Avec +0,367°C au-desssus de la moyenne 1981-2010, août 2018 est le 6e plus chaud des archives NCEP-NCAR.
Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement disponibles, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-septembre).
Le top 10 des mois d’août les plus chauds
Avec +0,367°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’août 2018 est le 6e plus chaud des annales NCEP-NCAR. Les huit derniers mois d’août sont dans le top 10 des plus chauds depuis 1948, date du début de l’archive.
On peut voir ci-dessous l’évolution de la température mondiale en août avec une tendance de fond au réchauffement depuis 1948. Pour le mois d’août, la tendance est de +0,156°C par décennie depuis 1948, avec une accélération à +0,243°C depuis 1988.
2018 toujours partie pour être la 4e année la plus chaude
Le bilan est provisoire puisque l’on compare ici janvier-août 2018 à des années complètes. On notera que malgré des conditions La Niña en début d’année, 2018 se situe quand même au 4e rang. Les températures de surface de la mer dans la région Niño 3.4 ont remonté et sont neutres depuis avril. L’année pourrait se terminer avec El Niño. Si cela se confirme, une remontée des températures interviendrait fin 2018 et surtout début 2019. Mais il y a encore une grosse incertitude dans les prévisions des différents modèles qui tablent en moyenne pour +0,95°C fin 2018 dans la région Niño 3.4, donc légèrement au-dessus du seuil El Niño (+0,5°C). Pour janvier-février-mars 2019, la prévision des modèles est de +0,93°C dans la région Niño 3.4.
Les anomalies régionales en août 2018
Après une hausse en juillet, la température globale repart à la baisse en août. L’Antarctique et l’Arctique tirent la moyenne vers le haut. Mais les Tropiques ne connaissent pas encore de véritable hausse des températures. Cela pourrait changer à partir du mois d’octobre si El Niño se manifeste mais il n’y toujours pas de certitude quand à l’ampleur du phénomène.
+0,923°C en août 2018 par rapport à l’ère préindustrielle
On peut remonter plus loin dans le temps, en utilisant les archives de la NASA, et en retenant comme base la période 1880-1899 (représentative de la période préindustrielle). L’anomalie est de +0,923°C en août 2018, donc sous l’objectif le plus ambitieux de la COP 21 (+1,5°C).
Catégories :Climat
J’ai retrouvé un article de 2016 d’un solariste éminent scientifique du climat (MARUSEK) , qui s’était lancé sur une prévision climatique :
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Dans les régions de moyenne latitude, je prévois que la période minimale de taches solaires précédant le cycle 25 sera responsable de :
Records de basses températures durant l’hiver
Chutes de neige record
Tempêtes d’hiver puissantes et énergétiques
Lacs et fleuves gelés
Grandes inondations de printemps (freshets)
Famines et pénuries induites par le climat en raison de saisons de croissance raccourcies, de freshets et de météos erratiques.
Dans les régions de basse latitude, je prévois que la période minimale de taches solaires précédant le cycle 25 sera responsable de :
Moins de précipitations, températures plus élevées et sécheresse
Famines et pénuries dues à la sécheresse.
Toute théorie météorologique décrivant le temps et le climat devrait être fondée sur une connaissance et une compréhension approfondie du passé. Pour cette raison, j’ai inclus dans le chapitre suivant une liste des événements météo qui documentent la période analogue du Minimum de Dalton. La période de minimum solaire de l’hiver 1806/07 à l’hiver 1814/15 devrait être similaire à la période de l’hiver 2016/17 à l’hiver 2024/25.
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Le moins que l’on puisse dire , c’est que pour l’instant , il a vu juste (contrairement aux scénarios des défenseurs des GES anthropique ) . Bref , devant l’intolérance des écolo rechauffistes anthropiques , des voix se fond entendre discrètement .Elles existent bien loin des financements politique de certains chercheurs ( GIEC par ex) et travaillent dans le calme et le sérieux de recherches libres et indépendantes. La réalité de plus en plus proche de leurs prévisions ( bien loin des bulletins alarmistes de certains acteurs réchauffistes ). Je rappelle que depuis 2016 , les températures sont en baisses , les Ges en hausses , les multiples paramètres de l’activité solaire en baisses : alors qui s’éloigne de la réalité ? .
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Je répond sur cette « prévision » qui n’est pas forcément de première fraîcheur, le reste de vos élucubrations trollesques restent dans votre moyenne et vous retrounerez vite dans ma BAC. Mais pour votre culture solariste, il sera question de Mike Lockwood. Cet individu est loin d’être un novice comme nous en la matière, le soleil. James Marusek ayant une tout autre spécialité. Il vous reste la possibilité de chercher sur la toile et de tomber simplement sur une page wikipedia. De là quelques liens intéressant s’y trouvent don un papier, à la fin :
«5. Conclusions
There are many interesting palaeoclimate studies that suggest that solar
variability had an influence on pre-industrial climate. There are also some
detection–attribution studies using global climate models that suggest there was
a detectable influence of solar variability in the first half of the twentieth century
and that the solar radiative forcing variations were amplified by some mechanism
that is, as yet, unknown. However, these findings are not relevant to any debates
about modern climate change. Our results show that the observed rapid rise in
global mean temperatures seen after 1985 cannot be ascribed to solar variability,
whichever of the mechanisms is invoked and no matter how much the solar
variation is amplified.»
En poursuivant, il est rapelé certain média ont mal interprété ses propos sur un minimum d’activité solaire, il rectifie donc ici par exemple :
«Much of what has been written in the media and on the internet fails to appreciate the difference between regional and global climates. My research looks at a potential link between low solar activity and cold European winters. That’s a regional and seasonal effect and not a global effect.»
Au passage, il insiste aussi sur la différence entre ce qui est appelé ‘petit âge de glace’ et le minimum de Maunder. À la fin:
«Our research tells us very clearly that this decline has only very small implications for global climate, but it does also indicate that Europe may have to get used to a higher frequency of colder winters. These conclusions in no way contradict each other and I think they are both interesting and important. »
Et bien sûr, un lien que j’ai déjà fourni et qui ne vous a probablement pas échappé, où Meehl confirme avec queques précisions supplémentaires par rapport à votre prévisioniste :
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/grl.50361 , tiré de cette page quand je me suis pris cette folle envie de poursuivre.
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Ghtuz,
Le premier papier de Lockwood indique bien qu’il y a un décrochage récent avec ce qui habituellement présidait aux petites variations du climat préindustriel.
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