Avec +0,482°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juin 2022 est le 3e plus chaud des archives ERA5.
Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Elles sont produites par assimilation de données, un processus qui repose à la fois sur des observations et des modèles utilisant les lois de la physique et les observations passées. Les données sont actualisées de manière journalière, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol.

Avec +0,482°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juin 2022 est le 3e plus chaud des annales ERA5. Par rapport à la nouvelle période de référence 1991-2020 utilisée par ERA5, l’anomalie est de +0,308°C.

Le mois de juin 2022 a été le 2e plus chaud en France depuis le début des relevés avec une anomalie de +2,7°C par rapport à 1981-2010. Le mois de mai avait déjà été le plus chaud des annales en France.
Des conditions La Niña sont toujours présentes dans le Pacifique avec – 0,77°C dans la région Niño 3.4 en juin 2022, en baisse par rapport à mai (le seuil La Niña est fixé à -0,5°C). La Niña pourrait se maintenir sur le reste de l’année, d’après la moyenne des modèles.
Pour calculer la température mondiale par rapport à la période préindustrielle, il faut utiliser une autre archive que celle d’ERA5 car celle-ci remonte à 1979 seulement. L’archive du Met Office présente l’avantage de remonter aux années 1850. HadCRUT5 a récemment remplacé HadCRUT4 avec des améliorations dans la couverture globale et la mesure des températures de surface de la mer. Les données de HadCRUT5 sont utilisées ici pour calculer l’évolution d’ERA5 par rapport à la période préindustrielle (1850-1900).
L’anomalie de +0,482°C observée au mois de juin 2022 par rapport à 1981-2010 correspond à une anomalie de +1,13°C par rapport à 1850-1900. Si l’anomalie observée sur janvier-juin se maintenait toute l’année, la température globale sur l’ensemble de 2022 serait de +1,18°C au-dessus de la période préindustrielle. Les deux années les plus chaudes ont été 2016 et 2020 avec respectivement +1,337°C et +1,33°C.

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Sur la carte, on voit très clairement la vague de chaleur inhabituelle sur l’Antarctique.
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OUI je suis d accord .; ça commence à devenir inquiétant ..
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