La plupart des bilans de température pour l’année 2017 ont été publiés. La moyenne des différentes archives (stations au sol, satellites, réanalyses) permet de dire que 2017 se classe au deuxième rang derrière le record de 2016.
La NASA vient d’annoncer que l’année 2017 avait été la deuxième plus chaude depuis les relevés en 1880. L’anomalie de +0,9°C par rapport à la moyenne 1951-1980 se situe juste derrière le record établi en 2016 (+0,99°C). Si l’on compare par rapport à la période préindustrielle (définie ici comme 1880-1899), l’anomalie a été de +1,13°C en 2017. A noter que l’objectif de l’accord de Paris sur le réchauffement climatique est de limiter la hausse à 2°C, voire +1,5°C « si possible » à l’horizon 2100.
Fait remarquable, malgré des conditions La Niña en fin d’année, 2017 a été près de 0,3°C plus chaude que 1998. Cette dernière fut pourtant marquée par un des épisodes El Niño les plus importants de l’histoire instrumentale. De 2014 à 2016, la NASA a annoncé trois records de chaleur consécutifs.
On peut régulièrement voir sur le site global-climat les relevés mensuels de la NASA, qui propose des bilans de température globale à partir des stations au sol et des instruments à la surface de la mer. Mais ce n’est pas la seule archive globale. La NOAA (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique), HadCrut (du Met Office britannique), la JMA (agence météorologique du Japon), proposent également des bilans tirés des stations au sol. Il y a aussi les satellites dont les données sont publiées par deux organismes, RSS (de la société privée Remote Sensing Systems) et UAH (université américaine, située à Huntsville). On peut aussi citer les réanalyses Era-Interim (d’ECMWF, le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme) ou NCEP-NCAR (recherche climatique américaine). Cette liste n’est pas exhaustive mais représente quand même un panel très représentatif.
Pourquoi faire une moyenne des différents bilans ? Parce qu’on a régulièrement vu ces dernières années des tentatives de contester la réalité du réchauffement climatique par le recours à certaines archives. Notamment, les analyses d’UAH tirées des satellites ont souvent été mises en avant par les sceptiques, en raison d’une tendance moins marquée au réchauffement. Il m’a donc semblé intéressant de proposer une moyenne des différents relevés pour y voir plus clair. Certaines agences classent 2017 en deuxième position, d’autres en troisième position. Pour comparer leurs résultats, il faut calculer les températures par rapport à la même période de référence. J’ai choisi ici la période 1981-2010 la plus communément utilisée.
Au final, la moyenne des 8 groupes (NASA, NOAA, HadCrut, JMA, RSS, UAH, Era-Interim, NCEP-NCAR) place 2017 au 2è rang, avec +0,45°C au-dessus de 1981-2010. On peut voir ci-dessous un bilan des trois dernières années, les plus chaudes de l’ère instrumentale :
2015 | 0,42 | 0,44 | 0,47 | 0,47 | 0,46 | 0,43 | 0,27 | 0,42 | 0,42 |
2016 | 0,45 | 0,57 | 0,51 | 0,50 | 0,67 | 0,62 | 0,51 | 0,61 | 0,56 |
2017 | 0,39 | 0,48 | 0,41 | 0,38 | 0,51 | 0,53 | 0,38 | 0,50 | 0,45 |
JMA | GISS | NOAA | Hadcrut | NCEP-NCAR | ERA Interim | UAH | RSS | Moy |
L’année 2016 se classe sans surprise en tête, devant 2017, 2015, 2010 et 2014. Dans le Top 10, on ne trouve que 1998 pour représenter le XXe siècle :
La moyenne des 8 archives montre un réchauffement incontestable depuis 1979 (date du début des relevés satellites) avec une tendance de 0,16°C par décennie. A noter que la tendance la plus marquée est relevée sur RSS (satellites) avec +0,19°C par décennie sur 1979-2017. La plus faible est observée sur UAH (satellites également), avec +0,13°C par décennie.
Catégories :Climat
Bonjour Johan,
Et d’après l’académie des sciences chinoise, pour les océans ce serait l’année la plus chaude.
http://english.cas.cn/newsroom/research_news/201801/t20180118_189355.shtml
On attendra peut-être d’autres résultats pour confirmer cette observation.
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Les chiffres publiés par la Noaa donnent aussi un record en 2017 pour 0 – 2000 m. Si un chiffre est significatif, c’est bien celui là.
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Je ne pense pas qu’ils les trafiquent autant que cela. 😛
Mais d’une certaine façon, je ne sais pas s’il y aura beaucoup d’autres mesures en temps réel plus « précises » que celles effectuées par le programme ARGO. J’espère juste que toute l’attention portée dessus est suffisante si les données brutes possèdent des biais ou dérivent dans le temps.
Mais,
Faut-il s’attendre avec l’épisode la Niña (faible à modéré ?) actuel et la tache de SST élevées près de la Nouvelle Zélande que l’enfouissement de chaleur fasse quelques dégats (ralentissement de la formation de la banquise en premier lieu) sur les glaciers et la mer de glace d’Admunsen dans un avenir proche ?
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Je crois qu’on s’est mal compris, je voulais confirmer vos propos en fait.
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Il est intéressant de noter que les méthodes d’estimation par satellites présentent une plus grande dispersion que les résultats issus des stations au sol. Faut-il en déduire qu’elles sont moins fiables?
En tout cas, on dirait que les conditions dans le Pacifique équatorial sont en train de se modifier, lentement. L’anomalie froide tend à se résorber depuis quelques jours, entre la région 3.4 et la côte américaine (https://podaac-tools.jpl.nasa.gov/soto/?layers%25255B%25255D=jpl_ourocean_l4___sst___36000_x_18000___daynight#b=BlueMarble_ShadedRelief_Bathymetry&l=jpl_l4_mur_ssta___ssta___36000_x_18000___daynight(la=true),GHRSST_L4_MUR_Sea_Surface_Temperature,MODIS_Aqua_CorrectedReflectance_TrueColor,modis_aqua_l3_chla_daily_4km_l___chlorophyll_a___8640_x_4320___daynight&ve=-225,-51.62518301610542,-10,51.62518301610542&pl=false&pb=false&d=2018-01-16&ao=false&as=2018-01-09&ae=2018-01-16&ass=1/day&afr=500&tlr=days).
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Bonjour Maignial,
J’en ai bien l’impression quand je saisie « mon » earth.nullschool.net quotidiennement.
Mais à cette adresse on pourrait aussi bien y entrevoir cette tendance : https://iri.columbia.edu/our-expertise/climate/forecasts/enso/current/
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Oui, je suis très surpris par ces analyses et projections. Il est pourtant clairement visible à l’oeil nu que l’anomalie froide s’est considérablement résorbée en 1 mois, dans les régions 1+2, 3 et 3.4. Pour moi, c’est le modèle CMC1, qui prédit une rapide sortie des conditions « la niña » dès le trimestre FMA, qui devrait tomber juste à court terme. On va bien voir…
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Bonjour Johan,
J’ai lu sur le blog http://dr-petrole-mr-carbone.com/top-4-des-annees-les-plus-chaudes-2016-2015-2017-2014/ ceci: « Avec 0,84°C de plus que la moyenne du XXe siècle, l’année 2017 se classe à la troisième place des années les plus chaudes depuis que l’on fait ce genre de calculs, selon l’Agence américaine National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). »
Cela correspond parfaitement aux données inscrites au tableau ci-haut pour la NOAA de votre article.
En rapport aux 2 commentaires publiés ci-haut qu’en pensez-vous ?? J’ai de la difficulté à comprendre.
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Je me permets de tenter une réponse, bien que la question ne me soit pas adressée: Ghtuz et Johan parlent des températures de l’eau, sous la surface des océans (entre 0 et 2000 mètres). Les chiffres de la NOAA dont il est question, par contre, sont relatifs à la température de l’air, juste au-dessus de la surface des océans et des continents. Les évolutions de long terme de ces deux jeux de données sont évidemment corrélées, mais à court terme ce n’est pas forcément le cas. Les océans ont une immense inertie, surtout sur une telle profondeur, alors que les températures atmosphériques peuvent fluctuer assez vite.
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Pardon, j’ai peut-être dis une bêtise: je crois que la température mondiale est calculée avec les températures océaniques de surface (dans une profondeur de quelques mètres sous la surface) combinées aux températures de l’air au-dessus des continents. Mais ça ne remet pas en cause le fond de mon propos.
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Oui, c’est ça Maignial. Avec Ghtuz, on parlait du contenu en chaleur de l’océan, cela n’a rien à voir. Les température de surface n’ont rien à voir avec le contenu en chaleur 0- 2000 m.
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Bonjour Jacques,
Ben voilà, Maignial a répondu. 🙂
J’en profite pour signaler 2 pistes-réponses que j’ai jugé intéressantes sur votre commentaire https://global-climat.com/2018/01/01/retour-sur-les-etudes-de-lannee-2017/#comment-2398
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Le problème avec les températures, c’est qu’elles ne sont qu’un aspect « facilement » appréhendable des phénomènes. Un critère plus déterminant serait celui d’énergie potentielle stockée. L’eau a une inertie thermique très importante. 1 litre d’eau à 80 degrés est bien plus calorique que 10 litres d’air à 90 degrés. De même, pour la banquise, il n’y a pas grand chose à voir entre une perte de 1 m de neige fraiche et 1 mètre de glace ancienne.
Médiatiquement, cette notion de variation d’énergie potentielle n’est pas facile à communiquer. Pourtant, elle serait bien utile. Existe-il un travail sur le bilan global thermique de la Terre?
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Parmantier,
Oui, il y a ce que l’on appelle le bilan radiatif de la Terre, le bilan de l’énergie qui entre et qui sort du système climatique. Les satellites permettent d’estimer la quantité d’énergie qui entre dans l’atmosphère et celle qui est renvoyée vers l’espace. On peut d’ailleurs noter que les océans et la troposphère se réchauffent alors que la stratosphère se refroidit. En raison de l’absorption de l’énergie infrarouge par le CO2 dans la troposphère, il y a moins d’énergie renvoyée vers l’espace, donc moins d’énergie pour réchauffer la stratosphère. Ce qui se produit est exactement ce qui était attendu de l’impact des gaz à effet de serre.
A cause des GES, il y a donc un déséquilibre radiatif que les scientifiques tentent de calculer.
Les températures de l’atmosphère ne sont pas le seul indicateur du réchauffement climatique. Plus de 90% de la chaleur absorbée par le système climatique ces dernières décennies en raison des gaz à effet de serre l’a été par les océans. Le surplus d’énergie qui entre dans le système terrestre va principalement dans les océans. C’est donc le principal témoin du déséquilibre radiatif et il ne faut pas se contenter d’observer les températures de surface de la mer.
Selon la NASA et le Met Office (météo britannique), les satellites montrent que le réchauffement s’est même accéléré entre la période 1985-1999 et 2000-2012, malgré le ralentissement du réchauffement atmosphérique.
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Johan,
Merci pour votre réponse.
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Bonjour,
J’avais lu un jour un article dans Sciences et vie disant qu’une des pistes de géo-ingénierie pour contrer les GES pourrait être de balancer dedans de la chaux ou autres bicarbonates afin d’augmenter légèrement le pH de l’océan, ce qui augmenterait sa capacité à fixer le CO2 de l’atmosphère.
Cette piste vous semble-t-elle crédible ?
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Bonjour PhildeNuits,
Il en faudrait des quantités plus qu’énormes, celles que nous produisons (comment déjà, pour la chaux ?) sont déjà détournées pour notre agriculture qui épuise les sols – et cela va bien sûr ne pas aller en s’améliorant…
Sinon, pas besoin d’aller chercher bien loin, la « nature » peut déjà bien faire les choses par elle-mêmes puisqu’un système tend toujours à l’équilibre : l’élévation du niveau des océans va faciliter l’érosion cotière, et laminer encore plus nos belles falaises (et chercher les méandres laissés par le retrait des eaux, je songe par exemple à la vallée de la Seine) par exemple sans dépenses énergétiques autres que celles que nous avons déjà engagé pour cela. 🙂
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Il en faudrait des centaines de gigatonnes! Je ne vois pas trop d’où on pourrait extraire une telle quantité. Je préfèrerais qu’on s’oriente vers des cultures très efficaces pour le stockage du carbone, comme le chanvre, qui pourrait être ensuite massivement employé comme matériau écologique pour la construction de bâtiments. Mais cela signifie qu’il faut arrêter avec le bétonnage à outrance de nos sols, et se laisser de l’espace pour ce genre d’activités. Sans oublier non plus qu’une telle solution a aussi ses limites: il faut de l’eau, et on appauvrira l’écosystème si on se contente de grandes monocultures.
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C’est effectivement le problème, nous n’avons pas les moyens techniques pour surmonter ce désastres et conserver en même temps notre niveau de vie. La seule « technologie » qui vaille et la plus efficace est celle qui nous précède depuis toujours. Laissons reprécipiter le carbonne dans le « vrai » vivant : revenir à la friche et au repeuplement du monde féral; ça se fait tout seul sans notre aide et donc sans dégats supplémentaires. Le modèle agricole -prédominant surtout- actuel, je n’y pense même plus si les conditions extrêmes deviennent la norme. Pour le reste, nous avons survécu, même au pire qui colonise notre imaginaire, pendant quelques millions d’années, les connaissances accumulées pendant quelques millénaires de stabilité feront l’affaire. Le béton, laissons-le se dégrader, il absorbera du CO₂ au passage. 🙂
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balancer dans les océans, bien sûr.
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Un peu de grain à moudre qui confirme et complète l’analyse de Johan. Avec l’inévitable couplet – ritournelle final: « Il faudrait dès aujourd’hui… » sensé s’adresser à ceux sensés nous gouverner. Alors que le changement dépend d’abord de nous! Un exemple, un seul: il paraît que les humains n’ont jamais été si nombreux que l’an dernier à se balader d’un bout à l’autre de la planète en aéroplane. C’est tellement merveilleux, indispensable et pas cher, on ne va quand même pas s’en priver quand même! Se priver? Mais vous n’y pensez pas! Mais sauver la planète, je suis pour, je signe la pétition!
http://huet.blog.lemonde.fr/2018/01/19/la-video-du-rechauffement-1880-2017/
Un conseil pour visualiser la vidéo de la Nasa: régler la vitesse de défilement au minimum. Assez édifiant quand même.
Nous nous glorifions de notre intelligence (par rapport aux non-humains). Nous sommes des enfants gâtés et capricieux, en situation de très grande dépendance.
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Bonjour,
Prenez 3 minutes SVP pour lire cette prose ( https://duberger.me/2018/01/18/les-plus-chaudes-est-ce-grave-docteur/ ), il s’agit de celle d’un scientifique retraité canadien (géologue il me semble) et expliquez lui en direct que le bilan radiatif de la Terre fait qu’il y a un excédent de chaleur enfouie dans les Océans, que ça va va faire fondre la banquise par le dessous et libérer les glaciers, etc… etc…
Ça pourrait être intéressant pour tout le monde d’avoir un vrai répondant scientifique, de voir si les idées des uns et des autres résistent à un simple échange avec un vrai scientifique (Par ailleurs y a-t-il un vrai scientifique, docteur en sciences, sur Global Climat ? simple question).
Sinon il me semble que l’anomalie NCEP chute pas mal pour ce mois de janvier. -0,18°C à ce jour par rapport aux prévisions, ça fait beaucoup.
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Là je n’ai pas le temps, mais je vous promet une réponse argumentée demain soir.
Sinon, content de voir que vous venez toujours, et sachez que, pour ma part, je n’ai jamais souhaité que vous soyez censuré. C’est dit.
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Je vous remercie de votre réponse Maignal.
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Idem pour moi.
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@Ninja: j’ai relu l’article publié sur le blog de Reynald du Berger, dont vous donnez le lien juste au-dessus. L’essentiel de son écrit vise à montrer que la reconstruction de la moyenne des températures mondiales depuis 150 ans n’est pas fiable et qu’on ne peut pas affirmer qu’il y a eu un réchauffement significatif. À cela, j’ai deux choses à répondre:
1) Il n’y a pas besoin d’un grand nombre de stations météo pour suivre l’évolution de la température globale, si l’échantillon dont on dispose est statistiquement représentatif de la planète. Je sais qu’il est possible d’estimer une marge d’erreur, en fonction du nombre et de la répartition des stations, mais je serais bien incapable de vérifier les calculs faits à ce sujet, et je ne peux pas vous répondre à priori. Par contre, je peux vous faire une réponse à posteriori: l’année 1878 fut marquée par un « el niño » intense, qui déclencha ne nombreuses intempéries en Amérique du sud. On sait qu’un tel évènement réchauffe la planète de 0,2 à 0,3°C en moyenne, sur une année. Or, les courbes de réchauffement présentées par la NASA, le MetOffice ou HadCRUT montrent un pic de +0,3°C environ qui se détache clairement cette année-là. Le fait qu’un tel évènement ne soit pas noyé sous une forêt de pics montre que, déjà à l’époque, la marge d’erreur était en fait nettement inférieure à 0,3°C, en dépit d’une couverture incomplète en mer et de données absentes sur les pôles. Cela est cohérent avec la déviation standard à 95% de 0,2°C donnée par le HadCRUT, qui signifie en gros que statistiquement, 5% des années pourraient sortir de cet intervalle de confiance et de nombreuses autres années doivent en revanche être très proches des températures réelles. Depuis, la marge d’erreur a dû encore baisser avec la multiplication des stations. On peut donc affirmer, sur la base de ces données et sans préjuger des causes possibles, que le climat s’est réchauffé au 20ème siècle.
2) Comme vous le savez, parce que vous avez partagé ici de nombreux articles qui emploient cette démarche, nous n’avons pas que les relevés météos pour estimer l’évolution de la température mondiale. Pour moi, un des marqueurs les plus frappants du réchauffement récent est la la disparition de glaciers de montagnes qui étaient recouvertes par les glaces depuis des millénaires. Ainsi, le sommet du Quelccaya, au Pérou, où le retrait des glaces a révélé les restes de végétaux vieux de 5200 ans ou plus (http://www.pnas.org/content/103/28/10536.full). De même, le blanchissement massif de coraux, dans des zones (protégées) où ils étaient présents depuis des millénaires (croissance très lente), est un indice fort que la température est aujourd’hui au plus haut.
Je ne reviens pas maintenant sur les autres points brièvement évoqués par l’auteur. Certains me paraissent corrects (on n’a pas de preuve d’une multiplication des ouragans extrêmes et des épisodes d’inondation, par exemple. Seules les canicules sont clairement devenues plus fréquentes que par le passé), d’autres ont été abordés de très nombreuses fois ici (augmentation constante du taux de CO2 versus fluctuations décennales de la température mondiale). D’autres, enfin, me paraissent de très mauvaise fois (l’argument des intérêts financiers en faveur des renouvelables, c’est vraiment du foutage de gueule. Les intérêts financiers sont encore aujourd’hui largement du côté des pétroliers, gaziers et nucléaristes).
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Bonjour Maignial,
À propos des glaciers des montagnes, la cause des grandes avalanches himalayennes qui se sont produites il y a plus d’un an ont des explications : https://phys.org/news/2018-01-mystery-mega-avalanches-tibet.html
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Impressionnant! J’avoue que je n’avais pas entendu parler de ces avalanches. Je n’imaginais pas que la dynamique d’un glacier pu être à ce point accélérée, là c’est une disparition quasi instantanée.
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Merci de votre réponse Maignial.
En fait, le problème n’est pas de savoir s’il y a eu réchauffement, mais de savoir pourquoi.
Du Berger attire effectivement l’attention sur la marge d’erreur possible concernant les relevés et leur qualité depuis 150 ans. On ne peut pas lui donner tort quand il évoque entre autres les relevés faits en mer il y a plus de 30 ans.
A part cela, il affirme que personne n’est en mesure de prouver qu’il y a un réchauffement anthropique significatif. En gros il met tout sur la variabilité naturelle du climat. Quand un géologue ex-professeur d’université affirme cela, ça interroge.
Il me semble que le GIEC n’a pas non plus de preuves concrètes à part un consensus et des « more likely at X% ».
Il affirme aussi que le consensus scientifique en faveur du RCA n’existe tout simplement pas (hors GIEC j’imagine), et il s’en explique.
Il dit aussi que les modèles climatiques sont faux et que les relevés le prouvent.
Quant aux pétroliers, à mon avis ils s’en fichent de tout ça. La demande en pétrole va augmenter quoi qu’il arrive jusqu’en 2040 au moins et pour eux les ER risquent même de leur donner un petit coup de boost car il va falloir fabriquer toutes ces machines vertes et tous ces moyens de transports verts, etc… qui au final vont encore plus polluer et effectivement créer un business qui va plus nous plomber qu’autre chose.
Enfin ces scientifiques (Du Berger, Courtillot, Gervais, Curry, Lindzen, Christie, Spencer, et d’autres) qui ne vont pas dans le sens de RCA à 100% ont à mon avis un petit compte en banque qui n’a rien à voir avec la fortune que s’est construite Al Gore en 10-15 ans (emblématique, et qui entretien la peur avec des mensonges que même les scientifiques « officiels » ne cautionnent pas).
Me concernant, je penche plus vers la variabilité naturelle, mais j’attends de voir ce qu’il va se passer dans les 3 ans.
PS : avec les évènements climatiques actuels en France (neige, inondation), je m’attendais à ce qu’on entende encore le refrain du RCA coupable, mais visiblement les journalistes semblent percevoir que la corde commence à être usée… (suite au dernier « réchauffement froid » des US j’imagine). Ils relatent des situations pas vues depuis 30, 50, 60 ou 100 ans. On pourrait presque comprendre qu’on est revenu à ces époques lointaines où le RCA n’existait pas ou peu.
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Difficile de répondre à tant de contrevérités. Il y aurait donc un complot mondial des scientifiques.
Comment expliquez-vous donc l’élévation de la température de 1,2°C au-dessus de la température préindustrielle, probablement le niveau le plus élevé depuis 125 000 ans ?
Vous n’avez tout simplement aucune explication crédible. Les cycles solaires ne peuvent en aucun cas servir d’explication, puisqu’ils sont en berne.
Vous n’avez aucun argument à avancer. J’ajouterais que l’élévation de la température a été de 0.3°C entre 1998 et 2017. 1998 ayant été une année marquée par El Nino, vous pouvez donc rajouter près de 0.1 à 0.2°C.
Quand à l’idée du CO2 qui n’aurait eu aucun effet depuis 1998, sachez quand même que le CO2 met au moins 10 ans avant d’exercer tous ses effets.
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Aujourd’hui on a la température la plus élevée depuis 125000 ans ? Quid des optimums de notre pic interglaciaires ?
Je n’ai certes pas un niveau pour entrer dans des détails scientifiques, mais je vois que beaucoup de beau monde n’est pas d’accord avec vous.
Un complot de scientifiques ? Non, mais il est certain qu’un jeune scientifique qui sera taxé de climato-scepticisme connaîtra un sort du style à Ph.Verdier (emblématique). En tous cas, il n’aura aucune chance de faire carrière comme il veut.
Le problème n’est pas la science à la base. Le problème c’est les politiques qui veulent l’utiliser.
Je doute, je suis sceptique, et je ne croirai plus au RCA comme avant tant que de vrais scientifiques continueront à dire que le réchauffement est majoritairement naturel. Ce sont eux qui ont les arguments que vous recherchez. C’est pour cela que j’aurais aimé que vous Challengiez Du Berger sur son blog.
Par ailleurs, si les modèles s’avèrent vraiment très faux, on le saura bientôt. Pour l’instant, ils sont « limite ».
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125 000 ans, cela veut dire qu’il faut au moins remonter au dernier interglaciaire. La période qui pourrait rivaliser avec la période actuelle est le pic de l’Holocène, entre 9500-5500 avant aujourd’hui. D’après l’une des dernières études sur la question (Marcott 2015), la période 2000-2009 est plus chaude que 75% de l’Holocène avec +0.41°C au-dessus de 1961-1990. Avec +0.79°C en 2016, on ne peut pas vraiment trouver d’équivalent durant le pic de l’Holocène, même si la résolution ne permet pas de le dire avec certitude. Une résolution plus fine montrerait peut-être des pics de chaleur durant l’optimum de l’Holocène mais on sait surtout pourquoi cela s’est produit, l’insolation dans l’hémisphère nord. Qui ne peut servir d’explication aujourd’hui.
Les scientifiques ont aujourd’hui de lourdes preuves montrant que l’insolation dans l’hémisphère nord et les variations naturelles du CO2 ont conduit les variations glaciaire-interglaciaire.
L’insolation étant aujourd’hui exclue, la seule explication possible est aujourd’hui le CO2, si on veut résumer la problématique.
Les scientifiques que vous citez seraient bien en peine de trouver une explication alternative.
Je ne crois d’ailleurs pas qu’un seul individu puisse aujourd’hui infirmer ou démontrer le réchauffement climatique à lui seul face à la myriade de scientifiques qui ont contribué à éclaircir l’évolution du climat.
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Si vous avez raison, le réchauffement va reprendre de plus belle très bientôt, surtout si on l’attribue exclusivement au CO2 puisqu’au cours des 20 dernières années on a rejeté 40% du total anthropique émis depuis 150 ans.
Et comme il est certain à 100%, quoi qu’on fasse nous les petits Français (pourtant à la pointe en matière de faibles émissions), la tendance ne va pas s’inverser et qu’on va prendre 2 ppm/an (je crois que c’est ça), ça devrait donc chauffer beaucoup.
Par contre si fin 2020 on est toujours au niveau du « hiatus », là il y aura un souci avec le RCA.
En tant que profane, je doute fort que sur un sujet d’une telle complexité, il y ait quelqu’un sur Terre actuellement qui peut dire qu’il a tout compris et qui sait exactement comme cela va se passer. On n’est surtout pas à l’abri de quelques surprises sur un tel sujet.
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Encore moi pour contredire!
Consultez les courbes de température passées estimées à partir de plusieurs proxies et vous constaterez qu’il a fait bien plus chaud et bien plus froid que pendant l’Holocène (où il y a eu des époques un peu plus chaudes que maintenant)…et bien sûr il n’y avait pas de production de CO2 et bien sûr les espèces ont traversé ces périodes sans même beaucoup d’adaptations : j’étudie la phylogénie génétique de groupes de coléoptères provenant du Gondwana et qui se sont répandus dans le Monde avec la dérive des continents …depuis 220 millions d’années sans vraiment changer de morphologie en dépit d’alternances tropicales et glaciaires (publications dans des revues à comité de lecture) ..L’analyse des climats anciens démontre clairement que le CO2 n’a jamais eu d’influence sur le climat; de plus, alors que la vapeur d’eau présente des changements d’état aux températures de la Troposphère (chaleurs latentes d’une importance essentielle pour le stockage et le transfert d’énergie), le CO2 ne peut qu’absorber une très faible énergie rayonnante dans une très étroite bande spectrale où il est fortement concurrencé par la vapeur d’eau qui de plus absorbe dans de nombreuses bandes de l’infrarouge émis par la Terre, quantitativement l’absorption par le CO2 ne représente rien …et encore moins celle de la part due à l’Homme …sur l’étendue du spectre de rayonnement c’est un trait …et c’est infime par rapport à l’étendue de la fenêtre sans absorption (de 8 µm à 14 µm , au maximum de la courbe de Planck) qui permet aux rayonnements de traverser l’atmosphère sans atténuation (consultez les nombreux spectres d’émission et d’absorption par les divers gaz, notamment le méthane qui est encore plus infime que le CO2 ). On nous raconte n’importe quoi ! C’est devenu une croyance …
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« Consultez les courbes de température passées estimées à partir de plusieurs proxies et vous constaterez qu’il a fait bien plus chaud et bien plus froid que pendant l’Holocène (où il y a eu des époques un peu plus chaudes que maintenant)…et bien sûr il n’y avait pas de production de CO2 »
Oui, et parfois avec tous les écarts permis. D’ailleurs, tout n’est pas joué non plus dans ce domaine, à lire les récentes livraisons de Sylvain Bernard et de Jennifer McElwain par exemple.
Quant à la production de dioxyde de carbone, peut-être que vos dinosaures en rejetaient vraiment plus que vos vaches. 😉
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Bonjour Johan,
Le voile semble effectivement se lever sur le caractère inédit du réchauffement de ces dernières années :
https://phys.org/news/2018-01-years-cooler-decade-north-america.html
L’étude n’est pas disponible librement.
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Bonjour Ghtuz,
C’est très intéressant, merci. Cela confirme une etude sur l’Eurasie (tu peux la trouver dans le moteur du site).
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Je lis tous ces échanges avec une certaine consternation tellement j’y trouve une accumulation de contradictions et d’erreurs de principe en Physique …En fait vous triez sans cohérence les données qui semblent démontrer qu’il y a un réchauffement climatique anthropique, notamment lié à « une augmentation du CO2 » ((sans parler du méthane …et des dangers de la consommation de viande). Une démarche scientifique (par opposition à une croyance) doit être critique et menée en s’appuyant sur les données prouvées et estimées dans les mêmes conditions ( ce qui n’est absolument pas le cas des températures antérieures à 1980); les prévisions des « modèles » s’avèrent de plus en plus fantaisistes ce qui est attendu puisque nous ignorons tout des échanges énergétiques dont les inerties et les temps de réponse sont dans des rapports inconnus.
Dans vos débats vous pinaillez sur des dixièmes de degrés, c’est à dire sur « du bruit de fond », compte tenu d’une part de l’incertitude des mesures de T glob (capteurs + échantillonnage + significations …), de l’impossibilité de « raccorder » une courbe des mesures terrestres avec des mesures satellites (surtout à ce degré de précision) et surtout sachant que la température n’est pas une variable d’état, donc non représentative de l’énergie globale. Le dernier épisode El Nino a crée un délire rebattu par tous les médias comme une preuve que 2016_17 était la période la plus chaude, ce n’est pas faux depuis 1998 ((El Nino précédent) …mais que signifie une pointe due à un phénomène naturel répétitif (mais non expliqué) de 0.8° pendant 3 mois sur une courbe déjà revenue à + 0.26° par rapport à une moyenne sur 30 ans ? La Nina attendue va probablement faire encore baisser cette température. Depuis 1850 nous sommes dans le prolongement de la sortie du dernier « petit age glaciaire » (ces alternances ne sont pas nouvelles et restent inexpliquées…tout au moins sans prendre en compte les variations de l’activité solaire).
Parmi les absurdités nouvelles il y a cette histoire de température décroissante de la basse stratosphère qui serait liée à une plus grande absorption du CO2!!! cela revient à croire au mouvement perpétuel, la Terre reçoit son énergie du Soleil, mais elle renverrait une énergie vers l’Espace susceptible de modifier l’énergie initiale ? C’est comme si vous disiez qu’un radiateur est réchauffé par l’énergie rayonnante renvoyée par les objets de la pièce! C’est d’ailleurs la même erreur arithmétique (simple addition) qui est faite sur le CO2 qui est supposé renvoyer un « feed-back » réchauffant la Terre en violation des règles de calcul élémentaire, du deuxième principe de la Thermodynamique (confusion rayonnement et chaleur) et de la conservation de l’Energie dans un système isolé.
La répartition des températures des strates de la stratosphère ne dépend que de la chaleur dégagée par la production d’Ozone sous l’action du rayonnement solaire …elle ne peut être provoquée par une énergie terrestre crée par la Terre; pour faire court, la courbe des températures en fonction de l’altitude montre bien une partie décroissante jusqu’à – 56 °C (peu variable) au sommet de la Troposphère puis une croissance jusqu’à 0°C dans la Stratosphère, suivie d’une décroissance vers – 90 °C vers l’ionosphère où elle remonte en raison de l’ionisation …
Quant aux effets sur les êtres vivants de fluctuations de quelques dixièmes de degrés, c’est de la pure imposture il suffit de s’élever de 100 m pour perdre 0.6 ° …et les animaux supportent des écarts de 50 ° …depuis « la nuit des temps » …les coraux ont vu bien d’autres périodes plus chaudes ou plus froides et la mer est maintenue à un PH voisin de 8.2 …D’ailleurs pour tous ces phénomènes liés au CO2 il ne faut pas oublier les équilibres naturels des réactions chimiques qui empêchent les systèmes de s’emballer ( carbonates entre autres) …et les mers de devenir acides …
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Donc le monde entier serait trompé par des calculs qu’un écolier pourrait invalider… Je crois que vous n’avez rien compris à l’effet de serre. Notamment le principe essentiel que davantage de chaleur est conservée par le système climatique PARCE QUE l’altitude à laquelle l’énergie repart vers l’espace est plus élevée. Ce qui invalide vos pseudo arguments scientifiques sur la saturation du CO2.
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Ne prenez pas ce ton méprisant, je suis un retraité du CNRS (Physique) et je sais ce qu’est une mesure et ce que sont des modèles …et j’ai parfaitement compris ce qu’est l’Effet de Serre naturel (j’ai travaillé, entre autre sur le Solaire dans le cadre du Programme PIRDES et je connais un peu ces problèmes).
J’ai abordé cette histoire de réchauffement il y a plus de dix ans et avant d’avoir un avis fondé sur des arguments scientifiques j’ai accumulé un grand nombre de publications et de données de mesure …Je ne suis pas seul à penser que cette histoire de CO2 est la plus grande imposture de notre époque et il y a plus de scientifiques de cet avis que de croyants dans les modèles du GIEC. Le problème avec des gens comme vous c’est qu’on se fait insulter dès qu’on exprime un avis contraire …je ne suis pas naïf et j’ai hésité à vous adresser mes critiques mais j’ai un peu de temps à perdre et j’en ai assez d’entendre sans cesse toutes ces bêtises assénées sur les médias: il fait chaud, c’est le glogal Warming, il fait froid c’est encore lui, les élevages génèrent du CH4, c’est encore lui …on va tous mourir grillés à cause de ces gaz indispensables à la vie!!! Absurde !
Je connais cet argument (c’est le dernier à la mode) concernant l’accroissement des altitudes d’émission mais je n’ai pas trouvé de démonstration crédible si ce n’est une méprise dans l’interprétation des spectres – en bref vous énoncez l’évidence qu’en dehors de la fenêtre atmosphérique (pas d’absorption et dons rayonnement direct) les gaz à effet de serre absorbent l’infrarouge et que de ce fait l’énergie absorbée est émise par rayonnement vers l’Espace à haute altitude (donc à plus basse température, donc avec une énergie rayonnante plus faible) lorsque cette absorption n’existe plus; c’est évidemment vrai mais ce n’est pas le problème car ce phénomène existe depuis qu’il y a de l’eau sur Terre et qu’il y ait une infime quantité de CO2 anthropique en plus ne change rien puisque c’est la vapeur d’eau qui est responsable de cet « effet de serre » (loi de Beer_Lambert). Pour prouver qu’il y a un réchauffement climatique dû au CO2 anthropique il faut démontrer que cet excédent modifie de manière perceptible ce phénomène naturel. Or les simulations (pas des pseudo arguments) montrent que doubler la quantité de CO2 ne modifie pas cet effet de serre (Hermann Harde_ »Radiation and heat transfer in the Atmosphère _ A compréhensive approach on a molécule basis » International Journal of Atmosphéric Science_Vol 2013″ ) …c’est la démonstration la plus étayée que j’ai trouvée et dont vous ne pourrez pas contester la qualité.
Alors si un doublement du CO2 ne modifie rien, comment la part anthropique infime pourrait-elle avoir une action susceptible de modifier des équilibres qui ont vu des changements considérablement plus importants dans le passé. Ce simple raisonnement ne demande pas de connaissance profonde en Physique et il suffit d’avoir une culture de base concernant l’histoire de la vie. Une culture plus profonde sur les climats anciens et sur leur impact sur les êtres vivants révèle l’absurdité de ce supposé impact de l’Homme (je ne parle que de l’aspect climatique).
Je ne m’étendrai pas non plus sur les erreurs fondamentales en Physique mais je signale que les gens du GIEC violent le deuxième principe de la Thermodynamique en prétendant qu’un rayonnement « feed back » réchauffe la Terre (paradigme à la base de leurs modèles)…c’est admettre que le mouvement perpétuel peut exister …il y a eu de longs débats entre « scientifiques » concernant ce rayonnement censé s’additionner au rayonnement initial (là c’est une simple addition) …J’admets qu’à ce niveau des connaissances bien comprises sont nécessaires (formes d’énergie, modes vibrationnels et rotationnels, quantique, phénomènes atmosphériques, …) et qu’il n’est pas utile d’entrer dans ces considérations dans le cadre de ce blog réservé aux non spécialistes (vous pouvez trouver ces affrontements en vous reportant aux controverses exprimées dans une abondante littérature). Consultez aussi la liste des savants dits « climato sceptiques » et lisez leurs publications …prenez en compte les écarts croissants entre les prévisions des modèles et les observations …vous constaterez alors qu’l est sage de douter de l’apocalypse annoncée. Quant aux promesses des énergies renouvelables je vous conseille d’évaluer leur potentiel d’un point de vue quantitatif (actuellement éolien + solaire = 0.8% de l’énergie consommée dans le Monde) !!! Et pour cause, le Soleil ne peut pas fournir plus de 350 W/m2 au zénith …heureusement pour nous! L’avion solaire illustre bien l’inculture de notre époque, puisque beaucoup croient en cette possibilité …Pour avoir un avis sur ces problèmes il faut y consacrer beaucoup de temps …et avoir une large culture des sciences de la Nature.
Actuellement, beaucoup d’argent est dépensé dans des recherches basées sur des « modèles globaux » et tous les laboratoires se précipitent sur cette mane, que ce soit en climatologie ou en sciences biologiques et on assiste à une inflation de publications sur ce thème qui absorbe tous les crédits …pour rien (par exemple impact du réchauffement climatique sur le vol de la Piéride du choux …ou sur le déplacement de tel ou tel arthropode …etc …je n’invente rien, cherchez les publications sur Internet). Souvent je me dis que si les gens percevaient clairement ce qu’on leur fait gober ils crieraient à l’imposture …lorsque les satellites révéleront sans équivoque que tout cela était de la fumisterie plus personne ne croira en la Science …dans l’immédiat attendons que les prochaines températures globales reviennent à la moyenne et même en dessous pour entendre les explications des tenants du réchauffement, ce sera un dérèglement, c’est sûr! (après le EL Nino à + 0.8° on est déjà à + 0.26° …si l’on admet qu’une moyenne sur des T est une représentation de l’Energie globale …tout en n’étant pas une grandeur d’état …).
Non, Monsieur, ce ne sont pas des pseudo-arguments scientifiques, ce ne sont pas les miens mais ceux de physiciens sérieux; au plan des sciences de la vie je pourrais aussi multiplier les exemples des absurdités qu’on nous sert à tout moment (ours polaire, lépidoptères, oiseaux, …) alors que les glaces des poles n’ont qu’une existence récente …
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Ben oui. Un petit peu de CO2 en plus peut-il vraiment contribuer à accroître un effet de serre? J’en parlerai avec mon producteur de salades, lui qui met ses salades derrière un petit film de plastique en hiver pour passer de 0 à 18 degrés.
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