Climat

Un nouveau satellite de la NASA pour étudier plus précisément le CO2

Le 1er juillet, la NASA lancera depuis la Californie un satellite dédié à la mesure des niveaux de C02 dans l’atmosphère. L’engin spatial permettra d’affiner les observations mais surtout d’en savoir plus sur le cycle du carbone.

L’objectif du satellite Orbiting Carbon Observatory-2  (OCO-2) est de fournir une image plus complète des sources naturelles de dioxyde de carbone, ainsi que des puits, les processus océaniques et terrestres par lesquels le dioxyde de carbone est tiré de l’atmosphère et stocké. Il permettra aux scientifiques d’étudier les changements au fil du temps plus précisément qu’avec les données existantes.  Le dioxyde de carbone, est le principal gaz à effet de serre dû aux activités humaines.

 

OCO-2

 

 

 

 

 

 (Image credit: NASA/JPL-Caltech)

 

Le satellite OCO-2 évoluera à 705 km d’altitude, en orbite quasi-polaire. Il fera partie d’une constellation de cinq autres satellites internationaux de surveillance de la Terre, faisant un large éventail d’observations presque simultanées. OCO-2 est conçu pour fonctionner pendant au moins deux ans. L’appareil remplace une sonde de la NASA presque identique perdue lors de son lancement en février 2009. Les mesures seront combinées avec les données des stations au sol, aéronefs et autres satellites.

Avec environ 400 parties par million, le dioxyde de carbone atmosphérique est maintenant à son plus haut niveau depuis au moins 800 000 ans. Près de 40 milliards de tonnes de dioxyde de carbone sont ajoutées chaque année dans l’atmosphère avec le recours aux combustibles fossiles.

Les gaz à effet de serre piègent la chaleur du soleil dans l’atmosphère de la Terre, réchauffant la surface de la planète et aidant à maintenir la température habitable des pôles à l’équateur. Les scientifiques estiment que les émissions de dioxyde de carbone d’origine humaine, notamment la combustion de matières fossiles et la déforestation, ont déséquilibré le cycle naturel du carbone de la Terre, augmentant la température à la surface du globe le changeant le climat de la planète.

Actuellement, moins de la moitié du dioxyde de carbone émis dans l’atmosphère de la Terre par les activités humaines y reste. Une partie est absorbée par l’océan (environ 25%), mais l’emplacement et l’identité des puits naturels terrestres censés absorber le reste n’est pas bien comprise. Avec OCO-2, les scientifiques espèrent identifier ces puits et résoudre ainsi une vieille énigme scientifique.

« Savoir quelles parties de la Terre aident à éliminer le carbone de l’atmosphère va nous aider à comprendre si elles continueront à le faire à l’avenir », a déclaré Michael Gunson, OCO-2 scientifique du projet au Jet Propulsion Laboratory de la NASA (JPL) à Pasadena, en Californie. « Comprendre les processus de contrôle du dioxyde de carbone dans notre atmosphère nous aidera à prédire à quelle vitesse il va s’accumuler dans le futur. Les données de cette mission aideront les scientifiques à réduire les incertitudes dans les prévisions concernant la quantité de dioxyde de carbone qui sera dans l’atmosphère et permettront d’améliorer l’exactitude des prévisions en matière de changements climatiques ».

 

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