Climat

Température mondiale : mars 2018 au 4e rang malgré La Niña

Avec +0.432°C au-desssus de la moyenne 1981-2010, mars 2018 est le 4e plus chaud des archives NCEP-NCAR. Jamais un mois de mars n’avait atteint une telle anomalie avec des conditions La Niña.

Les réanalyses comme NCEP-NCAR intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Les données sont donc immédiatement disponibles, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA, la NOAA et le Met Office qui ne sont pas faites avant le milieu du mois suivant (en l’occurrence à la mi-avril).

Le top 10 des mois de mars les plus chauds

Avec +0.432°C au-dessus de la moyenne 1981-2010,  le mois de mars 2018 est le 4e plus chaud des annales NCEP-NCAR remontant à 1948. Mars 2016 avait été marqué par un phénomène El Niño exceptionnel, mars 2017 par des conditions neutres dans le Pacifique et mars 2010 par un El Niño moyen à fort. Derrière ce trio de tête, mars 2018 se distingue donc comme le plus chaud avec des conditions La Niña.

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Top 10 des mois de mars les plus chauds depuis 1948. D’après NCEP-NCAR.

On peut voir ci-dessous l’évolution de la température mondiale en mars depuis 1948 :

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Anomalies de température mondiale en mars par rapport à la moyenne 1981-2010. D’après NCEP-NCAR.

Le rythme décennal du réchauffement est en hausse constante depuis 1948 en mars. Malgré la baisse logique des températures depuis le pic El Niño de 2016, la tendance décennale 2008-2018 est en hausse. Pour une tendance significative, il est cependant préférable de regarder la tendance sur 30 ans, moins dépendante de la variabilité naturelle : elle est de +0.228°C/décennie sur 1988-2018 en mars.

decadal ncep mars 2018

Rythme décennal de réchauffement en mars. D’après NCEP-NCAR.

L’année en cours pour le moment au 4e rang

Le bilan est provisoire puisque l’on compare ici janvier-mars 2018 à des années complètes. En raison des conditions La Niña, l’année 2018 ne se situe pour l’instant qu’au 4e rang. Les températures de surface de la mer dans la région Niño 3.4 du Pacifique devraient remonter d’ici le milieu d’année pour se diriger vers un niveau neutre.

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Le top 10 des années les plus chaudes. 2018 est limitée à janvier-mars. D’après NCEP-NCAR.

Les anomalies régionales en mars 2018

Les anomalies sont très importantes dans certaines portions de l’Arctique et de l’Antarctique alors que l’Eurasie s’est distinguée par des températures inférieures aux normales. En février, un brusque changement de température dans la stratosphère, un événement que l’on appelle réchauffement stratosphérique soudain, a perturbé le courant-jet et les conditions météorologiques naturelles, permettant à l’air froid de s’infiltrer au sud de l’Arctique. Le réchauffement stratosphérique soudain peut perturber les températures des moyennes latitudes sur deux mois. Le dernier événement aurait atteint des niveaux record.

ncep mars 2018

Carte d’anomalies pour le mois de mars 2018.

 

+1,16°C en mars 2018 par rapport à l’ère préindustrielle

On peut remonter plus loin dans le temps, en utilisant les archives de la NASA, et en retenant comme base la période 1880-1899 (représentative de la période préindustrielle). L’anomalie est de +1,16°C en mars 2018, donc sous l’objectif le plus ambitieux de la COP 21 (+1,5°C).

pre ncep mars 2018

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152 réponses »


  1. Plutôt très faible le el nina. Que faudrait t’il dire du el nino très puissant de 2016 ? Si le refroidissement est à cause de el nina , le record de 2016 est peut etre du à un el nino tres puissant , mais alors les GES ?? Toujours la même question quelle part pour chacun ?
    Ne pas oublier le cycle faible ( mais court pour le moment ) du soleil.
    Quant aux t° de la NAsa de l »ere pré industriel , il faut oublier ce graffe qui mesure sur la période des t° avec des instruments et des techniques différentes. A ce que je sache la nasa n’avait pas de satellites en 1900.
    Le rythme décennal des mois de mars est aussi une vue de l’esprit .

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    • Phil, la Niña est notée faible (à peine modérée pour NDJ); les oscillations atmosphériques et océaniques sont la régulations de ce système dont les motifs forment le climat. Les GES (H₂O, CO₂ et CH₄ pour l’essentiel) modifient le gradient de temperature, c’est à dire pour la troposphère sa capacité à contenir… de l’humidité et la manière à dissiper son enthalpie vers le sommet, soit sa circulation d’une façon globale. Ce n’est pas une question de part, c’est surtout une question de mécanismes : l’un peut totalement amoindrir les effets de l’autre ou au contraire les accentuer. Et c’est le plus intéressant.
      Bien sûr, la NASA n’existait pas en 1900, ce qui n’empêche pas d’avoir des température assez précises au sol, des relevés suffisant sur les océans avec la connaissance des biais (selon les bateaux et la méthode des relevés) et l’utilisation de proxies qui ont tous permi de reconstruire les températures. Feriez-vous une confiance aveugle aux satellite que l’électronique (dont les capteurs) se dégradent tout de même dans le temps, que l’étalonnage n’est pas toujours possible une fois en orbite et que les satellites dérivent peu à peu.

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      • La Niña 17-18 n’est pas « très faible ». On parle de faible avec un ONI entre -0.5 et -1. Modéré entre -1 et -1.5. Depuis quelques mois, l’ONI est à -1°C environ. Donc pile au seuil vers le modéré. Voilà pour la précision.
        Toujours est-il qu’avec un ONI à -1, on n’a jamais vu une température aussi élevée en mars. C’est un fait. Il y a quelque chose de cocasse à prendre comme contre-argument El Nino 2016, vu que ce record de chaleur est récent, donc directement sous l’influence des GES.
        Cela montre, comme cela a été fréquemment répété, une tendance claire au réchauffement liée aux GES, modulée à la hausse comme à la baisse, par des variations naturelles (qui elles ont une tendance quasi nulle sur le long terme).

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          • Tout à fait. Les sst dans la région nino 3.4 ont une tendance quasi nulle sur le long terme. Comme c’est le mode de variabilité le plus important… On peut aussi parler de l’IPO ou de l’AMO mais sur le long terme cela s’équilibre.

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          • Mathématiquement (de ce qu’il m’en reste), je me représente ça sous forme de fonctions ultra simplifiées type f(x)=sin(x) pour les oscillations naturelles stables dans le temps, et f(x)=x pour l’augmentation du forçage récent dû au CO₂. Si la première voit ses valeurs bornées par -1 et 1 quel que soit l’intervalle, la seconde voit ses limites entre -∞ et +∞ quand x→-∞ et x→+∞. Si on cumule ces fonctions, c’est la seconde qui donne la tendance aux limites.

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        • par des variations naturelles (qui elles ont une tendance quasi nulle sur le long terme).

          Alors la , je dis attention. Balayer les cycles naturels qui ont fait le climat ( chaud ou froid) depuis des siècles en disant que ça ne comptera plus dans le futur est une erreur scientifique car cette théorie n’est pas prouvée ( ou pas encore prouvée ) par la réalité des faits. Je rappelle d’ailleurs que les t° baissent depuis 2016.

          Il y en a qui avaient prévus la fonte totale de la banquise en 2017 ou une montée des eaux de 7 metres pour 2040 , on voit la réalité. J’espère pour vous que cette affirmation ne sera pas au bêtisier du futur.

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          • La réalité, c’est que pour le moment, nous ne sommes pas encore en 2040, que la superficie actuelle de la banquise reste en-deça de celle de 2012 (découvrant maintenant encore plus la mer au soleil), que les glaciers de l’Antartique sont instables, que les températures fluctuent toujours (de saison en saison même ;)), que l’oscillation pacifique la Niña a probablement atteint son maxima et que « mécaniquement » les températures globales risquent donc de repartir à la hausse d’ici la fin de l’année, que nous sommes dans une phase positive de l’IPO, que la concentration de CO₂ va dépasser les 410ppm, que la déforestation continue, que les glaciers reculent, que finalement rien ne change et que ça ergote toujours pour savoir si ça s’est déjà produit il y a plusieurs milliers d’année en s’imaginant que transposer nos civilisations en toute humilité hyper-résilientes à ces conditions ça en touchera l’une sans faire bouger l’autre dans notre quotidien ultra-cablé face aux prévisions temporellement foireuses d’autres.

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    • La Nina.
      Trop fort. Contester les sources de la NASA qui n’avait pas de satellites en 1900 et d’ailleurs n’existait pas (mais il y avait des relevés de températures à l’époque), et s’appuyer sur des réchauffements climatiques de l’époque romaine et du Moyen-âge de l’hémisphère nord côté européen, époque durant laquelle le thermomètre n’existait même pas pour argumenter sur une banalisation de l’époque actuelle. Si ce n’est pas de la contribution très orientée !!!

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      • Et oui Mr Parmentier , le climat avait des variations naturels par le passé que cela te plaise ou pas . Cela vous dérange car ce passé climatique nuit à votre théorie des GES responsables de tout.

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        • Les variations naturelles, merci, je les connais. Mais vous ne répondez absolument pas à ma remarque qui concerne la fiabilité des observations. Et je n’ai jamais affirmé que les GES étaient responsables de tout. J’ai au contraire défendu la thèse de phénomènes à effets de seuils, les GES étant un élément déclencheur à conséquences non-linéaires.

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          • Et pour préciser ce qu’est un élément déclencheur à conséquences non-linéaires : un gars qui roule à 130km/h sur une autoroute et qui accélère régulièrement peut se dire : »jusque là, tout va bien », et au bout d’un certain temps, il a un accident.

            La sobriété, le respect de ce qui nous a permis d’être présent aujourd’hui: humain, conséquence d’une évolution applicable à tous les êtres vivants, me paraissent bien préférables et sains qu’une course vers un destin totalement virtuel.

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          • « Les variations naturelles, merci, je les connais. » Il ne suffit pas de dire qu’il y a des variations naturelles, ce que personne ne conteste. Le débat concerne ici l’influence et la tendance de la variabilité naturelle à long terme et on parle ici des températures depuis le début du XXe siècle, pas des températures du Jurassique.
            Donc, je confirme que les scientifiques spécialistes de cette question sont catégoriques sur le faible impact de la variabilité naturelle depuis le début du XXe siècle. Elle est faible par rapport au réchauffement anthropique dû aux GES et la tendance sur le XXe siècle est quasi nulle :
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            • Merci, mais il me semble que la variation naturelle solaire sur le court terme n’excède pas un forçage supérieur à 0,1%. Appliqué aux 342 W/m² reçus par l’atmosphère terrestre, cela correspond à 0,3 W/m², avant albédo, tandis que le forçage actuel du CO2 est d’environ 2W/m². Ce qui est effectivement négligeable par rapport à l’effet CO2.

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              • Parmantier,
                Oui c’est à peu près ça pour le soleil. Pour ce qui est des fluctuations océaniques de long terme, on a notamment deux grands indices, l’AMO et l’IPO.
                Pour l’IPO, Wikipedia : The interdecadal Pacific oscillation (IPO) is an oceanographic/meteorological phenomenon similar to the Pacific decadal oscillation (PDO) but for a wider area of the Pacific. Significantly it covers the Southern hemisphere as well as the Northern hemisphere (50°S to 50°N).The IPO had positive phases (southeastern tropical Pacific warm) from 1922 to 1946 and 1978 to 1998, and a negative phase between 1947 and 1976. Voici son évolution :
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                Pour l’AMO : L’oscillation atlantique multidécennale (OAM) est une variation de la température de surface de la mer qui s’étend sur plusieurs décennies, de 40 à 80 ans, observée dans le Nord de l’Océan Atlantique. Son évolution :
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                Difficile sur ces deux graphiques de détecter une tendance de long terme. L’impact n’est certes pas nul, c’est la tendance qui l’est.
                Encore une fois, El Nino (dont l’évolution est liée à l’IPO) peut booster la temp globale de 0.2°C sur une année. Le rythme du réchauffement climatique est de +0.18°C par décennie.La variabilité naturelle peut donc surpasser le rythme du réchauffement sur une année mais pas sur le long terme. Ce qui explique pourquoi les années La Nina sont au niveau des années El Nino 15 ans après. Tous ces chiffres étant approximatifs pour faciliter la discussion.

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  2. L’écart entre février et Mars est de 0,06°C d’après les relevés UAH.

    Avec le même écart dans les relevés NCEP le mois de mars serait à la 6ème place entre 2002 et 2005.
    On parle en centièmes de degrés ! (avec quelle incertitudes ?).
    Les prochains mois seront très intéressants, quels que soient les résultats.

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    • Vous avez bien lu le lien que vous mettez en ligne?

      1) confirmation de la hausse des températures, en 2017, masquée par El Nino de 2016
      2) Les températures de 2017 retrouvent les températures de 2015, confirmant la hausse constatée avant 2016, hors El Nino.
      Alors, on nous reparle de hiatus (celui de la période 1998-2018, qui a déjà été expliqué) bien que cela n’ait rien à voir
      3) Les satellites ne mesurent pas la même chose que les stations au sol. Sur ce point, ils confirment ce que vous souhaitez. On est content de le savoir. Au point 7, ils deviennent méchant.
      4) La pause de la température globale … ? Revisitez les graphiques de température entre 2002 et 2018. Vous êtes vous prêté au petit jeu de comparer l’inertie thermique d’un gaz peu dense avec celle de l’eau des océans ???
      5) Oui, El Nino a été fort. Cela c’est très nettement vu. Oui, La Nina est moyenne, ce qui se voit moins.
      6) Que représente l’Atlantique nord par rapport à la surface océanique équatoriale ?
      7) Toujours cette satanée différence entre satellites et prise au sol. Mais alors que les satellites semblaient coopératifs dans le point 3, ils semblent indiquer une hausse trop forte dans le point 6. Tantôt fiables, tantôt pas fiables. Il faudra choisir, Ninja.
      8) Une évolution de l’extension des banquises semble amorcée pour 2018 !!! C’est sur qu’après 3 années de convergence vers le bas, ne pas se retrouver au minimum semble être encourageant pour les sceptiques. Vous devriez argumenter sur les données journalières de votre commune, vous seriez peut-être encore plus performant.
      9) L’étendue de la couverture neigeuse !!! dans l’hémisphère nord !!! Vous n’avez toujours pas compris que le local n’est pas significatif et que la neige est la conséquence de précipitations abondantes.
      10) L’énergie cyclonique ? Que vient-elle faire dans cette galère consacrée à la glace et au froid ?

      Ninja, lisez avant de copier/coller vos liens.

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  3. Allez, j’arrête de poster ici pendant une bonne semaine (avec un peu de chance je ferai comme Bourdeau ensuite).
    Insultez-moi, faites-moi passer pour ce que vous voulez, ce n’est pas grave.
    Cochon qui s’en dédit ! 🙂

    (Il me semble déjà entendre ParmEntier, Jack, Maignal et Lorck dire « bon débarras » 😀 ).

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    • Ninja et les autres
      Je vous recommande cette vidéo

      Et si tu veux m’expliquer pourquoi tu viens poster ces trucs ici, j’apprécierais.
      SI tu veux vraiment apprendre comment fonctionne le système climatique, il me fera plaisir de te fournir des liens, j’en ai déjà posté sur l’article précédent.
      Tu pourrais toujours commencer par les rapports du GIEC, mais ils sont aussi ennuyeux à lire que des statistiques économiques.

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  4. Oui jack , il y a ceux aussi à la solde de l’industrie de la batterie , des éoliennes ,de la taxe carbone , du nucléaire . Tu en veux d’autre ? qui dépendent du gouvernement , qui construisent des barrages , qui envoie des satellites pour mesurer le réchauffement comme la nasa etc. etc.
    Alors des absurdités il y en a , j’ai mis des liens pour les retrouver.

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  5. La NOAA (institut météo américain) a mis en ligne son bilan climatologique mensuel mondial. Février 2018 a été le 15ème plus doux observé sur la planète sur la période couverte par l’indicateur (soit depuis 1880) malgré de lourds déficits sur les terres de l’hémisphère Nord frappées par d’intenses vagues de froid.

    Donc d’après la NASA c’est le 4e plus chaud et la NOAA le 15e plus chaud . NO COMMENT !

    Attention cela concerne février et non mars .

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    •  » Février 2018 a été le 15ème plus doux observé sur la planète » : Faux, c’est le 11e pour la NOAA. 15e c’est pour les terres seulement.
      « Donc d’après la NASA c’est le 4e plus chaud et la NOAA le 15e plus chaud . NO COMMENT ! » : vous vous méprenez également si vous vous espérer démontrer que la NOAA diverge de la NASA. Les deux indices sont en général assez similaires (normal, ils utilisent les mêmes sources). Ce que vous n’avez pas compris, c’est que la NOAA ne prend pas en compte les pôles. Or c’est l’Arctique a été extrêmement chaud en février. Le chiffre de la NOAA est donc biaisé pour ce mois-là. Vous pouvez vous en rendre compte sur les deux cartes suivantes, la première, celle de la NOAA, la 2e de la NASA :
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      null

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  6. Extrait SUD OUEST – 6 avril 2018 :

    La surface de la banquise estivale dans l’Antarctique est tombée, en février, au niveau le plus bas de son histoire récente.
    La Division Antarctique Australienne (AAD) a annoncé ce vendredi que la surface de la banquise estivale entourant le continent blanc était tombée à 2,15 millions de kilomètres carrés à son plus bas en février. Des résultats obtenus grâce à des analyses satellites.
    Un deuxième record

    Selon ces informations de l’AAD, publiées quelques jours après un pic de chaleur en Antarctique, la surface de la banquise estivale n’a jamais été aussi réduite pour la saison depuis le début des mesures, il y a plus de 50 ans. Le dernier record datait de l’an dernier. En Mars 2017, la banquise s’était réduite à 2,07 millions de kilomètres carrés, soit environ 27% de moins que la moyenne des valeurs minimales annuelles depuis 1979.
    ————————————————————————————————————————————–
    Fantastique article qui va faire plaisir aux grands alarmistes du réchauffement climatique . Je remets pour que chacun en tire ses conclusions , un bilan de la surface antarctique ci dessous . Edifiant .

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    • Cela pourrait être effectivement très inquiétant, vu le lien que j’ai laissé il y a 3 jours en commentaire à l’un des votres (https://global-climat.com/2018/03/31/lhumidite-des-sols-ne-suffira-plus-a-contenir-les-futures-canicules-en-russie/#comment-3356) : on pourrait en conclure aussi que la formation rapide de la glace de mer depuis un mois (automne austral) pourrait être favorisé par un glissement accéléré des glaciers et des eaux de leur fonte (stratification). Dans ce cas, cela se rajoutera inévitablement à l’accélération de la montée des eaux.
      Sur les records de températures, d’après une étude lue hier, ce phénomène depuis 2016 est lié aussi à l’oscillation antarctique ou SAM et probablement amplifié avec le réchauffement global.

      Enfin les glaciologues semblent assez unanimes sur ce fait depuis quelques temps : à terme, la partie occidentale du continent blanc est condamnée à fondre inexorablement.

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    • Il me semble que j’avais posté un commentaire il y a moins d’un mois sur ce blog, commentaire interrogatif sur la reformation rapide de la glace de mer en Antarctique. Avec une interrogation : augmentation de l’eau douce suite à la fonte de glaciers ou réel refroidissement des températures de surface. Comme quoi ceux que vous qualifiez de « réchauffistes » peuvent aussi être des interrogatifs à l’occasion, voir des « réflexionnistes » »!

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  7. Quand je dis édifiant c’est édifiant de parti pris ;-).
    Peut être qu’il y a un glissement des glacier vers la mer ( comme dit Ghtuz), je ne sais pas.
    Il est toutefois difficile de dire que si la surface augmente c’est à cause des glissements de glaciers dus au réchauffement climatique et quand elle diminue c’est à cause du réchauffement climatique tout court. Possible mais peu probable.
    En postant l’article de sud ouest et le relevé de la surface glacée de début mars , j’ai juste voulu alerter de la différence entre l’article au scenario catastrophe et la réalité terrain ( surface glacée antarctique proche de la moyenne du graphe à fin mars).

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    • Cet article tel que présenté ici ne relate pourtant que les faits avec aucune emphase catastrophiste.
      Quant aux phénomènes en cours, il n’y a aucune incompatibilité entre un contexte de réchauffement global et une reformation rapide de la mer de glace à l’approche de l’hiver après des conditions qui ont favorisé une fonte plus importante en été. C’est à terme que la tendance se mesure, si on s’en tient aux observations brutes sans se soucier des mécanismes (parfois bruyant) sous-jacents.

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  8. Bonjour,
    @ Phil. Les scientifiques travaillent, les journalistes travaillent…..et ils ne font pas le même métier bien qu’ils peuvent tous deux écrire des articles.
    Je crois que les scientifiques sont humbles, ils cherchent, ils mesurent, ils modélisent patiemment, ils se rendent compte que la compréhension de la régulation (évolution) de température est très difficile. Certains font des articles ou des conférences ou des blogs…je crois que leurs motivations à « médiatiser » les informations sur les changements climatique n’ont rien à voir avec le monde de l’argent…

    Si ça vous fatigue allez quand même voir à 33min : Les mesures

    Les journalistes (pour l’immense majorité) SONT dans le monde de l’argent et oui ils exagèrent, ils interprètent à souhait, ils mentent car ils déforment trop l’information. Newton a dit quelque chose du genre « j’ai proposé un modèle mathématiques qui n’explique PAS le fonctionnement de notre monde » Je mise gros sur les titres de l’époque  » NOUS AVONS COMPRIS LE MONDE ».
    Peut-être devriez vous poster votre commentaire à SUD OUEST.

    J’ai été mécanicien sur des portes conteneurs, nous sommes très peu nombreux, tout est automatique…et L’ALARME est un fonctionnement parfaitement normal de l’automate, les alarmes sont REGULIERES et NORMALES, elles sont en fait INDISPENSABLES, si les bébé n’avait pas cet « alarmisme » en eux….

    Je pense que tous les habitants de cette planètes sont conscient des alarmes qui sonnent tous les ans un peu plus….le plancton qui migre, l’adaptation des végétaux, etc… les sommes faramineuses dépensé de par le monde pour empêcher l’eau d’envahir les terres, « les banques de graines, les cercueils de la FEMA » etc…. ils n’y a finalement que les « sceptiques » qui n’entendent rien.

    Allez : si vous êtes sceptiques je crois que vous vous retrouvez obligatoirement dans une de ces deux solutions:
    Soit vous niez la corrélation (si évidente) des courbes CO2 et Température (A la loupe pour la dernière guerre)
    Soit vous dites: l’augmentation du taux de co2 ET des hausses de température atmosphère et mers sont une COÏNCIDENCE avec nos émissions.
    Évidemment vous pouvez toujours remettre en question les mesures dans la glace….mais dans ce cas vous n’avez plus d’argumentation (à part « tout va bien puisque nous sommes la »…..yaaahouuuu)

    Merci à Mr Lorck d’avoir mis en évidence l’arme absolue : l’ honnêteté intellectuelle. Il est vrai que si nous l’appliquons tous (ça semble totalement impossible) il n’y aura plus que des solutions.

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  9. Basile , je ne suis pas sceptique mais je ne suis pas convaincu ( en 1 seul mot ) non plus.
    Je répète ma position : de tous temps il y a eu des variations naturelles du climat dues à différentes causes (cycles soleil , courants , volcans , météorites … ) et que cette vérité est peut être encore vraie maintenant. Les augmentations de CO2 suivaient ( et non précédaient ) les hausses de t°. Maintenant il y a mission de GES à cause de l’activité humaine qui vient changer l’équation . La grande discussion est de savoir quelle est la part de chacun dans le réchauffement et la baisse de t° actuelle. Il n’est pas malhonnête de se poser la question.
    Nous avons tous une réponse différente à cette question et seul l’avenir nous donnera une réponse scientifique indiscutable car réelle.
    De toute façon il est clair que c’est un débat un peu inutile car il n’y aura pas de baisse de l’utilisation d’énergie émettrice de CO2 ( pétrole , charbon , gaz …. ) . La seule baisse sera quand la demande dépassera l’offre et ça risque de très mal se passer. Honnêteté intellectuelle ou pas.

    Et pour vous ( Basile ) répondre plus précisément et avec la même honnêteté intellectuelle que vous : vous avez dit :

    -« l’augmentation du taux de co2 ET des hausses de température atmosphère et mers sont une COÏNCIDENCE avec nos émissions. » :

    oui c’est vrai qu’il y a hausse du co2 et des t° mais c’est vrai aussi qu’il y a eu des événements el nino fort et des cycles solaires favorables pour un réchauffement.

    – » Évidemment vous pouvez toujours remettre en question les mesures dans la glace….mais dans ce cas vous n’avez plus d’argumentation (à part « tout va bien puisque nous sommes la »…..yaaahouuuu)  »

    Je ne mets pas en cause le relevé des glaces ( quoique sur les chiffres il y a des résultats de mesures différentes) car : l’arctique reprend actuellement du volume par rapport à 2016 et 2017 , que l’antarctique reprends de la surface par rapport à 2015 / 2016 et 2017 et qu’il y a une baisse des t° mondiales depuis 2016. Ce n’est pas une argumentation mais des faits . L’honnêteté intellectuelle serait d’en faire preuve soit même et de reconnaître des faits.

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  10. BASILE : Je crois que les scientifiques sont humbles, ils cherchent, ils mesurent, ils modélisent patiemment, ils se rendent compte que la compréhension de la régulation (évolution) de température est très difficile. Certains font des articles ou des conférences ou des blogs…je crois que leurs motivations à « médiatiser » les informations sur les changements climatique n’ont rien à voir avec le monde de l’argent…

    Oui oui c’est sur , aucun doute sur les scientifiques . Jamais . Il y a eu ceux qui bloquaient les nuages de Tchernobyl à la frontière Belge , ceux qui font des études pour expliquer auprès de l’UE que les pesticides sont sans danger , que le médiator c’est tout bon comme la dépakine , que Monsanto nous prépare un avenir meilleur , un autre une hausse des mers de 7 mètres en 2040 etc etc

    Alors ne doutez de rien , avalez tout, car tout va bien ou tout va mal, on gère pour vous.

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  11. Phil
    OK, vous reconnaissez la hausse des température (mer atmosphère) …..sur notre siècle?
    vous reconnaissez la corrélation des courbes co2 et t°C, OK et vous posez la question « la part de chacun? » OK
    Donc….vous suggérez qu’il y a un phénomène inconnu qui soit à la base de ce réchauffement???

    (cela ne peux pas être le soleil, on « mesure bien » son effet cf les commentaires de Hector je crois qui ne doit plus attendre vos sources tant de fois demandées……)
    ???
    mis à part le co2
    Que pensez vous de NOTRE effet dans son ensemble sur le système Terre, voir les listes déforestation, désertification, continent de plastique…..
    Un retraité dans un reportage :
    « depuis la sidérurgie et la chimie à grande échelle (1850) puis la pétrochimie : les poussières de « plastiques » et de tous les métaux sont dans les airs dans les terres dans les mers dans les rivières et les nappes phréatiques »

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  12. Je me permets d’intervenir pour essayer de remettre en place les différents impacts climatiques.

    Oui, il y a énormément d’acteurs influents sur le climat de la Terre et le long terme. On oublie généralement le premier, celui qui fut moteur à l’origine, la collision de très nombreux météores, transférant leur énergie cinétique en énergie thermique et conduisant à l’âge Hadéen de la Terre. Une quantité énorme d’énergie s’est accumulée et du fait de la fluidité de la Terre, les métaux denses contenant des éléments radioactifs se sont accumulés en son centre. Au début, lorsque l’activité solaire était d’environ 30% plus faible qu’aujourd’hui, la Terre libérait une énergie thermique intense lentement complétée par une énergie atomique consécutive aux interactions nucléaires faibles (désintégration). Ces phénomènes sont toujours présents mais qui en parle. A l’échelle d’un million d’années, ils sont devenus insignifiants.

    Et puis, il y a les autres phénomènes. Réception d’énergie, (essentiellement solaire), émission d’énergie qui devrait être du même ordre que la réception.

    Mais… il y a une atmosphère. Elle est diverse, interactive. Cette atmosphère est un tampon entre réception et émission d’énergie. Cette atmosphère évolue en lien avec ce qui se passe à la surface terrestre, les océans, les éruptions volcaniques. C’est l’évolution de cette atmosphère, sur le court terme (de 100 à 1000 ans) qui nous préoccupe.

    Oui, il existe des cycles, sur plusieurs milliers d’années, voire plus longtemps (on oublie les cycles galactiques) et ces cycles sont de mieux en mieux connus. Oui, une modification durable de l’ensoleillement (quelques milliers d’années) modifie l’atmosphère et la biologie contribue à en modifier les quantités de CO2. Et celle-ci, par des rétroactions, amplifie les phénomènes. Là dessus, tout le monde est d’accord. Les équations de forçage sont connues.

    Mais alors que le cycle du CO2 était soumis à des phénomènes astronomiques immuables (cycles d’ensoleillement), et géologiques (absorption des dépôts profonds sous le manteau terrestre et restitution par voie volcanique), un phénomène est apparu : L’homme moderne. Son activité a modifié considérablement le cycle et ce qui était un phénomène amplificateur, le CO2, est devenu un détonateur car libéré prématurément. Il s’agit bien de cela. Un dérèglement des cycles. L’arrivée de l’homme moderne est ce que j’appelle un « effet de seuil ». Sa présence induit un ensemble de phénomènes qui n’auraient jamais pu être prédits à l’avance.

    Nous assistons à des changements nets en matière de climat depuis environ 50 ans. Les dates de récoltes, les sécheresses locales, entraînant des mouvements de population, des guerres locales. Les conséquences de ce réchauffement s’expriment de nombreuses façons différentes, vécues au quotidien par des millions de personnes sur la planète. Certes, il existe d’autres facteurs : population, destructions des terres agricoles, … qui influent terriblement et rendent difficile l’évaluation de la part climatique.

    Mais maintenant, le CO2 libéré n’est plus une rétroaction positive. Il est le détonateur qui enclenche, actionné par l’activité humaine. Il faut se libérer des repères lents du passé et voir la rapidité avec laquelle les éléments évoluent. Dans le passé, les événements évoluaient au rythme de vie d’une demi espèce. Aujourd’hui, ils évoluent au rythme d’une vie humaine. Nous ne sommes plus du tout dans les mêmes repères.

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    • Je plussoie.
      Dans sa recherche de l’efficacité absolue, l’homme moderne, mu en technicien achevé, a délibérement rendu la monoculture comme un principe systemique dominant dans l’espace qu’il conquiert grace à l’utilisation d’une grande source d’énergie momentanée. Autrement dit : il est l’instigateur même de la perte de (bio)diversité, de la dévoration de ce monde dans le but unique et ultime de sa propre croissance. Paradoxe de Fermi intéressant : on n’arrivera probablement même pas coloniser un autre objet céleste.

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  13. Merci Parmantier, les échelles de temps devrait normalement suffire pour comprendre notre impact évident, comme ce superbe commentaire pour ne pas confondre…une enclume et un petit pois….

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  14. OK, vous reconnaissez la hausse des température (mer atmosphère) …..sur notre siècle? :
    oui ( depuis 1900 environ )

    vous reconnaissez la corrélation des courbes co2 et t°C,:
    il n’y a pas de corrélation parfaite entre les 2 . La tendance est la même , je le vois comme vous . Si la corrélation était parfaite alors la courbe des température suivrait proportionnellement et scrupuleusement la hausse des GES . Ce qui n’est pas le cas. Il y a donc aussi d’autres facteurs influençant le climat .

    OK et vous posez la question « la part de chacun? »
    OUI !! toute la discussion porte sur ce point en réalité.

    Donc….vous suggérez qu’il y a un phénomène inconnu qui soit à la base de ce réchauffement???
    Je ne sais pas ,même mais l’on connaît les principaux je pense ( soleil , courant , Ges , volcan , météorites ….)

    (cela ne peux pas être le soleil, on « mesure bien » son effet cf les commentaires de Hector je crois qui ne doit plus attendre vos sources tant de fois demandées……)
    J’ai répondu à hector que je n’avais pas de chiffres et que j’étais incapable de les calculer moi même . La science découvre encore actuellement des éléments du climat ( comme avec le projet Cloud ou d’autre publications que Johan ou d’autres nous font partager. ).Toujours est il que le climat n’a jamais était d’une grande stabilité et que le soleil en est une des causes ( la je peux vous trouvez des articles ou des auteurs) . Est ce encore le cas aujourd’hui avec l’activité humaine ? la moindre des choses au regard des événements passés ( et prouvés) est de se poser la question . La réponse ne semble pas évidente du tout. Seul l’avenir nous apportera des réponses fiables à 100 % car réelles.

    ???
    mis à part le co2
    Que pensez vous de NOTRE effet dans son ensemble sur le système Terre, voir les listes déforestation, désertification, continent de plastique….. : C’est une catastrophe , le problème majeur étant le nombre d’habitants sur terre mais rentrer dans cette discussion est philosophiquement et humainement très malsain.

    Un retraité dans un reportage :
    « depuis la sidérurgie et la chimie à grande échelle (1850) puis la pétrochimie : les poussières de « plastiques » et de tous les métaux sont dans les airs dans les terres dans les mers dans les rivières et les nappes phréatiques »: On va le payer un jour . Ce qui fait le poison c’est la dose.

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  15. J’ai oublié de préciser : sur le post ci dessus je répondais à Basile en reprenant son texte point par point.
    Merci Guhtz et parmentier pour vos interventions même si je ne partage pas l’opinion de Parmentier sur le rôle du CO2 dans le climat depuis l’époque industrielle.

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  16. Phil
    Pour bien comprendre, votre seul argument pour dire que « l’homme moderne » n’est peut être pas responsable du réchauffement depuis 100 environs : quelque chose nous a peut être échappé dans nos mesures « soleil , courant , Ges , volcan , météorites …. » d’une ampleur assez grande pour remettre en cause le rôle du co2 anthropique dans les calculs du GIEC?

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  17. C’est exactement ça Basile.
    Par exemple le projet CLOUD démontre le lien entre activité solaire et formation nuageuse . Ceci explique en parti certaines phases de réchauffement et de refroidissement de la terre . Ces publications dates de fin 2017 et de 2018. Le Giec n’en a donc jamais tenu compte dans ses rapports et ses projections ( qui sont antérieurs)
    Autre exemple , le GIEC associe hausse des t° à la hausse du co2 et poursuit la projection jusqu’en 2100 avec la même corrélation. C’est contestable si l’on considère les phénomènes naturels ( el nino et cycles solaire ) et qui vont tous vers un réchauffement sur la meme période . Ca ne veut pas dire que le CO2 ne joue aucun rôle , cela veut peut être simplement dire que le CO2 à un rôle moindre.
    Enfin la baisse des t° depuis 2016 , le volume de glace au pole nord en augmentation , la surface glacé antarctique en augmentation obligent les défenseurs de la théorie du GIEC à se poser à minima des questions .
    Les variations naturelles du climat sont d’une efficacités redoutables ( minimum de maunder , de dalton sans parler des glaciers qui descendaient jusque Lyon il y a 20000 ans : tout cela de façon tout à fait naturel).
    Pour terminer , je doute de plus en plus de l’indépendance financière et donc intellectuelle de certains chercheurs et du GIEC en particulier ( de même que je douterai d’une étude financée par un pétrolier. )

    En conclusion : je ne dis pas que l’homme n’est pas responsable du réchauffement , mais que ce n’est pas la seule cause et qu’il est difficile de définir la part de chaque cause. Seul l’avenir apportera des réponses.

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  18. Phil, si quelque soit les remises en question par des sceptiques du GIEC vous dites : « peut-être » (que finalement cette ou cette mesure n’est pas bonne) « peut-être » (que le réchauffement est naturel et qu’il va « peut-être s’arrêter, s’inverser)
    Bref tout cela c’est du peut-être qu’on se trompe, sans apporter d’autres explications, que des peut-être encore……

    « Seul l’avenir apportera des réponses. »

    C’est ainsi que se poursuit la métaphore sur « l’alarmisme » des bébé : le bébé crie et vous dite peut-être qu’il n’y a pas de problème, une fois qu’il sera mort là on sera sûr que il y avait un problème………………….en même temps si vous êtes convaincus qu’il faille réduire la population mondiale je comprend que ça ne vous inquiète pas plus que cela. Il n’y a pas de sujet malsain, il n’y a que nous qui pouvons l’être…

    ça c’est mon opinion

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