SST est essentiel pour clôturer avec précision le bilan énergétique de la Terre.

Fort de la fiabilité de leur modèle, les chercheurs ont cherché à mesurer l’impact de l’effet SST sur les estimations du réchauffement engagé dans des scénarios de forçage climatique constant. Ils se sont penchés sur un scénario futur dans lequel le forçage climatique est maintenu au niveau actuel (2020) jusqu’à ce que le système climatique atteigne l’équilibre.

Des études précédentes avaient résolu le paramètre de rétroaction climatique λlt en utilisant des observations historiques ne prenant pas en compte l’effet SST, ce qui conduit à une estimation biaisée du réchauffement engagé. Ce λlt basé sur l’historique vaut 1.88 W m–2 K–1. Ce qui donne un réchauffement engagé à l’équilibre 1,31°C, inférieur à l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris (1,5°C). Si l’on se base sur les modélisations faites précédemment, les estimations du réchauffement avec niveaux de concentration constants tablent sur +1,7°C, un peu plus donc que l’analysée simple basée sur les observations et au-delà de l’objectif 1,5°C.

Mais quand les auteurs de l’étude prennent en compte l’effet SST, ils obtiennent une élévation de 2,31°C, soit un degré de plus que la valeur obtenue à partir de λlt historique. Le seuil des 2°C de réchauffement considéré comme dangereux serait ainsi dépassé avec la continuation du forçage actuel.

La réévaluation du réchauffement engagé modifie la quantité de carbone qu’il est possible d’émettre avant de franchir un seuil de température particulier. Les modèles simples fréquemment utilisés pour créer la feuille de route de la décarbonisation n’incluent généralement pas l’effet SST. Etant donné que le forçage radiatif effectif d’un doublement du CO2 est de 3.7 W m–2, une réduction d’environ 47 ppm de CO2 serait nécessaire pour compenser cet effet, ce qui équivaut à ~ 100 milliards de tonnes de carbone, soit 367 milliards de tonnes de CO2 (1 tonne de carbone = 3,67 tonnes de CO2).

En conclusion, rappelons que la hausse de 2,3°C déjà engagée avec le forçage actuel est le résultat d’une concentration maintenue au niveau actuel. Avec zéro émission tout de suite, la planète se réchaufferait moins ; avec une concentration qui continue d’augmenter, la hausse des températures pourrait dépasser les 3°C. L’étude suggère donc qu’un scénario intermédiaire, avec concentration de CO2 constante, ne permet pas d’éviter le seuil de 2° au-dessus de la période préindustrielle.

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71 réponses »

  1. Est ce que cette étude saurait nous dire à quel moment ces 2,3°C d’augmentation seraient atteints ?
    J’ai bien peur que dans l’inconscient, les gens s’imaginent ces +2,3°C en 2100 et que donc ils ne seront plus là, donc ce n’est pas leur problème.

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      • Bonjour Johan

        En clair, vous nous dites que 2,3 est un maximum que l’on atteindra si on divise par deux les émissions de CO2, mais que ce maximum peut être atteint sur une période s’étendant d’aujourd’hui (très faible probabilité) à 2100.

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        • Bonjour Parmantier,

          C’est à peu près ça, exception faite du timing. Les 2,3°C, c’est la réponse à l’équilibre avec le niveau de concentration actuel. Cela veut dire une fois que le déséquilibre énergétique a été rétabli car une planète plus chaude rayonne davantage d’énergie. L’étude ne mentionne pas la division par deux des émissions mais c’est ce que la NOAA indique comme condition pour une concentration qui n’augmente pas. Les auteurs de l’étude ne mentionnent pas de date pour l’équilibre mais cela se produirait sans doute après 2100, comme le suggèrent les modélisations de sensibilité climatique. A l’horizon 2100, la réponse sera sans doute moindre que 2,3°C à concentration constante.
          L’intérêt principal de l’étude, à mon avis, est de proposer une expérience différente de celles à zéro émission nette, peu crédibles à brève échéance. Zéro émission nette, c’est une abstraction et l’idée d’une concentration constante est une approche intéressante pour évaluer le réchauffement engagé.

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  2. Vouloir « décarboner » signifie vouloir se passer de l’atome le plus indispensable à la vie. C’est une folie. Non, le CO2 n’est pas le gros thermostat du climat. De nombreuses période du passé lointain ont vue des taux de CO2 de plusieurs milliers de ppm sans aucune catastrophe climatique, et avec au contraire une nature luxuriante. Les écolos bobos qui fustigent le CO2 sont lespires énnemis de la nature.
    CO2 + HO2 + Soleil -> O2 + sucre des plantes (qui nous nourrissent)
    C’est la réaction de la vie !
    Vouloir se passer de CO2, c’est comme vouloir se passer de l’eau, c’est pure folie.
    Personne ne sait prévoir le climat. Leur simulateurs sont des gros jouets inutiles et coûteux qui se contredisent entre eux, et ont prouvé leur incapacité depuis 30 ans à prévoir quoique ce soit. Ce sont des prédicateurs de malheurs. Des incompétents notoires. Ce n’est pas de la science. La Vraie Science sait faire des prédictions, pas celle là. Celle là est une religion.

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    • Folie ?
      Décarboner ici signifie absolument autre chose : réduire les émissions carbone dans notre production (de biens et service).
      Rien à voir.
      Le CO₂ n’est pas que simple nourriture, en abondance il provoque stress chez la plante et même moins de production protéinées.
      Ça vous dirait de vous gaver de céréales et de viandes par exemple si vous en aviez à l’infini ? Et sans problème de santé ?

      La science peut effectivement être érigée en religion, avec ses dogmes, ses modèles et ses prêtres, vous avez choisie votre chapelle visiblement.
      Bonne chance.

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      • @Ghtuz
        CO2+HO2+Soleil->O2+Sucre des plantes qui nous nourrissent tous les 2
        Absolument tout ce que vous mangez, plantes ou animaux, est issu du CO2. Je ne suis pas plus contre le CO2 que contre l’eau le soleil ou l’oxygène.
        Ce n’est pas une histoire de chapelle, juste de photosynthèse.
        http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/00-078.htm?fbclid=IwAR3tM-1cls3ti2Jlpq20nN9IwQrhyjrBjMpUKM40eFBcqvGaLX-MObSMsEA

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        • Oui et ?
          La photosynthèse présentée de cette façon est une chose, le cycle de Calvin(-Benson-Bassham) en est une autre et toutes les études menées encore une autre : lorsque les conditions sont totalement contrôlées (sous serre) jusqu’au choix du pollinisateur et de la plante elle-même ou lorsque les conditions sont quasi entièrement «naturelles» avec tous les facteurs limitant possibles, tous les adventices et autres pestes.
          C’est bien plus compliqué que cela, il n’y a absolument rien d’évident avec ce raccourcis facile. Il faut miner dans la littérature adéquate et éviter de balancer ça de cette manière surtout si vos interlocuteurs potentiels ont un minimum de bagages.
          De quoi lire, surtout avec tous les liens fournis : https://skepticalscience.com/co2-plant-food-advanced.htm

          Quant à la chapelle, je faisais juste allusion au fait que vous pointez déjà sur le site des climato-réalistes, le têtard mouillé le portant dans une estime réciproque pourra toujours vous décrire les biais qui animent les plus vaillant de ses éléments.
          Je passe mon tour, et à nouveau : bonne chance.

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          • @Ghtuz
            La photosynthèse peut être présenté d’un millier de façon (présentes là) https://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se , le CO2 en est toujours le principal agent.
            Et le cycle de Calvin(-Benson-Bassham) dont vous parlez (https://ressources.unisciel.fr/photosynthese/co/grain_42.html) ne parle que de CO2. Extrait : « Sa particularité est d’intégrer le CO2 atmosphérique gazeux en le fixant sur des oses phosphorylés présents continuellement dans les chloroplastes. C’est ainsi que la matière organique est produite par autotrophie dans le monde du vivant. »
            Il vous est impossible de l’admettre. C’est normal on vous dit le contraire en permanence sur les ondes. Et on enseigne l’inverse à nos enfants.

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            • Extrait de wiki (au secours y a du CO2 partout !) https://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se :

              L’équation globale de la photosynthèse peut s’écrire :
              2n CO2 + 2n AH2 + photons → 2(CH2O)n + 2n AO, où A représente un donneur d’électrons.
              Dans la photosynthèse oxygénique, l’eau est le donneur d’électrons, dont la dissociation libère de l’oxygène tandis que de l’eau est reformée à partir d’un atome d’oxygène du dioxyde de carbone :
              2n CO2 + 4n H2O + photons → 2(CH2O)n + 2n O2 + 2n H2O.
              On simplifie généralement l’équation en éliminant 2n H2O dans les deux termes, ce qui donne :
              2n CO2 + 2n H2O + photons → 2(CH2O)n + 2n O2.
              La photosynthèse anoxygénique utilise d’autres composés que l’eau comme donneur d’électrons. Ainsi, les bactéries pourpres sulfureuses utilisent le sulfure d’hydrogène H2S :
              2n CO2 + 4n H2S + photons → 2(CH2O)n + 4n S + 2n H2O.

              Donc vous voyez, on peut éventuellement y remplacer l’eau, mais jamais le CO2 qui est l’élément indispensable et irremplaçable.
              Diaboliser cette molécule est pure folie.

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        • Si le CO2 a un rôle évident dans la croissance des plantes, l’impact du réchauffement climatique sur celles-ci est loin d’être évident. Que faites-vous des besoins en eau, des éléments nutritifs, des nuisibles ?

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          • Le CO2 n’a pas « un rôle évident » comme vous dites dans la croissance des plantes. Il en est de très loin le principal agent. Pour vous en convaincre, prenez un gros arbre, brûlez le entièrement. Le tout petit tas de cendre qui reste, ce sont les éléments nutritifs dont vous parlez (sels minéraux). Tout le reste repart en eau et en CO2. Une forêt, ce n’est quasiment que du CO2 capté. Vous êtes constitué de 15% de carbone provenant exclusivement du CO2. Vous inspirez de l’air à 400ppm de CO2, et le rejetez à 40000ppm. C’est le gaz à la base de toute vie sur terre. La terre a reverdit d’une surface de 5.4millions de km2 (8 x la France) entre 2000 et 2017 en grande partie grâce au CO2, au léger réchauffement (cause et non conséquence) et aux précipitations un peu supérieures qui s’ensuivent https://www.nature.com/articles/s41893-019-0220-7. Il vous faut quoi de plus ? Donc c’est quoi le problème avec le CO2 ?

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            • Et d’ailleurs, il faut savoir que si vous décidez de vous faire incinérer après votre mort, le poids de votre corps en cendre n’est que d’environ 3kG. Le reste, c’est du CO2 et de la flotte que vous avez emprunté à la nature, et que vous lui rendez généreusement en les dispersant dans l’atmosphère, et qui seront captés pour d’autres usages, d’autres vies.

              Toute la chimie de la vie qui s’est opéré sur ce CO2 et cette flotte que vous rendez après crémation, c’est votre existence.

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            • Monsieur Crestey, « c’est quoi le problème du C02 ? » C’est un concept inventé par Margaret Tatcher et Regan pour fermer les mines de charbon en Grande Bretagne, elle ne savait pas comment venir à bout des grèves d’une part et d’autre part il fallait faire accepter le thermonucléaire. La brave molécule de C02 fût la coupable parfaite et c’est parti comme ça, puis repris par les lobbying nucléaire avec l’argument de ne produire que 6 gr de Carbone par KWH. C’est à ce moment là que les éscrologues ont présenté des nuages de vapeur d’eau (Gaz Absorbant les Infra Rouge) en sous titrant qu’il s’agissait de pollution au Carbone… Il est certain que la proximité (le vocable) avec le monoxyde de Carbone, n’a pas aidé le dioxyde de Carbone, mais bon du moment que cela rapporte, les journalistes ne sont pas à ce détail près. Indéniablement derrière cette chasse au bénéfique carbone se cache des investisseurs colossaux (Musk..) et des adeptes de la réduction de la production agricole qui entrainera des famines au moins dans les pays Africains, puisque la hausse de 0,01 point de C02 a permis d’augmenter la production de céréale de 80 kg/an/habitant. Un écolo de basse qui ne deviendra jamais éscrolo lui, me faisait part de sa surprise de savoir que les horticulteur montaient le taux de Carbone de 0,04 % à 0,01 % dans une serre. Il commence à se méfier de trop entendre climat, C02, fin du monde, etc… je pense que même le citoyen lambda se pose des questions sur ce subit harcèlement médiatico-fiscal. Les élections nous donnerons bientôt un aperçu du ressenti des Français. Merci. Bien à vous.

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          • Exact, d’où la différence entre un environnement contrôlé (le lien que Dominique avait fournit) et à l’air libre, sujet à tous les déséquilibres.
            Effectivement, s’il pense «augmenter» le cycle de production parce que le CO₂ augmente, c’est tout le reste qui devient limitant : il faudra plus de nutriments et ses conséquences, plus d’eau (en plus Dominique est content d’y avoir mit H₂O dans son équation sans songer une seule fois à sa disponibilité nécessaire au verdissement tout-sauf-naturel de la planète) et ses conséquences, une chaleur et ensoleillement constant qui ne sont pas maîtrisables. Les agronomes en herbe du monde entier ne se retrousseront pas les manches pour faire venir l’eau en cas de sècheresse bordée de CO₂ à foison sur toutes les terres arables de la planète. Surtout si les cours d’eau sont à sec en raison de faible précipitations (pluie mais aussi neige), tout ça à cause de… hoooo ! le CO₂ et ses conséquences sur le climat à terme. 😉

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            • Il y a assez de nutriments, il n’y a pas de déséquilibre, il y a suffisamment d’eau. La seule chose qui augmente dangereusement sur cette planète, c’est l’obscurantisme et le nombre de prédicateurs de malheurs qui mettent des choses invraisemblables et non fondées dans la têtes de nos enfants. Heureusement, et contrairement à toutes ces prédictions, ils nous survivront et se questionneront longtemps sur cette incroyable hystérie qui met le carbone, au banc des accusés d’un monde qu’il ensemence de vie tous les jours depuis des millions d’années avec des taux de CO2 parfois 20fois supérieurs. Les temps anciens comptaient des milliers de ppm, une nature plus luxuriante, et pas de catastrophes climatiques.
              Même les commentaires que vous faites sur votre ordinateurs sont fournis par votre cerveau alimenté par de l’énergie qui provient du sucre des plantes, donc exclusivement du CO2.
              Pourquoi y aurait-il moins d’eau ? et moins de neige ?
              Regardez vos prédications d’il y a 40 ans : https://www.ina.fr/video/CAB89027040?fbclid=IwAR1rGiqDIMoJAIDI0FTu9EqfnVQFMlznVt-AaPnj_CjWcyZmLBoNjXiiC4k Vous nous prédisiez en 1989 « des villes entières submergées par les flots d’ici 10ans », donc en 1999. Déjà des prédictions dans tous les sens pour dire que tout va mal.
              On nous prédisait aussi qu’en l’an 2000 la neige ne serait plus qu’un lointain souvenir https://www.cliqueduplateau.com/2019/03/06/ouin-ben-le-jdq-dans-ltemps-etait-pas-pire-dans-la-fake-news/ or il neige beaucoup en ce moment et partout. Il a même neigé sur l’acropole cette année.
              Si vous en voulez d’autres des archives qui disent que tout va de mal en pis, et que le pire est à venir, j’en ai plein ma besace.
              Alors il fait arrêter de faire peur aux gens et aux enfants comme ça, c’est inconvenant, et surtout c’est faux.

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            • Monsieur Ghtuz, sauf votre respect, je ne vois pas en quoi une variation de 0,01 point de C02 empêchera le cycle naturelle des précipitations d’avoir lieu. Le cycle de l’eau frise la perfection, il y aura toujours de l’évaporation des océans générant des formations nuageuses, puis des précipitations, que ce soit avec 0,03 % ou 0,04 % de C02. Même les 80 % de C02 présent lors de la formation de la terre, n’a jamais empêché le phénomène, ni les 1,5 % du temps du Jurassique, bien au contraire. Réconciliez-vous avec cette molécule bienfaitrice et ne buvez plus d’eau gazeuse, ni de bière, vous risqueriez d’avoir très chaud.
              Arté est plus septique, bien que souvent réchauffiste-carboniste et généralement gauchisant.
              Le réchauffement climatique, une escroquerie ! (demandez aux banquiers..)

              Bon visionnage
              Merci, bien à vous

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  3. Une dernière chose pour bien prendre la mesure de cette hystérie de prédication, c’est l’occurrence du couple « climat, pourrait » dans les moteurs de recherche. Ça pourrait, ça pourrait, mais ça n’arrive jamais en fait.
    Dans le présent article on a : « le réchauffement déjà engagé POURRAIT être plus important que prévu ».
    Alors cet article s’ajoute à la longue liste des choses anxiogènes qui n’arrivent jamais. Et pour les amateurs d’articles anxiogène autour du climat, suivez ce lien https://www.google.com/search?channel=fs&client=ubuntu&q=climat+pourrait vous allez avoir très peur !!!
    Pour ceux que ça fait sourire (comme moi), mais que ça gène quand même qu’on stresse nos enfants avec ça, il y a cette liste d’articles ridicules, mais écrits sérieusement, https://belgotopia.com/2017/06/02/les-epouvantables-consequences-du-changement-climatique/?fbclid=IwAR2YiU3HGD7ERmrjN9czV4FFCP4lKcHmUSTEa-krSgDrH9Is5He_6DMWnaI
    Quelques unes succulentes :
    17. Les roux en voie d’extinction à cause du réchauffement climatique.
    https://www.independent.co.uk/news/uk/gingers-face-extinction-due-to-climate-change-scientists-warn-9590054.html
    18. les ailes oiseaux racourcissent à cause du réchauffement climatique.
    http://www.ouest-france.fr/sciences/rechauffement-climatique-les-ailes-des-oiseaux-se-font-plus-courtes-3770950
    Etc. Amusez-vous, il y a cent… tous plus ridicules les uns que les autres.

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    • C’est du trollage ? Parce que vos différents commentaires sont totalement hors sujet.De plus, autant sourcer est nécessaire, autant déverser des liens ad nauseam témoigne de l’incapacité à réfléchir par soi-même et de la volonté de noyer un sujet que l’on ne maîtrise absolument pas.

      Décarboner revient à essayer de maintenir de taux de CO2 à 420 ppm, ou encore mieux, à espérer qu’il revienne entre 300 et 350 ppm. Vous pourrez dire ce que vous voulez en allant piocher dans wikipédia ou ailleurs , entre 300 et 400 ppm, c’est ce que nous connaissons depuis 100 ans, et les plantes poussent.

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    • Bonjour Monsieur Crestey, dans la rubrique « les succulentes », vous pouvez ajouter; les impôts, les malus, les taxes, les super malus (jusqu’à 50 000 €..), les malus aux poids qui augmentent, les libertés qui diminuent et la casse de notre industrie automobile qui étaient déjà bien tristounette vs Allemagne… Le pays qui a inventé l’automobile fabrique lamentablement des Zoë, ou est le rayonnement de la France ?
      Dans les non ridicules, s’il fait plus chaud, il y a moins besoin d’énergie et comme dit la chanson, « avoir chaud et avoir à manger » ou « la misère est moins grande au soleil » c’est le minimum humanitaire, pas l’inverse.
      Question; pourquoi ne pas exploiter le pétrole localement en France, ce serait bien plus écologique que de le faire voyager le brut en supertanker et ce serait bon pour le développement économique, l’indépendance et l’emploi de notre pays ? en considérant que, même en cas de trouvaille énergétique miraculeuse (le mouvement perpétuel) qui nous en dispenserait , il y aura toujours besoin d’un minimum, que nous pourrions exploiter ? Et pourquoi pas entreprendre une grande campagne de recherche, les USA estiment que les sous-sol de la France et de la Pologne regorgent de ce produit 100 % d’origine naturelle et 100 % transformable sans perdre une seule goutte.
      Merci. Bien à vous.

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  4. Bonjour, enfin cela fait plaisir de lire du bon sens scientifiques et non idéologique, merci Monsieur Crestey.
    Pour M. Parmenantier, sachez que sous un seuil de 0,03 % la famine sera de retour. Avec un taux de 0,04 %, nous n’avons en fait que 0,01 point de sécurité c’est peu. Au Jurassique (dinosaures & végétation luxuriante) le taux de C02 était de 1,5 % et cela n’a pas empêché la nature de se développer, bien au contraire. Comme disent les Américains, pour savoir à qui la supercherie profite, il faut suivre l’argent ! Cherchez peu et vous trouverez vite. Une chose est certaine, c’est qu’il s’agit bien du casse du siècle. L’attaque du train Glasgow / Londres à coté c’est de la rigolade.
    Indépendamment, l’humain a besoin de se faire peur, de croire à une religion, alors pourquoi pas la peur du C02, surtout si cela rapporte aux investisseurs. Pourtant sur mes cahiers de CM2 le C02 était décrit comme un des 11 gaz rares, sauf que le C02 était un gaz rare et indispensable à la vie sur terre. Le C02 libéré lors de la combustion des énergies fossiles ou autres, n’est que libéré, il a auparavant été fait prisonnier lors des glissements des plaques tectoniques. Cette nouvelle religion ne respecte vraiment plus rien , pas même le fondement de la terre. Enfin l’atmosphère de Mars est constituée de 95 % de C02 et il fait – 67°C, aucun lien entre C02 et température ou infinitésimal. Considérez aussi que le C02 est constitué de 2 atomes d’oxygène…donc le stock d’oxygène monte légèrement. Vive le C02, la nature en redemande. Merci. Bien à vous tous.

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    • Comparer Mars et la Terre sans parler de leurs atmosphères ni de la distance par rapport au soleil…
      pour conclure que le CO2 n’a aucun impact sur Terre.

      Bravo Champion.

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      • Bonjour Vincent, je vous l’accorde bien volontiers. Mais le niveau de désinformation médiatique concernant le climat est telle qu’il faut bien tenter un recentrage à sang froid sur le sujet.
        Vous savez que tous les présentateurs météo qui oseraient avoir une simple réflexion sur l’origine du prétendu changement climatique sont purement et simplement virés. La science c’est avant tout l’art de la remise en cause et du débat. De quoi parlons-nous ? de 0,03 % passé à 0,04 %%, soit 0,01 point de Carbone en plus, à la création de la terre le taux de Carbone était de 80 %. .. Merci. Bien à vous.

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    • «Considérez aussi que le C02 est constitué de 2 atomes d’oxygène…donc le stock d’oxygène monte légèrement»
      Considérez juste que la combustion des hydrocabures se fait en présence du dioxygène déjà présent dans l’atmosphère, il n’est pas contenu ni dans le charbon, ni le pétrole, ni je gaz. Et non, ce stock diminue également.
      C’est rare de voir un tel bon sens scientifique, même pour du niveau CM2, si bien partagé.
      Bonne chance aussi, vous en aurez bien besoin.

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  5. Vincent, tout à fait, vous savez que le climat sur terre est la résultante des paramètres de Milutin Milankovic. Le taux de Carbone joue de façon infinitésimal. Même le Giec, organisme gouvernemental, dans son rapport AR5 admet ce fait et revoit sa copie à la baisse de rapport en rapport. Entre écologie et éscrologie, il n’y a qu’un pas qui est franchi. Devinez si c’est l’écolo sincère à la base ou l’éscrolo-collapsologue qui s’enrichit de cette nouvelle religion ? Il est totalement honteux de prendre le Carbone pour un polluant ou pur un chauffage central Merci. Bien à vous.

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  6. Vincent, tout à fait, vous savez que le climat sur terre est la résultante des paramètres de Milutin Milankovic. Le taux de Carbone joue de façon infinitésimal. Même le Giec, organisme gouvernemental, dans son rapport AR5 admet ce fait et revoit sa copie à la baisse de rapport en rapport. Entre écologie et éscrologie, il n’y a qu’un pas qui est franchi. Devinez si c’est l’écolo sincère à la base ou l’éscrolo-collapsologue qui s’enrichit de cette nouvelle religion ? Il est totalement honteux de prendre le Carbone pour un polluant ou pour un chauffage central Merci. Bien à vous.

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    • La théorie de Milutin Milankovic, à distinguer des variations épisodiques des cycles solaires de 11 ans, concerne la position de la Terre par rapport au Soleil. Cette théorie explique en effet en grande partie les variations climatiques de long terme. Les climatologues s’entendent majoritairement pour reconnaître son rôle majeur dans les épisodes glaciaires-interglaciaires.
      Le CO2 ne joue cependant pas un rôle infinitésimal. Si la sortie des glaciations ne s’amorcerait pas grâce au CO2 mais en raison d’un changement de l’orbite terrestre qui modifie la répartition de l’ensoleillement à la surface de la Terre, le CO2 amplifie largement le signal initial.
      Le réchauffement moderne est quand à lui dû au CO2 et pas aux cycles de Milankovic. Ces derniers devraient plutôt conduire la Terre à un refroidissement entamé il y a 6000 ans. Le CO2 émis par les activités humaines a non seulement empêché ce refroidissement, il a provoqué un réchauffement incontestable.
      Le réchauffement de la basse atmosphère et le refroidissement de la stratosphère sont des preuves irréfutables que le réchauffement actuel est dû au CO2 et non au Soleil.

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      • Bonjour Johan, vous dites; « Le rechauffement….irréfutable…et non au soleil », alors là, il faut expliquer ? A mon sens, c’est l’inverse, si le C02 venait à réchauffer ce serait en altitude. Concernant le soleil, c’est l’activité solaire (tâches solaires) qui régit principalement la température sur terre, c’est un un tantinet logique. De plus, selon les cycles, nous devrions aborder un léger refroidissement de 2020 à 2050, ce que nous commençons par constater cette année.
        A la fin de quoi parlons-nous ? de 0,9 °C en 150 ans avec une température moyenne encore inférieure à l’Optimum médiévale.
        Enfin, la température a baissé de 1945 à 1970 et pourtant le taux de C02 évoluait. S’il devait y avoir une relation, ce serait l’inverse, d’abord la température monte, ensuite intervient le dégazage, c’est une logique implacable.
        Quoi qu’il arrive, l’équilibre radiatif avec le Cosmos fera toujours son rôle, qu’est-ce que la terre dans l’univers ? L’homme a une bien grande idée de lui même, pour penser qu’il peut régler le climat d’une planète avec une petite partie de génération de C02 d’origine anthropique, alors que par définition le climat est chaotique.
        Franchement, je pense que tout le monde cherche à se faire peur avec cette molécule de C02, mais de plus en plus je pense que des prêcheurs cherchent surtout à faire de l’argent sur le dos des honnêtes citoyens contribuables Français. La France qui ne génère que 0,89 % de C02 anthropique mondial va se sacrifier pour le reste du monde, cela ne s’appellerait pas du mondialisme ? Klaus Schawb , dont les amis son les gourous du greenwashing, nous explique exactement la même chose, surprenant ? Elon Musk est tout content. Merci. Bien à vous.

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        • Reprenez le les 3 dernières années de commentaires du blog, plus particulièrement la partie 2018, me semble-t-il. Cherchez le pseudo Ninja. Johann a passé son temps, ainsi que Ghtuz , Maignal et bien d’autres, à répondre aux mêmes questions. Vous aurez toutes les réponses.

          Ensuite, essayez de lire réellement sans écorcher mon nom !

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          • Peine perdue, rien, absolument rien n’y changera.
            La logorhée immonde des nervis trolleurs ici est problement annonciateur d’un «boss» de niveau supérieur voulant se faire mousser plutôt qu’affronter les vraies pointures émargeant au GIEC en prétendant remettre en cause toute leur science. Le cas s’est déjà présenté effectivement au moment d’une la niña au début 2018 (ce qui cadre très bien avec les observations de Géd).
            Variabilité naturelle.

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            • Monsieur Ghtuz, SVP, rappelez-moi dans l’acronyme GIEC, le I ne figurait pas à l’origine ? L’ajout de ce I et la gouvernance Onusienne laisse planer un énorme doute sur les véritables intentions des rapports (AR), surtout le § destiné aux décideurs politiques. Aucun modèle du Giec ou d’autres n’est capable de reproduire le climat du passé avec des paramètres connus, alors comment voulez-vous modéliser le climat du futur ? Merci. Bien à vous

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          • Monsieur Parmentier, en premier lieu, je vous prie de bien vouloir m’excuser pour l’orthographe de votre nom, il s’agit d’une simple faute de frappe. Merci pour votre recommandation « lire les trois dernières années… », mais justement c’est bien là que nos analyses divergent. A la fin, que propose de faire de la France, les réchauffistes-carbonistes ? Et indépendamment de la controverse sur l’action de ce fameux 0,01 point de plus de C02, la vie ne serait- elle pas plus belle s’il faisait 2 °C de plus ? après tout en 1116 il poussait des fraises en Belgique.
            Ne pensez-vous pas que pendant que l’on vilipende cette molécule innocente qui étai présente à 80 % lors de la création de la terre, on ne s’occupe pas des vrais problèmes en France et ne n’est pas les problèmes qui manquent (réindustrialisation, chômage, formation, indépendance énergétique, rénovation du parc de centrale thermonucléaire, retrouver la 3 ème place du début des années 80, les taxes, le nombre de fonctionnaire qui a triplé en 40 ans pour une population qui a seulement évoluée de 22 %, etc..) Merci. Bien à vous

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            • Vous venez de démontrer votre trollage. C’est sous le pseudo » Joel » que l’erreur a été commise. Et vous me répondez sous le pseudo « JR » pour reconnaître votre erreur.

              Pour ma part, augmenter le taux de CO2 reviendrait à vivre avec des températures qui certes ont permis une faune et une flore luxuriante à une époque, mais que peu de végétaux et animaux actuels supporteraient.

              Au Carbonifère, le dévelloppement des fougères et des insectes a été spectaculaire. le taux d’oxygène permettait aux insectes d’être gigantesques, mais pour les mammifères actuels, il n’aurait pas fallu une année pour tous les détruire.

              La vie peut être florissante dans des conditions extrêmes, mais une forme de vie adaptée à une période ne peut survivre en cas de changement très rapide, à part les bactéries et peut-être les fongis.

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              • Bonjour M.Parmantier, Joël ou JR peu importe, j’ai des pseudos différents en fonction des sujets. Je vais donc continuer avec Joël. Je ne vois pas le rapport avec le trollage, d’ailleurs je ne suis inscrit sur aucun réseau « dit » social. Si vous souhaitez rester entre réchauffsites-carbonistes je me retire de la conversation. Pour en revenir au fond du sujet, nous ne constatons aucun changement climatique rapide. Et quand bien même ce serait le cas, cela c’est déjà produit par le passé. Vouloir s’en prendre au C02 est une supercherie. Merci. Cordialement

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                • « Nous ne constatons aucun changement climatique rapide » : vous n’avez aucun élément pour étayer cela. Le rythme actuel du réchauffement dépasse tout ce qui a pu se produire sur les derniers millions d’années, même le PETM d’il y a 55 millions d’années. C’est pas moi qui le dit, ça vient des proxies.

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              • Monsieur Parmantier, cessez d’affirmer que la hausse du taux de Carbone entraine une hausse des températures significatives et la fin du monde, c’est de la désinformation. Seuls les laboratoires payés par les mondialistes arrivent péniblement à ce résultat, sinon les subventions sont supprimés et vous le savez très bien. Le film de Arté ci dessus explique parfaitement la supercherie éscrolo-médiatico-climatico-mondialiste. Si le sujet est; sommes-nous trop nombreux sur terre ? c’est entendable et cela mérite un débat, mais détourner l’attention sur le vénérable Carbone est inacceptable. Le socle de tout débat, doit être la sincérité. Souvenez-vous du Climategate ! Tous les calculs indépendants indiquent une valeur infinitésimal en cas de doublement de notre molécule préférée. Et personne n’a réussi à modéliser le climat à venir. Merci. Cordialement

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                • Bonjour Joël ou JR,

                  Je dis seulement qu’il y a hausse du taux de carbone dans l’atmosphère, que cela a pour conséquence un forçage qui se mesure en watt/m², et que cela conduit à un rapide réchauffement global, très variable selon les régions. J’affirme aussi que, s’il est vrai que par le passé, il y a quelques dizaines de millions d’années voire plus, les taux de CO2 et d’oxygène ainsi que les températures planétaires ont été différents, je prétends que ces changements étaient beaucoup plus lents, et que les conditions de vie, certes parfois luxuriantes, ne seraient pas du tout adaptées à l’humain actuel.

                  Ces merveilleux insectes volants vivant au carbonifère, par exemple, bénéficiaient d’un taux d’oxygène particulièrement élevé, parfaitement adapté à leur système respiratoire. Ce même taux d’oxygène aurait été mortel pour nous.

                  En résumé, si le climat change trop vite, de nombreuses espèces vivantes ne peuvent s’adapter, car l’adaptation d’un groupe se fait sur de nombreuses générations. Le changement climatique ne provoquera pas la fin du monde, mais seulement de l’éco-système qui permet aux humains de vivre. Et lez humains étant des super-prédateurs, ils seront à terme extrêment impactés.

                  Reprenez vos cours d’écologie sur les chaines alimentaires et interessez vous au cas de la loutre. C’est passionnant.

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        • S’il y avait eu une augmentation de l’énergie reçue du Soleil, toutes les couches de l’atmosphère terrestre se seraient réchauffées. Mais cela n’est pas ce qui est observé. Au contraire, les satellites montrent un réchauffement dans la basse atmosphère (troposphère) et un refroidissement dans la stratosphère supérieure. Or c’est exactement ce à quoi nous pourrions nous attendre avec une augmentation des gaz à effet de serre piégeant la chaleur dans la basse atmosphère.
          Avec le changement climatique induit par les gaz à effet de serre anthropiques, la stratosphère devrait se refroidir. Ceci est principalement dû au fait qu’avec l’augmentation des GES anthropiques, la stratosphère peut plus efficacement rayonner l’énergie vers l’espace. En plus, les GES captent une partie du rayonnement thermique (infrarouge) sortant dans la troposphère, réduisant
          la quantité de rayonnement thermique sortant atteignant la stratosphère et donc l’absorption de cette chaleur dans la stratosphère.

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          • l’action de ce fameux 0,01 point de plus de C02,

            Ce que vous écrivez montre votre absence de maîtrise la plus élémentaire des sujets statistiques.

            Lorsqu’on passe de 0,03% à 0,04% (je reprends les chiffres de votre autre pseudo Joel), cela fait 33 points de plus,.(0,04/0,03 – 1)*100

            Ce qui n’est même pas la réalité puisqu’on passe de 280 ppm à 410 soit + 46% soit 46 points de plus.

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              • Monsieur Ghtuz, la nature s’est adaptée à des changements autrement plus radicaux, que cette amusette, mais très lucrative chasse au C02. Il ne faut pas sous estimer la capacité d’adaptation de la nature et de l’être humain. Des mutations brutales ont parfois lieu et alors c’est la vie de l’univers ? Vouloir figer les choses à l’instant T est une utopie, il n’y a plus de dinosaures, faut-il les réintroduire ? Une chose est certaine, on s’adapte plus au chaud qu’au froid, pas vous ? Rendons grâce au C02 d’ alimenter nos végétaux et d’assurer notre pain quotidien. De toute façon, d’accord ou pas d’accord sur le bienfait du C02, la part anthropique de C02 n’est pas prête à baisser de si tôt dans le monde. La France se sacrifiera, elle l’est déjà, nous disparation avec la bénédiction des éscrologues mondialistes, notre industrie est devenue quasi insistante et le taux d’imposition le plus élevé d’Europe. Il y a eu la France les constructeurs (De Gaulle par ex), il y a désormais la France les déconstructeurs (EELV, Pompili, Macron, par ex). Et vous approuvez ce déclin orchestré sous prétexte que le taux d’un gaz rare et indispensable à la vie sur terre varie quelque peu… Supprimer la France du globe terrestre et vous ne verrez aucun changement, continuez à vous faire peur, cela occupe les longues soirées d’hiver, ou dans certains cas, cela assure des grosses subventions (même à des associations…). Chacun peut et doit vivre selon son choix, je n’empêche personne de croire à cette religion carboniste, à condition de ne pas l’imposer, comme ce fut le cas avec le communisme, puis le nazisme, de très belles idées sur le papier je me méfie des idéologues, l’idéologie est mortifère. Et que pensez-vous de la gouvernance mondiale…chère à Attali, Gates, Schwab et cie ? Merci. Cordialement

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              • Monsieur Ghtuz, vous savez comme moi, que le C02 est un gaz équilibré. Il est généralement admis que la dispersion est assurée en environ 4 à 6 semaines et mesuré au laboratoire de M’auna-Loa. Ce qui signifie que même si vous éliminer tous les Français la part anthropique (que 6 % de la génération de C02) continuera à monter. Avec 1 centrale à charbon en construction par jour dans le monde, qui pour le coup ne rejette pas que du bénéfique C02, mais d’autres gaz réellement polluant ceux là. Non je ne suis pas un gourou, mais un citoyen contribuable Français inquiet par la conduite de des affaires de la maison France, donc qui chercha à comprendre à qui profite le crime. Surtout quand les médias aux ordres et sélectionnés par le club de Davos n’osent même plus s’interroger (sinon ils sont virés). Passionné d’histoire, cela me rappelle d’autres périodes troublantes (communisme et nazisme) du siècle dernier et il faut parfois un demi siècle pour se débarrasser de ces calamités. Ecologie oui, éscrologie non. Merci. Cordialement

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                • La France n’est évidemment pas capable de peser seule sur la tendance mondiale. C’est pour cela que l’accord de Paris nécessitait la ratification par 55 pays responsables ensemble d’au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour entrer en vigueur.

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                • Et il est tout content… en plus le papier, même s’il est bourré de digressions brumeuses dont les sceptiquounets sont friands, est vérifié par R.Lindzen himself ! Bref, en résumé, le CO₂ qui augmente aujourd’hui il ne sait pas trop d’où ça vient à part de la température, rien qu’en lisant une courbe. Même si les océans s’acidifient, inutile de se poser la question du pourquoi : c’est un miracle de la «vrai» science. Trop drôle. Mais je m’en fous.

                  Puisque le monsieur veut mon avis qui ne vaudra donc après coup pas plus qu’un autre.
                  Il ne m’a rien appris de plus de ce que j’ai déjà lu dans la littérature scientifique.

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            • Cher Monsieur Parmantier, eh bien non. 0,04/0,03 = + 33 % de plus, sur ce point nous sommes d’accord. En revanche cela donne bien 0,01 point de plus, c’est ainsi que l’on nomme l’écart. Demandez à Johan qui doit mieux maitriser la situation. Je suis désolé de vous contredire. Merci. Bien cordialement.

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              • Non, lorsque la moyenne des prix passe de 100 à 101, on dit que les prix ont augmenté de 1%, c’est à dire que ça a augmenté de 1 point.

                Les taux bancaires, par exemple, passant de 2% à 2,5 % augmentent de 0,5 point. C’est le langage commun. En conséquence, un CO2 qui augmente de 46% augmente de 46 points.

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                • Monsieur Parmantier, je ne suis toujours pas d’accord, si le taux bancaire passe de 2,0 % à 2,5 %, il augmente de 25 % et monte donc de 0,5 point (vous le dites aussi). Donc pour notre molécule fétiche c’est pareil, si la taux de Carbone passe de 0,03 à 0,04 %, il monte de 33 % donc il prend 0,01 point. Bien cordialement

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          • Bonjour, la démonstration n’est pas convaincante, c’est le froid qui réchauffe du chaud… Les GAIR d’origine anthropique (nommé ici GES) sont négligeables, le spectre du C02 est sur la bande des 16 microns. Le 1 er GAIR est la vapeur d’eau (env 75 %), les autres GAIR n’ont quasiment aucun effet. Vous ne tenez pas compte de l’équilibre radiatif avec le Comos.
            Au fait, sauriez-vous dire à quelle distance sont espacées (nombre de molécule au m3) les molécules de C02 d’origine anthropique sur la hauteur de la troposphère jusqu’à la tropopause (env 10 km) ? Cela vous donnera une bonne indication du non sujet anthropique, du moins concernant le C02 sacré. Non ne parlons pas là, des ilots de chaleur dus au bétonnage, bien entendu Merci. Bien cordialement

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            • Le CO2 ne représente qu’environ 0,04% de l’atmosphère et la vapeur d’eau peut varier de 0 à 4%. Mais si la vapeur d’eau est le gaz à effet de serre dominant dans notre atmosphère, elle permet à une partie de l’énergie infrarouge de s’échapper sans être absorbée. Les profils d’absorption de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone se chevauchent sur certaines longueurs d’onde. Le dioxyde de carbone absorbe l’énergie dans les longueurs d’onde (12-15 micromètres) que la vapeur d’eau ne ferme pas. Si le centre de la bande 15μm est saturé, les ailes du groupe et en particulier les bandes 10μm deviennent dominantes pour déterminer les effets radiatifs et ceux-ci sont loin d’être saturés.
              De plus, la vapeur d’eau est concentrée plus bas dans l’atmosphère, tandis que le CO2 se mélange bien jusqu’à environ 50 kilomètres de hauteur. Plus le gaz à effet de serre à haute altitude, plus il est efficace pour piéger la chaleur de la surface de la Terre.
              Enfin, avec le réchauffement, la vapeur d’eau augmente aussi.

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              • Bonjour Johan, dans ce cas que faites-vous de la saturation ? si une molécule (par ex le C02) reçoit plus d’IR qu’elle ne peut absorber, il se produit un équilibre radiatif, passé un stade, le dévidoir joue son rôle. De plus, concernant le C02, la saturation arrive à un taux inférieur au taux actuel et même bien avant 0,03 % (taux d’il y a 150 ans). En conclusion les GAIR peuvent bien augmenter il ne se paressera strictement rien.
                Sur un autre registre, sur les 55 pays ayant ratifiés la guignolerie climatique, hormis la France qui se suicidera, je doute fort que les autres suivent la politique suicidaire de nos apprentis dirigeants actuels. Vous savez bien que les pays signataires construisent des centrales à charbon. Comme habituellement la France ne vendra même pas son âme, elle la donnera… Merci. Bien cordialement

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                • Justement, je vous parlais de la saturation. Les profils d’absorption de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone se chevauchent sur certaines longueurs d’onde. Toutes bandes du spectre ne sont pas saturées, surtout aux altitudes où il n’y a pas de vapeur d’eau.
                  Quand au charbon, s’il y a eu une légère amélioration ces dernières, elle concerne surtout cette ressource fossile, dont les émissions de CO2 sont en baisse.

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      • Bonjour Johan, si je suis vos explications, avec 80 % de C02 à l’origine de la formation de la terre, dans ce cas il n’y aurait jamais pu y avoir de glaciation. Indépendamment de cela, je crains plus une glaciation qu’un réchauffement. Vivre en milieu glaciaire demande d’énorme effort, de l’énergie abondante, une quasi impossibilité de cultiver, des vêtements techniques, l’espérance de vie est réduite, etc… de plus, physiologiquement l’organisme humain est fait pour s’adapter au chaud, mais pas au froid. Donc entre les deux, je n’ai aucune hésitation, mais la terre fera bien se quelle voudra et le petit humain carboniste-réchauffiste s’adaptera. Le taux de C02 a une influence négligeable, d’après les calculs de l’AR5 et la part France inexistante. Vous savez pertinemment que l’expérience en laboratoire n’a rien démontré. L’objectif de ce débat est de sortir de la pensée unique et de s’exprimer librement sans mesure de rétorsion (comme Philippe Verdier viré pour avoir osé pensé). Osez la liberté, vous serez heureux. La vérité rend libre. Vive le C02 qui a permis le doublement de l’espérance de vie. Merci. Bien à vous

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        • JR,
          Je vous retranscrit ce que j’ai résumé dans la rubrique « Effet de serre et réchauffement climatique » au sujet de l’histoire climatique de la Terre :

          Il est difficile de reconstituer le climat de la Terre à ses débuts, il y a 4,5 milliards d’années. Les scientifiques ont quand même pu déterminer que la planète avait connu des périodes bien plus chaudes qu’aujourd’hui et plusieurs phases glaciaires.

          Dans un système solaire chaotique, notre jeune planète a été intensément bombardée par des météorites et cette période fut sans doute très chaude. Le soleil était pourtant 30% plus faible qu’aujourd’hui. Même lorsque les collisions ont cessé, les températures seraient restées élevées lors de la période suivante, dite de l’Archén. Une moyenne globale entre 30°C et 100°C, probablement en raison d’un puissant effet de serre dû à la vapeur d’eau, au CO2 et au méthane.

          Il y a 2,4 milliards d’années, les premières formes de vie capables de réaliser la photosynthèse ont changé la composition de l’atmosphère. Les cyanobactéries, fabriquant leur matière organique à partir de l’énergie solaire, ont fixé le CO2 et libéré de l’oxygène. C’est à cette époque que l’on a identifié une première glaciation, appelée “glaciation huronienne”.

          Sur le dernier million d’années, la planète a connu de longues périodes froides de 100 000 ans entrecoupées de phases plus chaudes de 10 000 à 20 000 ans. Les recherches ont permis d’identifier deux mécanismes principaux pour expliquer ces variations du climat : la position de la Terre par rapport au Soleil et la teneur de l’atmosphère en CO2.

          Pour ce qui est de vos remarques plus politiques, je n’ai rien à objecter, chacun est libre de fixer ses priorités. Je vous ferais simplement remarquer qu’il n’y a peut-être pas de climat idéal en soi. Le réchauffement climatique moderne pose problème de part la vitesse des changements, beaucoup plus rapides que ce que l’humanité a pu expérimenter dans son histoire récente. C’est un constat. La civilisation humaine s’est développée dans une période de relative stabilité climatique. Nous entrons en territoire inconnu et cette période de changement fait l’objet de recherches scientifiques que je tente modestement de rapporter ici. Mais l’objet de ce site n’est pas de spéculer sur nos capacités d’adaptation.

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          • Bonjour Johan, j’apprécie la qualité, l’argumentation et le ton de votre réponse, merci. J’aime bien votre conclusion et d’ajouter: par définition l’avenir est inconnu. En fait, vous l’avez compris, ce qui devient gênant c’est la spéculation (au sens propre et figuré) autour du thème C02/climat qui devient insupportable. Bien cordialement

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  7. Bonjour Johan, des expériences démontrent que plus le taux de C02 est élevé, moins il y a besoin d’arrosage.
    C’est la raison pour laquelle, nous n’entendons plus parler de famine au Sahel. Aussi, observez dans l’histoire, que les périodes de grandes famines correspondent aux périodes ou le taux de C02 était au plus bas. Il est généralement admis que sous un taux de 0,03 % (0,028 % exactement) les plantes stressent et n’offrent plus le rendement escompté. La sécurité actuelle est de 0,01 point et assure les besoins alimentaires de la population mondiale.
    Cette désinformation au sujet du C02 est invraisemblable à tel point que cela devient religieux. Faites un test, demandez à votre entourage quelle est la composition de l’air, vous serez surpris. Merci. Bien à vous.

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  8. Bonjour, sans doute l’explication de notre différence de point de vue. Indépendamment de la science, sur un plan politique, il est à noter que la liste des repentis du « climat-carbone » s’allonge encore, cela devient comme le père Noël, quand on cherche qui il est vraiment , on fini par trouver: https://fr.irefeurope.org/Publications/Chroniques-de-livres/article/L-ancien-conseiller-climat-d-Obama-conteste-les-methodes-et-les-conclusions-du-GIEC#utm_medium=email
    La vérité rend libre. Merci. Cordialement

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    • Rien de nouveau. Koonin, qui vient de publier un livre, a toujours été climato-sceptique. C’est un ancien scientifique en chef de British Pétroléum.

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    • L’article de Pascal Richet, en gros, nous dit que l’influence solaire est bien plus déterminante que celle du CO2, se basant d’une part sur le timing des deux facteurs, le premier précédant le second.
      Cela n’est pas une nouveauté. Les climatologues connaissent bien ce déroulement. Lors des cycles glaciaires-interglaciaires, c’est bien l’insolation qui joue le rôle de déclencheur.
      La sortie des glaciations ne s’amorce pas grâce au CO2 mais en raison d’un changement de l’orbite terrestre (les cycles de Milankovitch) qui modifie la répartition de l’ensoleillement à la surface de la Terre. L’Arctique est lors de certaines périodes davantage exposé au rayonnement solaire. Le fort réchauffement de l’Arctique lié au forçage solaire est d’autant plus déterminant qu’il entraîne une fonte des glaces de l’hémisphère nord. D’où une réduction de l’albédo qui amplifie encore le réchauffement.
      Ce n’est qu’ensuite que le CO2 amplifie le réchauffement initial, probablement en lien avec la circulation océanique qui permet à l’océan austral de se réchauffer, d’où une baisse de la solubilité du CO2 dans l’océan.
      Le réchauffement moderne est différent. L’orbite terrestre ne joue pas sur une échelle de temps aussi courte. Le réchauffement de +1.2°C depuis la période préindustrielle est le fait du CO2 pour l’essentiel.

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  9. Bonjour les amis, celui ci ne va pas dans le sens du réchauffisme d’origine anthropiques non plus, ni dans le sens de l’accusation du Carbone.
    https://cp.copernicus.org/articles/8/1213/2012/
    A mon sens, la sensibilité anthropique ne vaut pas ni le débat, ni les milliards spoilers à nos concitoyens contribuables, ni les libertés confisquées (malus à 50 000 €…).
    Avec l’interdiction des vignettes classe 4 à Parisdalgo, l’injustice et la colère montent. Bon, là, ce ne sera plus à cause de Philippe 1 er avec ses 80 km/h et sa taxe « dite » Carbone… les éscrologistes et notamment Pompili en tête, devront répondre de la méprise gratuite de nos concitoyens, vous savez quoi, je pense qu’il va y avoir des énormes surprises aux élections, une vague anti éscrologiste souffle très fort. Alors soufflons. Merci. Salutations cordiales.

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    • L’étude en question revient sur le décalage entre le nord et le sud lors des deglaciations. Elle ne remet pas en cause le rôle du CO2.
      Comme précisé précédemment, le forçage solaire sur les hautes latitudes de l’hémisphère nord est ce qui declenche la sortie des glaciations. L’étude se concentre sur le délai du réchauffement au sud, suggérant que le décalage assez réduit pointe pour une origine atmosphérique et non océanique. Autrement dit, le réchauffement relativement rapide de l’hémisphère sud ne pourrait s’expliquer que par une connexion océanique.
      Quand au sujet politique que vous évoquez, c’est un sujet que je n’aborde pas vraiment. J’y ai fait exception lors du mouvement des gilets jaunes (ici, si ça vous intéresse https://global-climat.com/2018/11/22/peut-on-rendre-une-taxe-carbone-acceptable/).
      La colère comme vous dites, peut s’expliquer à mon avis dans un contexte plus global de pouvoir d’achat, d’inégalités territoriales et d’affection de la fiscalité écologique (budget général ou réelle amélioration de l’offre de transports alternatifs?).

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    • @Joêl

      A ma connaissance, vous êtes sur un blog de vulgarisation scientifique à forte composante pédagogique. La propagande politique n’a pas lieu d’être. Votre comportement s’apparente, comme je le signalais il y a quelques temps, à du trollage de mauvais aloi déjà connu les années précédentes.

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