Après trois mois consécutifs qui avaient battu des records de chaleur au niveau mondial, les températures sont un peu moins élevées en novembre 2014 avec +0,65°C au dessus de la moyenne 1951-1980, selon les données de la NASA.

Anomalies de températures pour le mois de novembre 2014 (source : NASA GISS Surface Temperature Analysis )
Ce mois de novembre se classe ainsi au 9è rang, le record étant détenu par novembre 2013 avec +0,75°C. Il y a toujours une probabilité élevée pour que 2014 soit l’année la plus chaude depuis le début des relevés de la NASA, même s’il ne s’agirait que d’une annonce à portée symbolique.
2014 devrait terminer au moins parmi les trois années les plus chaudes, avec une moyenne semblable à celles de 2010 (+0,66°C) et 2005 (+0,65°C). Pour le moment, la moyenne janvier-novembre est de +0,67°C, donc en passe de battre le record mais un mois de décembre aussi froid que ceux enregistrés entre 2010 et 2012 suffirait à reléguer 2014 à la 2è ou à la 3è place.
L’année 2014 sera en tous cas une année chaude avec un trio août-septembre-octobre qui a atteint des niveaux encore jamais relevés.
Pour en revenir au mois de novembre, les températures ont une fois de plus été particulièrement impressionnantes dans les régions arctiques et moins marquées dans l’hémisphère sud, comme le montre le graphique ci-dessous.
Pour une fois, les données des stations au sol de la NASA sont moins alarmantes que les données satellitaires d’UAH, parfois utilisées par ceux qui contestent la réalité du réchauffement climatique, même si elles montrent elles-aussi un réchauffement. Les données d’UAH annonçaient il y a quelques jours le 2è mois de novembre le plus chaud des archives. Les satellites d’UAH ne relèvent pas la température au sol mais celle de la basse troposphère, à moins de 3 km du sol. L’année 1998 est la plus chaude jamais relevée par UAH mais elle fut marqué par un épisode El Nino d’une importance exceptionnelle. Le fait qu’un El Nino modéré soit pressenti explique peut-être les données récentes d’UAH, puisqu’elles semblent plus sensibles que celles de la NASA au réchauffement du Pacifique.
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