Les vagues de chaleur se sont multipliées ces derniers mois à la surface du globe. L’été 2022 a été marqué par des épisodes particulièrement précoces, intenses et longs.
Des vagues de chaleur exceptionnelles ont été observées depuis le mois de juin dans différentes régions de la planète. En 2021, la canicule qui avait touché le Canada (avec une pointe à 49.6°C à Lytton) avait surpris les modélisateurs. Cet été 2022, les épisodes de chaleur extrême font craindre que les projections climatiques ne capturent pas la rapidité du réchauffement. Un article du Guardian rapportait le mois dernier l’inquiétude des experts du climat quand à la survenue des épisodes caniculaires hors normes.
Si les modèles capturent bien la possibilité actuelle d’événements comme les 40°C du mois de juillet 2022 au Royaume-Uni, cette probabilité est encore jugée faible (moins de 1% de chances dans le climat actuel ; infime dans un climat « naturel » d’après une étude de 2020). Les 40 °C doivent être dépassés au moins une fois par siècle dans la région de Londres sous le scénario RCP 4.5, et plusieurs fois par siècle dans la majeure partie du sud-est de l’Angleterre sous RCP 8.5. Le hic, c’est que les 40°C ont été franchis cette année à Londres. Avec un risque évalué à moins de 1%… Si on considère les autres événements de cet été à travers la planète, l’inquiétude est bien légitime. Le graphique ci-dessous montre les projections pour les périodes de retour des seuils 30°C, 35°C et 40°C au Royaume-Uni.

Tournons-nous maintenant vers les données en matière de records de chaleur et de froid. Les statistiques montrent que la multiplication des vagues de chaleur n’est pas qu’une impression. La tendance est confirmée par les chiffres de la NOAA, qui évalue chaque mois le pourcentage du globe connaissant des conditions de chaleur ou de froid record.
En juin 2022, 7,68% de la surface de la planète a connu une chaleur record. C’est le pourcentage le plus élevé depuis le début de la série en 1951. Juin 2022 dépasse le précédent record établi en 2010 (7,37%). Huit des 10 pourcentages les plus élevés de températures record en juin se sont produits depuis 2010. En revanche, pour le froid, aucune zone terrestre ou océanique n’a enregistré des températures record en juin en 2022.

Environ 7 % de la surface du monde a enregistré une chaleur record en juillet 2022. C’est le quatrième pourcentage le plus élevé depuis 1951. Des températures record ont été observées sur environ 8 % de la surface des océans et environ 6 % de la surface terrestre. Aucune surface du globe étudiée par la NOAA n’a enregistré de record de froid en juillet. Comme pour le mois de juin, la tendance est très nette depuis le milieu du vingtième siècle.

D’après Berkeley Earth, la température à la surface des terres sur juin-juillet est la 2e plus élevée jamais observée (+1,22°C au-dessus de 1951-1980), juste derrière juin-juillet 2021 (+1,23°C). Les données pour août ne sont pas encore disponibles mais il ne fait aucun doute que l’été 2022 (au sens de l’hémisphère nord) sera l’un des plus chauds des annales à la surface des terres. Les données de la réanalyse ERA5 montrent de leur côté que juin-juillet 2022 a été à un niveau record pour les zones terrestres.

Ces appréciations de la NOAA et de Berkeley Earth illustrent clairement le réchauffement global et la multiplication des records de chaleur. Mais ce qui inquiète aujourd’hui, ce n’est pas seulement la survenue de ces records mais leur niveau extrême. Aucune région ne semble avoir été épargnée cet été par des événements que l’on jugeait encore peu probables il y a peu : Asie, Europe, Amérique du Nord et Afrique du Nord ont tour à tour connu des coups de chaud inédits.
Vagues de chaleur en série sur la France et l’Espagne
On commencera par la France, qui a été particulièrement touchée. Après un mois de mai record, une vague de chaleur anormalement précoce a débuté le mercredi 15 juin en France.
Vendredi 17 juin, des pointes ont été relevées à 41-42°C. Ce fut notamment le cas à Durban-Corbières, dans l’Aude, avec un maximum à 42.3°C. On peut citer également 41.8°C à Villevieille (30), 41.6°C à Soumont (34). Des records mensuels ont été battus le 17, souvent au-dessus de précédents pics observés en 2003 ou en 2019. Ce fut le cas à Carcassonne (Aude) avec 40,7°C (précédent record 39,8°C le 21/6/2003), Saintes (Charente-Maritime) avec 40,2°C (précédent record 39,1°C le 29/6/1950) ou encore Toulouse/Francazal (Haute-Garonne) avec 39,6°C (précédent record 39,3°C le 21/6/2003).
Le 18 juin, des records absolus sont tombés. Biarritz, avec 42.9°C, a battu son record de chaleur tous mois confondus. Le précédent maximum était de 40.6°C (04/08/2003). Biarritz l’a donc balayé de 2.3°C et cela au beau milieu du mois de juin. D’autres records absolus ont été battus à Rochefort Saint-Aignan (17), Tarbes (65) et à Ploermel (56). Et on n’énumérera pas les nombreux plus hauts mensuels établis.
L’indicateur thermique national a atteint la valeur la plus élevée jamais observée lors d’une mi-juin. Avec 27.4°C le 18 juin, jamais on avait vu un niveau aussi élevé aussi tôt dans l’année, d’après Météo France.
Le 18/06/2022 se situe au 2e rang des journées les plus chaudes pour un mois de juin, derrière les 27,95 °C du 27 juin 2019. L’anomalie thermique a atteint 8,86°C, la valeur la plus élevée enregistrée en France durant la saison chaude.
La France a traversé un nouvel épisode caniculaire entre le 12 et le 25 juillet, touchant particulièrement la façade ouest. De nombreux records absolus de chaleur ont encore été battus à Béziers, Biscarosse, Nantes, La Rochelle, La Roche-sur-Yon, Cholet, Saint-Nazaire, Rennes, Brest, Limoges, Dieppe, Calais, Boulogne… La liste est très longue.
A Paris-Montsouris, une température de 40.5°C a été relevée le 19 juillet 2022, la 2e plus élevée historique. La série qui débute en 1873 comprend seulement 3 valeurs au-dessus de 40°C. Au 30 août, le nombre de jours de chaleur (seuil 25 °C) dans la capitale s’élèvait à 70 jours pour cet été 2022, contre 66 en 2003 (information de François Jobard, météorologue à Météo France).
La vague de chaleur de juillet a duré 14 jours à l’échelle nationale, ce qui la classe au 5e rang des vagues de chaleur les plus longues (23 jours en 1983, 21 jours en 2006, 16 jours en 2003 et 2018), d’après Météo France. Elle se classe au 3e rang des canicules les plus intenses que la France ait connu (derrière juillet 2019 et août 2003).
Incroyable, une troisième vague de chaleur a commencé le 31 juillet en France. On a même parfois entendu parler d’une quatrième vague de chaleur mais il s’agissait en fait de la poursuite du 3e épisode après une brève accalmie. Le thermomètre a grimpé jusqu’à 41.8°C à Durban-Corbières (Aude) le 12 août et a dépassé les 40°C sur de nombreuses stations. Quelques records absolus sont tombés mais moins que lors des deux épisodes précédents.
Au final, la station de Brest-Guipavas illustre bien le caractère exceptionnel de cet été 2022. Les trois températures maximales les plus élevées des annales de cette station ont toutes été observées en 2022, d’après les données publiées par Infoclimat :
39.3°C | 18/07/2022 |
36°C | 13/08/2022 |
35.2°C | 17/07/2022 |
Bilan similaire à Biscarosse : sur les 5 températures les plus élevées des annales, 4 ont été relevées en 2022 :
42.6°C | 18/07/2022 |
41.7°C | 18/06/2022 |
40.5°C | 17/07/2022 |
40.5°C | 30/07/2020 |
39.7°C | 17/06/2022 |
A La Rochelle, dans le top 10 des maximales, on retrouve des valeurs observées sur chaque mois de l’été 2022, notamment le 18 juillet, le 18 juin et le 11 août.
41.7°C | 18/07/2022 |
40.5°C | 27/06/2019 |
39°C | 08/07/1982 |
38.2°C | 18/06/2022 |
38.2°C | 04/08/2003 |
38°C | 22/07/1990 |
37.9°C | 17/06/2022 |
37.8°C | 11/08/2022 |
37.5°C | 26/06/2019 |
37.5°C | 07/08/2020 |
A Cazaux – La Teste de Buch (Gironde), station ouverte en 1936, on retrouve dans le top 3 des températures relevées à un mois d’intervalle :
42.4°C | 18/07/2022 |
42°C | 04/08/2003 |
41.9°C | 18/06/2022 |
40.6°C | 30/07/2020 |
40.3°C | 17/07/2022 |
39.8°C | 27/06/2011 |
39.8°C | 08/07/1982 |
39.6°C | 17/06/2022 |
39.5°C | 23/07/2019 |
39°C | 31/07/1975 |
L’Espagne n’a pas été épargnée non plus avec le 4e mois de juin le plus chaud des annales et le mois de juillet le plus chaud jamais observé. La vague de chaleur qui a affecté la péninsule et les îles Baléares en juillet a été la pire depuis le début des enregistrements météo, selon l’organisme météorologique espagnol Aemet. Elle a été la plus intense, la plus étendue et la deuxième plus longue de la série.
Un épisode sans précédent a touché l’Espagne péninsulaire et les îles Baléares entre le 9 et le 26 juillet. Avec une durée de dix-huit jours, c’est la deuxième plus longue vague de chaleur observée en Espagne, seulement dépassée en longueur par celle qui a duré du 27 juin au 22 juillet 2015. Par son intensité, cette vague de chaleur 2022 a été la plus forte des annales. Elle dépasse de loin celle d’août 2021, la plus intense jusqu’à 2022.
La ville de Leon, dans le nord-ouest de l’Espagne, a été particulièrement touchée avec six jours de juillet 2022 dans le top 10 des valeurs les plus élevées (tous mois confondus) depuis 1980 :
38.2°C | 17/07/2022 |
38.2°C | 13/08/1987 |
37.9°C | 16/07/2022 |
37.7°C | 14/07/2022 |
37.5°C | 13/07/2022 |
37.4°C | 18/06/2003 |
37.1°C | 15/07/2022 |
37°C | 13/06/1981 |
36.7°C | 12/07/2022 |
36.6°C | 07/09/1988 |
Le thermomètre a continué à s’affoler en Espagne au mois d’août avec notamment 44.5°C à Formentera le 13/08/2022. La perle de Méditerranée bat le record des Baléares jusqu’ici détenu par Majorque avec 44.2°C en juillet 1994.
De nombreux records de chaleurs ont été battus cet été dans toute l’Europe, de l’ouest à l’est, du nord au sud. On retiendra notamment qu’en Allemagne, une centaine de records absolus ont été dépassés le 20 juillet, avec notamment 40.1°C à Hambourg, qui explose le précédent maxi établi le 9 août 1992 (37°C).
En Angleterre, la barre des 40°C a été dépassée pour la première fois depuis le début des relevés avec 40.2°C à London Heathrow le 18 juillet 2022, effaçant les 38.7°C de 2019. La marque a été portée à 40.3°C à Coningsby le même jour. D’après le Met Office, un minimum de 26,8 °C a été enregistré à Shirburn Model Farm dans l’Oxfordshire le 19 juillet 2022 à 04h32. Cela signifie que la température n’est jamais tombée en dessous de 26,8 °C sur une période de 24 heures. Avant cette vague de chaleur, le record national précédent de température minimale remontait à août 1990 avec 23,9 °C. Il a donc été battu de près de 3°C.
Le Pays-de-Galles a battu aussi son record absolu de chaleur avec 37.1°C le 18 juillet à Hawarden, largement au-dessus des 35.2°C du 2 août 1990. Même chose en Ecosse avec un maximum absolu de température le 19 juillet 2022 à Charterhall avec à 34,8°C, battant les 32,9°C de Greycrook du 9 août 2003.
Un été historiquement chaud pour le Japon et la Chine
Deux vagues de chaleur inédites ont par ailleurs touché l’Asie cet été, l’une particulièrement précoce au Japon et l’autre interminable en Chine.
Du 21 juin au 3 juillet, le Japon a connu l’un des pires épisodes caniculaires depuis le début le début des relevés en 1875. La barre des 40°C a été franchie pour la première fois lors d’un mois de juin. La ville d’Isesaki, au nord-ouest de Tokyo, a atteint une température de 40.2°C, battant son record absolu. Le record national du Japon n’a pas été battu (41.1°C le 17 août 2020 à Hamamatsu) mais les températures les plus élevées sont le plus souvent relevées en août dans l’archipel.
Voici le Top 10 des températures maximales relevées au mois de juin au Japon depuis le début des relevés de la JMA (agence météo nationale). Neuf valeurs de 2022 figurent parmi les dix plus élevées du palmarès :
Préfectures | Villes | Tmax en juin | Date | |
1 | Gunma | Isesaki | 40,2 | 25/06/2022 |
2 | Saitama | Hatoyama | 39,9 | 30/06/2022 |
3 | Saitama | Yorii | 39,8 | 30/06/2022 |
3 | Tochigi | Sano | 39,8 | 27/06/2022 |
3 | Gunma | Kiryu | 39,8 | 25/06/2022 |
3 | Saitama | Kumagaya | 39,8 | 24/06/2011 |
7 | Gunma | Maebashi | 39,5 | 25/06/2022 |
8 | Shizuoka | Tenryu | 39,4 | 30/06/2022 |
8 | Gifu | Tajimi | 39,4 | 30/06/2022 |
8 | Gunma | Tatebayashi | 39,4 | 25/06/2022 |
Tokyo a traversé une série jamais vue de 9 jours consécutifs au-dessus de 35°C. Au total, sur l’été, 14 jours à plus de 35°C ont été relevés dans la capitale japonaise, un record également. Voici le bilan de l’été pour Tokyo :

La Chine a été touchée par une vague de chaleur encore plus remarquable, tant par sa durée que par son intensité et son étendue. Selon l’analyse donnée par l’Administration météorologique chinoise, l’épisode qui a duré 70 jours sur une large portion du territoire est le plus sévère depuis que des relevés météorologiques complets sont disponibles.
La carte suivante publiée par la China Meteorological Administration montre en rouge les stations ayant connu des températures extrêmes sur la période du 1er juin au 15 août 2022 et en violet celles qui ont atteint ou dépassé leur record de température. Au 15 août, des niveaux records avaient été relevés sur 262 stations dans le Hebei, le Shaanxi, le Sichuan, le Hubei, le Jiangsu, le Zhejiang, le Fujian, le Guangdong et le Qinghai.

Et encore, cette carte ne tient pas compte des valeurs très élevées observées après le 15 août alors que la vague de chaleur s’est intensifiée. La carte des anomalies de la réanalyse ERA5 pour la période du 8 au 24 août 2022 montre une large zone à +8°C par rapport à la moyenne 1981-2010. Des températures soutenues de plus de 40°C ont été enregistrées dans de nombreux endroits le long du Yangtsé, dont le niveau est plus bas que jamais.

La métropole de Chongqing (31 millions d’habitants), dans le sud-ouest de la Chine, a été très durement frappée. Les températures minimales ne sont pas descendues sous les 30°C du 6 au 28 août. La barre des 40°C a été franchie 18 jours consécutifs du 8 au 25 août… L’ancien record de 2006 (43°C) a été battu cinq fois en août 2022 avec une pointe à 43.7°C le 19 août. Voici le bilan des maximales et des minimales pour Chongqing pour cet été :

Par rapport aux normales de saison, les anomalies de température moyenne pour Chongqing sont invraisemblables sur la durée en août. Elles avaient déjà été très élevées en juillet. Chongqing a enregistré ses 40°C les plus précoces des annales le 10 juillet.

L’été a également été marqué par des températures record dans de nombreuses localités d’Asie centrale (Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkmenistan), de Russie, des Etats-Unis, du Canada, et d’Afrique du Nord. Une fois de plus, la liste est tellement longue qu’il est difficile de tout recenser. Mes excuses d’avance pour les éventuels oublis.
L’été n’est pas terminé et on suivra dans les prochains jours une vague de chaleur qui s’annonce une fois de plus exceptionnelle, dans l’ouest des Etats-Unis cette fois. Des records pourraient tomber en Californie.
Sources :
NOAA CPC
China Meteorological Administration
Infoclimat
Etienne Kapikian (prévisionniste à Météo France)
Catégories :Climat
La hausse moyenne des températures au niveau planétaire est un leurre. Elle masque des phénomènes bien plus preignants, des effets locaux, qui peuvent conduire à un très rapide emballement du climat. C’est ce que je nommais effet de seuil il y a quelques années sur ce même blog.
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Bonjour Johan,
C’est impressionnant de constater tous ces records de températures battues dans le monde durant l’été 2022. Peut-être vous être vous interrogez aussi sur la possibilité d’ici 2050, par exemple, d’atteindre des températures records de 60°C dans l’hémisphère nord. Je ne sais pas si c’est possible en Europe, par exemple. Une autre interrogation de ma part concerne l’agriculture. En raison de la sécheresse prononcée dans les champs causant des pertes de rendement agricole pendant l’été 2022, est-ce qu’il y a un risque d’insécurité alimentaire en Europe, par exemple ?
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Dans mon coin, à Albi, on n’a pas eu de record de chaleur absolu ni même mensuel cet été (à noter quand même le record mensuel du mois de mai avec 35,4°C). En revanche, on a été sévèrement touchés par la durée de températures exceptionnelles, au point que la ville a connu la moyenne des températures maximales la plus élevée du pays en août, à égalité avec Nîmes: 34°C. Cet été, on a connu deux canicules anormalement longues, avec 10 jours consécutifs à plus de 35°C en juillet, puis à nouveau 8 jours consécutifs en août. Sur une telle durée, on n’avait connu ça qu’une seule fois, en 2003. Sur l’ensemble de l’année, on bat d’ores-et-déjà les records du nombre de jours à plus de 35°C (34 jours contre 28 en 2003) et à plus de 30°C (79 contre 71 en 2003). Quant à la sécheresse, elle ne cesse d’empirer: 0,4 mm en juillet puis 13,9 mm en août, dont la quasi totalité, tombée lors d’un unique orage au milieu du mois, n’a eu aucune conséquence visible. Par endroits la végétation est brunie. Les arbres repartiront pour la plupart au printemps suivant, mais ils ne résisteront pas dans le futur à un enchaînement d’étés comme celui-ci.
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Les anomalies à Albi, c’est costaud depuis le mois de mai :

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Oui, malgré le froid de janvier, 2022 est bien partie pour être l’année la plus chaude ici, même si les derniers mois sont dans la norme. À l’échelle du pays sans doute aussi.
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Une rétroaction positive connue mais non encore évaluée : les hydrates de méthane. Il y a 125 000 ans, des conditions de températures proches des notres ont contribué à cette rétroaction amenant l’anomalie thermique à 7K. A suivre.
https://sciencepost.fr/hydrates-de-methane-destabilises-lors-du-precedent-interglaciaire/
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C’est très intéressant! Et inquiétant aussi. Je n’avais pas imaginé que les hydrates de méthane puissent jouer un rôle à un réchauffement aussi « mineur », mais avec la réorganisations des courants océaniques ça change tout.
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René Trégouët, sénateur honoraire et fondateur du groupe de prospective du Sénat a écrit un éditorial intéressant à lire sur le site de rtflash.
https://www.rtflash.fr/rechauffement-climatique-l-europe-se-decouvre-en-premiere-ligne/article
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