Climat

Température mondiale : les prévisions du Met Office pour 2018

Les années 2015, 2016 et 2017 ont été les trois plus chaudes de l’histoire des relevés climatiques. D’après les dernières prévisions du Met Office publiées fin décembre, la température mondiale serait encore à un niveau élevé en 2018. Le phénomène La Niña rend toutefois peu probable un nouveau record de chaleur.

Pour 2018, le Met Office table sur une anomalie entre 0,28°C et 0,52°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, avec une prévision centrale de +0,40°C. Ce qui placerait 2018 au quatrième rang des années les plus chaudes depuis 1850. Par rapport à la période  préindustrielle 1850-1900, la température moyenne mondiale pour 2018 se situerait entre +0,88° C et +1,12 °C, avec une estimation centrale de +1,00 °C.

Graphique montrant la température moyenne mondiale par rapport à la période de référence 1850-1900. La ligne grise et l’ombrage indiquent la marge d’incertitude de 95%. La valeur prévue pour 2018 et sa marge d’incertitude sont indiquées en vert et en noir. Source : Met Office.

Pour 2017, l’agence britannique avait prévu il y a un an une anomalie de +0,44°C, avec une fourchette de 0,32°C à 0,56°C.  Au final, l’anomalie de température réellement observée en 2017 a été +0,42°C, d’après la moyenne étalon du Met Office tirée des chiffres de HadCrut, combinés à ceux de la NASA  et de la NOAA. Notons que le bulletin du Met Office annonce 0,44°C car les chiffres de décembre n’étaient pas encore tombés au moment de la prévision.

Chaque année, depuis 2000, le Met Office publie des projections pour la température mondiale. Depuis cette date, les observations ne sont jamais sorties de la fourchette prévue.

Pour ce début 2018, seules les données des réanalyses comme NCEP-NCAR sont disponibles. L’anomalie pour la période du 1er au 20 janvier est de +0,35°C au-dessus de 1981-2010. Des conditions La Niña prévalent depuis octobre 2017 et jouent à plein désormais.

Carte d’anomalies de température pour la période du 1er au 20 janvier 2018. Source : NCEP-NCAR.

Contrairement aux rapports du GIEC, les projections du Met Office sont basées sur l’état réel du climat au moment où elles sont faites. Elles sont donc censées être plus réalistes. Attention, le Met Office précise que ses projections ne peuvent prendre en compte des phénomènes aléatoires, les éruptions volcaniques notamment.

Un volcan comme le Mont Agung de Bali pourrait provoquer une baisse temporaire mais significative des températures mondiales s’il subissait une éruption majeure dans l’année à venir.

En revanche, la variabilité naturelle est prise en compte. Les températures de surface de l’océan Pacifique en sont l’une des principales sources. La majorité des modèles prédisent des conditions La Niña persistantes jusqu’au printemps 2018, avant de retourner à des conditions ENSO-neutre ensuite. Le modèle du Met Office prévoit une évolution conforme à celle de la moyenne des modèles.

Diagramme illustrant les observations des anomalies de températures de surface de la mer dans la région 3.4 ces derniers mois (en noir), et l’évolution prévue par le système de prévision dynamique du Met Office (en rouge). Source : Met Office.

71 réponses »

  1. Si je sais bien lire -ce n’est peut-être pas le cas-, une nouvelle confirmation que pour le fameux « + 1,5°C », c’est bel et bien définitivement hors de portée. Et pour les + 2°C, même si ce n’est pas dit tout à fait comme ça, il faudrait quasiment tout arrêter (nos belles émissions de GES anthropiques) tout de suite. Pas demain la veille! En attendant, les Cop se succèdent…
    http://huet.blog.lemonde.fr/2018/01/21/climat-la-chaude-annee-2017-en-graphiques/

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  2. L’élévation des températures depuis 1900 au vu de ce graphe est absolument indéniable….

    Mais une chose me chiffonne néanmoins: la pente moyenne de la droite entre 1900 et 1950 ne semble guère plus élevée que celle observée depuis les années 70-80. Pourtant, les émissions de CO2 étaient bien bien moindres la première moitié du XXème siècle que maintenant…..
    Dans le même ordre d’idée, on a l’impression d’observer une certaine stagnation de la courbe entre 1950 et 1975 environ. J’imagine pourtant que les émissions de CO2 n’ont pas cessé brusquement pdt 25 ans par rapport aux années antérieures…

    Ces deux observations contredisent à mon sens un lien proportionnel DIRECT entre concentration de CO2 dans l’atmosphère et températures moyennes.
    Qu’en pensez-vous ?

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    • Bonsoir,
      J’ajouterais que près de 40% (ce n’est pas une paille !) de toutes les émissions de CO2 émises par l’homme depuis 1850 ont été émises ces 20 dernières années pour un réchauffement quasi-nul durant cette période (hors « monster El Niño »). Ça interroge forcément.

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      • Le réchauffement atmosphérique a été limité, mais le système climatique terrestre a pourtant absorbé de plus en plus d’énergie et cela s’est traduit par un réchauffement accéléré des océans entre 0 et 2000 mètres. Les océans ont une inertie autrement plus importante que l’atmosphère, dont les températures peuvent fluctuer plus facilement.

        Sinon, j’ai relu l’article dont vous donniez le lien sur le fil précédent. Ma réponse est visible là-bas, mais je la reproduis ici:

        « L’essentiel de son écrit vise à montrer que la reconstruction de la moyenne des températures mondiales depuis 150 ans n’est pas fiable et qu’on ne peut pas affirmer qu’il y a eu un réchauffement significatif. À cela, j’ai deux choses à répondre:

        1) Il n’y a pas besoin d’un grand nombre de stations météo pour suivre l’évolution de la température globale, si l’échantillon dont on dispose est statistiquement représentatif de la planète. Je sais qu’il est possible d’estimer une marge d’erreur, en fonction du nombre et de la répartition des stations, mais je serais bien incapable de vérifier les calculs faits à ce sujet, et je ne peux pas vous répondre à priori. Par contre, je peux vous faire une réponse à posteriori: l’année 1878 fut marquée par un « el niño » intense, qui déclencha ne nombreuses intempéries en Amérique du sud. On sait qu’un tel évènement réchauffe la planète de 0,2 à 0,3°C en moyenne, sur une année. Or, les courbes de réchauffement présentées par la NASA, le MetOffice ou HadCRUT montrent un pic de +0,3°C environ qui se détache clairement cette année-là. Le fait qu’un tel évènement ne soit pas noyé sous une forêt de pics montre que, déjà à l’époque, la marge d’erreur était en fait nettement inférieure à 0,3°C, en dépit d’une couverture incomplète en mer et de données absentes sur les pôles. Cela est cohérent avec la déviation standard à 95% de 0,2°C donnée par le HadCRUT, qui signifie en gros que statistiquement, 5% des années pourraient sortir de cet intervalle de confiance et de nombreuses autres années doivent en revanche être très proches des températures réelles. Depuis, la marge d’erreur a dû encore baisser avec la multiplication des stations. On peut donc affirmer, sur la base de ces données et sans préjuger des causes possibles, que le climat s’est réchauffé au 20ème siècle.

        2) Comme vous le savez, parce que vous avez partagé ici de nombreux articles qui emploient cette démarche, nous n’avons pas que les relevés météos pour estimer l’évolution de la température mondiale. Pour moi, un des marqueurs les plus frappants du réchauffement récent est la la disparition de glaciers de montagnes qui étaient recouvertes par les glaces depuis des millénaires. Ainsi, le sommet du Quelccaya, au Pérou, où le retrait des glaces a révélé les restes de végétaux vieux de 5200 ans ou plus (http://www.pnas.org/content/103/28/10536.full). De même, le blanchissement massif de coraux, dans des zones (protégées) où ils étaient présents depuis des millénaires (croissance très lente), est un indice fort que la température est aujourd’hui au plus haut.

        Je ne reviens pas maintenant sur les autres points brièvement évoqués par l’auteur. Certains me paraissent corrects (on n’a pas de preuve d’une multiplication des ouragans extrêmes et des épisodes d’inondation, par exemple. Seules les canicules sont clairement devenues plus fréquentes que par le passé), d’autres ont été abordés de très nombreuses fois ici (augmentation constante du taux de CO2 versus fluctuations décennales de la température mondiale). D’autres, enfin, me paraissent de très mauvaise fois. L’argument des intérêts financiers en faveur des renouvelables, c’est vraiment du foutage de gueule. Il y a sans doute des intérêts économiques aujourd’hui dans les renouvelables, mais ils demeurent limités comparés aux intérêts financiers des pétroliers, gaziers et nucléaristes) ».

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  3. Merci Maignial pour ce bel argumentaire très intéressant.

    Je n’avais pas été moi non plus très convaincu par le blog cité par Ninja…..
    C’est une évidence que les températures ont bcp augmenté depuis le XIX siècle, des foultitudes d’indices nous le confirment directement ou indirectement.
    Néanmoins, là où je suis bcp plus réticent, c’est quand je vois les posts de Ghutz, Michel, Parmantier etc qui annoncent des apocalypses à moyen-long terme pour l’espèce humaine.
    Nul ne peut prévoir l’évolution des sociétés humaines sur de si longues périodes. Bien sûr qu’un réchauffement massif aurait un impact mais ça ne serait qu’une des composantes à côté des guerres, des situations économiques, des dvpts technologiques, etc

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    • Si je puis me permettre, il faut distinguer les faits de leur impact psychologique.
      Quand une étude annonce que les canicules de type 2003 vont se multiplier, certains peuvent juger l’annonce catastrophiste. Pourtant il ne s’agit que d’une conclusion scientifique basée sur des faits et l’état actuel des connaissances. Libre à chacun ensuite de s’en émouvoir ou pas.

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      • Bonjour Johan,

        Effectivement, sur le papier c’est une statistique, une carte et quelques chiffre sur la température et la durée. Ce serait fantstique si ça s’arrêtait à cela.
        Mais,
        Dans les rues ou les jardins, cela peut devenir un état de stress supplémentaire. Le corps soufre, même si sa vitalité revient après l’évènement. Économiquement, cela peut aller d’un ralentissement passager à un véritable désastre pour des années.
        Ce ne sont pas non plus des projections.

        Pour PhildeNuits,
        Par le passé, des civilisations se sont effondrées sur des changements climatiques locaux impactant leur production vivrière; nous avons encore à apprendre de cela. Aujourd’hui, pour une économie mondiale, une production mondiale, nous avons des changements à sa mesure. Le Vanuatu, puis la Syrie qui fut un réel prélude, le Vietnam semble en cours. Un article sur ce blog fait part des prévisions pour l’Asie du sud : https://global-climat.com/2017/08/17/lasie-du-sud-en-proie-a-une-chaleur-intolerable-dici-2100/ ; la zone est très étendue.

        S’imaginer qu’un flux migratoire de l’ampleur qui se prépare certainement serait neutre est bien sûr incensé. Si en plus les terres agricoles restantes voient les gains de leurs rendements rester marginaux voire s’effondrer malgré toutes les promesses des nécro..biotechnologies, à quoi faut-il s’attendre quand il faudrait un changement radical dans la redistribution des richesses et éviter la volatilité des prix (quels qu’en soient les raisons, comme la forte demande chinoise pour le riz vietnamien actuellement dont l’éxode rurale augmente, c’est dire !) des denrées pour éviter des émeutes de la faim comme l’a déjà connu l’Argentine, le Maroc, Haïti et d’autres en 2008 ?
        Si l’extinction reste une possibilité que je n’écarte pas (l’augmentation de zones mortes peut également augmenter la possibilité d’avoir des émissions massives d’H₂S), l’effondrement avec le temps et l’actualité devient de plus en plus une évidence.

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    • @PhildeNuits: merci pour le compliment 🙂

      Je ne suis pas aussi catastrophiste que d’autres. Mais le réchauffement, s’il devait se poursuivre et se maintenir sur le long terme, sera a mes yeux la principale menace pour la survie des sociétés humaines, et sera le principal déclencheur de conflits et de dérèglements économiques. Un réchauffement trop soudain et important modifierait radicalement la chimie des océans, qui sont le principal écosystème de la planète et le principal pourvoyeur de biomasse et de dioxygène. On ne peut pas passer à côté de ça, c’est vraiment un dérèglement généralisé et irréversible à l’échelle des sociétés humaines! Et puis, au-delà de +2°C, nos cultures vont vraiment souffrir. Et on ne pourra pas compter sur l’ouverture de larges espaces agricoles dans le grand nord, car les sols y sont acides. On est vraiment en train de jouer avec le feu.

      Alors certes, l’Homme a pour lui une intelligence et des moyens techniques qui lui permettent de faire face à des bouleversements bien plus importants que par le passé. Je ne crois pas à une extinction de populations humaines à grande échelle, et encore moins à une extinction complète. Mais je suis très inquiet par l’évolution de la situation. Je ne crois pas que l’appauvrissement des écosystèmes, la réduction des ressources biologiques pour une population plus nombreuse, et les migrations forcées par les sécheresses ou la montée des océans se feront sans heurts. J’ai 26 ans; je m’attends à vivre dans un monde très différent dans 60 ans, et je dois dire que ne suis pas optimiste.

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  4. @Johan.
    J’ai lu l’article Wikipédia sur les IPO. Très intéressant. Il y avait donc un IPO en phase froide entre 1950 et 1975, ce ci explique le tassement des températures pdt cette période. OK.
    En quelle phase d’IPO sommes-nous actuellement ?? Chaude ? Froide ? Neutre ?

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    • Difficile à dire à l’heure actuelle. On sort d’une phase froide qui a duré de 1998 jusque vers 2014, s’en est suivi le puissant « el niño » de 2015-2016 et depuis l’automne dernier on est en condition « la niña » faible. Mais ce n’est qu’avec le recul qu’on pourra dire si on est entré dans une période d’IPO globalement positive, ou pas.

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    • G. Meehl, un spécialiste du sujet a détecté un changement de phase en 2013, annonçant que le prochain gros El Nino allait déclencher une phase chaude. C’est un peu comme si l’océan avait constitué une réserve de chaleur qu ‘il libérait par la suite. Le gros El Nino a bien eu lieu et l’indice IPO est redevenu positif après une phase froide. Le petit La Nina semble calmer les choses et on va donc attendre les prochains mois pour en savoir plus.

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    • Bonjour PhildeNuits,

      Nous sommes en phase positive pour l’IPO depuis 2014 (je garde ce lien pour me remémorer les dates, assez pratique dans sa forme :
      http://archive.stats.govt.nz/browse_for_stats/environment/environmental-reporting-series/environmental-indicators/Home/Atmosphere-and-climate/interdecadal-pacific-oscillations.aspx), idem pour la PDO, peut-être 2015 même, année du dernier puissant el Niño.

      Et effectivement, les phases actives de refroidissement dans ces oscillations du pacifique, comme la Niña sont généralement synonyme de déplacement de surface et d’enfouissement de chaleur. En revanche, aucune prévision possible pour savoir si cela va durer ou non sur une décenie, plusieurs ou pas. Et pourtant, cela pourrait être plus ou moins « crucial ».
      https://global-climat.com/2017/05/13/la-trajectoire-des-15c-modulee-par-les-variations-du-pacifique/

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      • Bonjour Ghtuz,
        Il est difficile de prévoir l’évolution des conditions dans le Pacifique mais j’avais rapporté un article intéressant sur la question : https://global-climat.com/2016/06/09/vers-une-acceleration-du-rechauffement-dici-2022/
        Voici quelques extraits qu je trouve intéressants :
        L’augmentation du contenu en chaleur dans l’ouest du Pacifique pendant une période de 10 à 15 ans, associé à El Niño produisent les ondes équatoriales nécessaires à l’inversion de la thermocline pour conduire à une transition de l’IPO. Plus exactement, El Niño favorise une transition d’une phase négative à positive de l’IPO tandis que La Niña induit une transition entre une période négative et positive.
        Comme au milieu des années 70, toutes les conditions semblent aujourd’hui réunies pour une évolution positive de l’IPO. Tout d’abord, depuis le début des années 2000, il y a eu un réchauffement de l’ouest du pacifique tropical. Ensuite, la prévision basée sur les conditions relevées en 2013 a confirmé l’émergence d’un gros phénomène El Niño, qui est la deuxième condition pour provoquer un changement de phase. El Niño 2015-16 est comparable à celui de 1997-98, et donc l’un des plus importants jamais observés depuis l’ère instrumentale.

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        • Merci, je suis passé à coté de celui-ci aussi. 🙂
          J’admire particulièrement le travail de ceux qui oeuvrent à ces avancées sur l’observation et la compréhension de ces mécanismes.
          D’après la figure des contenus de chaleur, la valeur plus basse en joules (surtout pour le Pacific Nord) a ou aura-t-elle une incidence sur la probabilité que l’évènement déclencheur puisse être moindre pour inverser le phénomène et donc réduire la période de cette phase positive engagée de l’IPO ?

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          • L’article précise que le nord-ouest était presque aussi élevé en 2013 qu’en 1976 (quand l’IPO a fait la transition positive) et que le sud-ouest du Pacifique a atteint en 2012-2013 son niveau le plus élevé depuis le milieu des années 1970.

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          • C’est le « presque » sur lequel je m’interroge. 🙂
            C’est à dire si la réserve de chaleur est moindre, est-ce que le phénomène peut être plus facilement écourté ?
            Les périodes, tant positives que négatives, n’étant pas ce qu’on peut appeler de plus régulier, je me demandais s’il n’y a qu’une question de quantité de chaleur à atteindre avant que le système ne se modifie pour la dissiper ou bien si des mécanismes y sont moins sensibles et peuvent dissiper n’importe quelle quantité d’énergie contenu dans les océans quitte à, justement, conduire à un refroidissement plus soutenu comme l’attendent nos sceptiques ?

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          • C’est pas qu’on attend un refroidissement bien plus catastrophique qu’un réchauffement, c’est surtout qu’on en a marre de se faire culpabiliser de respirer, de bouger, de vivre et aussi de se faire tondre alors qu’on n’y pet rien. Marre que des satanés gaucho-bobo-écolos qui croient tout savoir sur la vie et les choses, qui se croient aussi détenteur de la bonne morale et du savoir vivre ensemble, veuillent diriger le monde (en fait, ce sont de sacrés couillons aussi, et toutes les « élites » qui ont utilisé les moult et moult jets privés pour se rendre à Davos se foutent bien d’eux en espérant faire de bons business sur les énergies dites « vertes »).
            Alors oui, personnellement, je ne serais pas contre une petite baisse des températures (petite seulement, parce que vraiment froid là c’est la VRAIE cata) et de voir tous ces bien-pensants et ses donneurs de leçon médiatiques arrêter de nous faire braire pour rester poli.
            Je pense que la science aussi pointue qu’elle puisse être en 2018 est encore loin d’avoir tout compris sur tout le fonctionnement de notre planète. Ça fait au moins 50 ans que dame nature contredit la science officielle et que beaucoup de choses ne se passent pas comme prévu.

            PS : On n’est pas loin de -0,2°C par rapport aux prévision pour ce mois de Janvier.

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  5. Tiens, quand on parle de la disparition des glaciers de montagne: http://secretsoftheice.com/news/2018/01/24/radiocarbon/ (article scientifique ici:http://rsos.royalsocietypublishing.org/content/5/1/171738).

    Des objets millénaires sont libérés par la fonte de glaces statiques (mouvement basal négligeable), en Norvège. Certains ont 6000 ans! Leur exceptionnel état de conservation montre qu’ils étaient toujours restés enfouis sous la glace depuis ce temps, sans quoi ils se seraient rapidement dégradés.

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    • Bonjour Ninja,

      Il est peut-être juste de rappeler que ce n’est pas le CO₂ qui absorbe/garde le plus [le surplus de] l’énergie du rayonnement solaire réémis par les GES, ce sont les océans, avec son albedo moyen de 0.1 et l’enfouissement jusqu’à 2000m minimum de 1.5*10^22 J pour 2017. L’atmosphère structure de régulation et dissipative vers le cosmos prend très peu de chaleur en comparaison.
      Enfin, R.Spencer, un « véritable » climato-sceptique, avait déjà répondu aux tenant de la théorie du corps noir cherchant à invalider le rôle du CO₂ dans ce processus climatique : http://www.drroyspencer.com/2014/04/skeptical-arguments-that-dont-hold-water/

      Pour répondre à votre commentaire précédent :
      « Marre que des satanés gaucho-bobo-écolos qui croient tout savoir sur la vie et les choses, qui se croient aussi détenteur de la bonne morale et du savoir vivre ensemble, veuillent diriger le monde (en fait, ce sont de sacrés couillons aussi, et toutes les « élites » qui ont utilisé les moult et moult jets privés pour se rendre à Davos se foutent bien d’eux en espérant faire de bons business sur les énergies dites « vertes »). »

      Pour moi, c’est ce qui vous décrédibilise quand vous vous emportez dans votre défouloir personnel coloré et conspi. Il est évident que les énergumènes que vous dénoncez sont aussi libéraux que ceux en place et quasi-indéboulonnables qui sévissent depuis des décennies de massacres en tout genre. Par contre, ce que vous ne semblez pas comprendre c’est pourquoi une partie veut emprunter la voie des énergies renouvelables : c’est un marché. Un endroit pour se faire du fric, peu importe les retombées et les dégâts, et pour mener cette bataille économique du nouveau contre l’ancien, il faut préparer le terrain. Et pourquoi ils sont sûr de gagner ? En un mot : EROEI. Le ratio pour le pétrole va à terme être inférieur à celui des autres ressources… jusqu’à temps de tout épuiser/saccager, bien entendu, mais ça il s’en foutent tant que ce sont à peu près les mêmes qui brassent les brouzoufs et entretiennent la mécanique du pouvoir. 😉

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      • Merci Ghtuz pour le lien sur Roy Spencer.
        Cela me conforte dans le fait que cette histoire de climat est tellement complexe, que même des spécialistes chevronnés et « sceptiques » n’arrivent pas à se mettre d’accord.
        Comme le disait en toute impartialité Michel Chevalet dans une émission sur CNews il y a peu, le débat n’est effectivement pas tranché concernant l’influence du CO2 sur le climat.
        Sur cette constatation, et en tant que citoyen de base qui n’a pas envie de chercher dans les détails (ni probablement les moyens), j’ai la sensation que le CO2 a un effet, mais mineur. J’ai trop de mal avec les fait que sur les 400ppm en suspension dans l’atmosphère, il n’y en a que 25 clairement identifiés comme anthropique, et que cela suffise à tout dérégler, d’autant qu’il y a eu plusieurs optimums dans l’holocène. Par ailleurs, j’ai aussi beaucoup de mal à avaler que le climat ait réagit dès les 1er 1/10èmes de ppm anthropique à partir de 1850 environ.
        Les bobo-gaucho-écolos ? Très souvent, ils suivent le mouvement par connerie et ce qu’ils pensent n’est pas forcément issu d’une vraie réflexion au moins sur eux-même, les médias et la politique (car il s’agit beaucoup de cela). Ils croient parce qu’on leur demande et que ça colle assez bien avec l’espèce de repentance dont ils ont besoin.
        Les intervenants ici qui argumentent plutôt sur le terrain scientifique au travers d’études.
        Cependant, la science, c’est beaucoup l’observation. Je scrute les anomalies et je vois que ça baisse au point qu’on se retrouve quasiment sur le « plateau » après les El Niño, alors que le CO2 continue de grimper (d’ailleurs j’aimerais bien savoir quel est le ratio annuel entre les émissions de CO2 d’origine naturelle et d’origine anthropique).

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        • 2017 a été la deuxième année la plus chaude des relevés sans El Nino, vous appelez cela un plateau ?
          D’autre part, la variabilité naturelle liée à El Nino notamment peut élever la température de 0.2°C d’une année à l’autre. Donc, en suivant votre « logique », il faudrait un réchauffement continu pour que cela soit significatif à vos yeux, donc plus de 0.2°C par an au moins, ce qui donnerait +20°C sur 100 ans.
          La réalité, c’est qu’El Nino est une oscillation et qu’il n’y a aucune tendance à en attendre. Le réchauffement climatique dû au CO2 est de 0.018°C environ depuis une vingtaine d’années.
          Il est donc aisé de comprendre que la variabilité naturelle prend le pas d’une année sur l’autre.
          Comparez deux années avec un El Nino majeur, comme 1998 et 2016, cela donne 0.62°C contre 0.99°C : 0.37°C de différence entre 18 ans, soit 0.02°C de plus par an, ou 0.2°C sur 10 ans, et 2°C sur 100 ans.

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          • Oui, j’appelle ça un plateau, le réchauffement s’est ralenti et un « monster El Niño » est venu mettre le bazar. D’ailleurs, aujourd’hui ça redescend.
            Pour le plateau => https://wattsupwiththat.com/2017/12/30/is-the-recent-global-warming-slowdown-real-or-is-it-fake-news/
            0,018°C en 20 ans, vous êtes sûr que cette valeur est si terrible (question de profane) ? Que ça va continuer comme ça sur 100 ans encore ?
            Est-ce vraiment mesurable et avec quelle incertitude ? Cette valeur tient-elle compte de ce gros El Niño ?
            A l’extrême, il suffit de tirer un trait de 1850 à 2017 et dire qu’il y a une pente positive et qu’il n’y a aucun plateau…
            Quand je reprends la courbe Hacrut qui semble être la référence du GIEC (sauf erreur de ma part) je vois clairement un plateau => http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:1998/to:2016 , et si on prend la période 2002-2012 on pourrait presque voir une toute petite baisse.
            Un lien intéressant aussi => https://www.climato-realistes.fr/el-nino-2015-2016-rechauffement-planetaire/
            Excusez-moi de vous le dire de manière un peu abrupte, mais vous semblez beaucoup trop sûr de vos conclusions et de ce que vous rapportez, sur un problème qui est extrêmement complexe au point que tous les scientifiques sont loin d’être d’accord entre eux.
            C’est le genre de problème qui peut faire mentir même les plus chevronnés. Il suffit de voir comment les spécialistes de la NOAA se sont plantés sur l’hiver Américain.
            Si ce sont les même spécialistes qui nous prédisent le climat à 100 ans, je ne vois pas pourquoi il faudrait considérer qu’ils ne peuvent pas se tromper.

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          • Ninja,

            Le CO₂ un « gaz rare » (même à la sortie de ses fosses nasales), comme l’hélium, why not… question de poésie probablement.
            Mais non, ça n[e m]’interpelle pas, et ça ne devrait pour personne; plutôt, pour un toxicologue qui veut se battre contre la junk science (sans compter le journaliste qui retranscrit « premier principe » de la thermodynamique plutôt que le 2e principe, mais bon…), c’est juste inquiétant de sentir un telle motivation à nier l’effet de serre quand même chez les climato-sceptiques cet effet ne fait pas débat. On se demanderait presque de ce qu’il pense, ou aurait pensé il y a 50 ans, des effets du tabac sur la santé humaine celui-là – c’est suite à ses positions sur le méthanal qu’il s’est ou a été « retiré » de son poste ?

            Par pitié, cessez donc de tourner en rond dans ce marigot conspi et de nous gâter de leur lots nauséabonds. 😉

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  6. Bonjour,

    Je suis tjs un peu gêné qd la politique s’invite dans nos débats…. car cela veut surtout dire que la perception de l’Ecologie dépend encore étroitement de la couleur politique des individus…..

    Ainsi, la majorité des « climato-sceptiques » ont une opinion de droite +/- populiste (Trump en est la caricature) tandis que les « réchauffistes, écologistes actifs » sont souvent pro-Mélenchon avec opposition systématique entre économie et écologie.

    Pour moi, le combat pour l’Ecologie au sens large sera gagné qd ce thème sera devenu totalement apolitique. Ca ne veut pas dire que tout le monde sera d’accord sur tout mais chacun regardera les choses plus objectivement et non au travers du prisme de ses convictions politiques…..

    Ceci dit, j’aurais une question ‘technique’ sur les IPO: une grosse éruption volcanique type Mont Agung pourrait-elle faire basculer l’IPO d’une phase chaude vers une phase froide ???

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    • Je n’ai pas entendu parler d’un possible lien entre une éruption et le déclenchement d’une phase froide de l’IPO.
      En revanche, cette étude https://www.nature.com/articles/s41467-017-00755-6 suggère qu’une éruption volcanique tropicale pourrait déclencher un El Nino. Si comme on l’a dit précédemment El Nino est capable de faire entrer l’IPO dans une phase chaude, il pourrait y avoir un lien indirect mais c’est trop spéculatif…
      Ce que l’on sait c’est qu’une grosse éruption peut refroidir temporairement la planète. Il ne s’agit cependant que d’un répit qui n’affecte quasiment pas la tendance à long terme.

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  7. « Seulement » + 0,042°C d’anomalie positive par rapport à 2001-2010 pour la journée du 26/01/2018.
    Je ne sais pas si ça va durer (j’espère) mais je pense que ça fait bien longtemps qu’on n’a pas eu une anomalie journalière < 0.1°C.

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  8. A ce jour, l’écart entre la prévision et la mesure est de -0,21°C sur ce mois de janvier.
    Il se passe quelque chose de particulier ou bien ce type d’écart est normal ?

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    • Ecart important ce mois-ci en effet. Ces variations ne sont pas exceptionnelles, loin de là. La dernière ne remonte qu’à novembre 2017. Nous sommes en plein dans l’impact de La Nina, ce qui était prévisible. La divergence entre la prévision et l’observation vient surtout de la Sibérie.

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  9. Il y a des événements qui sont hors contrôle, non prédictibles, et qui, par conséquent, ne sont pas intégrable aux modèles climatiques, ou plutôt en l’occurrence ici, météorologiques. Une vague de froid en Sibérie, quoi de plus naturel finalement, et pourtant c’est imprévisible. Si on ne peut modéliser, prévoir, subodorer une vague de froid en Sibérie, qui vient bien de quelque part, qui a bien été déterminée par quelque chose, on est en droit de consulter les modèles avec modération.

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  10. @Ninja : j’ai pris le temps de lire la revue d’argumentation dont vous donnez le lien (http://revue-arguments.com/articles/index.php?id=89). Comme vous dites, ce n’est pas si simple; aussi, je vais revenir sur 3 points importants pour éclairer différemment les dires de l’auteur.

    D’abord, je reviens sur cette histoire de transfert de chaleur. Georges Geuskens écrit qu’ «un rayonnement thermique émis par un corps froid ne peut pas être absorbé par un corps chaud». D’abord, cette affirmation est fausse: un corps émet de la lumière sur une large gamme de longueurs, d’ondes, bien que distribuées autour d’une longueur d’onde dépendant de la température du corps. Ainsi, une braise rougeoyante émet essentiellement vers 3 microns, mais aussi un peu dans des gammes plus énergétiques comme le rouge (vers 0,7 microns), c’est d’ailleurs pourquoi on la voit. Et des objets froids alentour peuvent fort bien absorber ce rouge. De même, un rayonnement thermique issu du de la relaxation des molécules de C02 peut très bien être absorbée sur la Terre, qui a un large spectre d’excitation. Mais même si ce n’était pas le cas, on ne pourrait pas en déduire que les basses couches atmosphériques ne peuvent réchauffer la surface terrestre. En effet, un transfert de chaleur entre deux systèmes dépend de la différence de température entre ces deux systèmes, comme il le rappelle d’ailleurs avec l’équation M = σ (Tc4 – Tf4). Il en découle qu’une atmosphère qui se réchauffe en altitude provoque un moindre flux de chaleur depuis la surface terrestre vers l’altitude, et donc la surface accumule davantage d’énergie.

    Ensuite, voyons cette histoire de saturation en CO2. Je vous en ai déjà parlé ici, d’ailleurs. Geuskens écrit: «Connaissant la teneur en CO2 dans l’air et le coefficient d’absorption du
    rayonnement par ce gaz on peut calculer que cette absorption est pratiquement saturée (99,9 % d’absorption) sur une épaisseur atmosphérique de 10 m. L’influence du CO2 mentionnée ci-dessus est donc limitée au voisinage de la surface terrestre». Ici, l’affirmation de départ est vrai mais la conclusion erroné, car il a oublié un fait essentiel: les molécules de C02 ne conservent pas l’énergie qu’elles absorbent, sans quoi l’atmosphère se réchaufferait à l’infini. Et lorsque l’énergie est réémise, la part dirigée vers l’altitude rencontre des pressions plus basses où le CO2 n’est plus à saturation. Sauf qu’il s’en rapproche à mesure que le taux de CO2 atmosphérique augmente. Le captage d’énergie est donc de plus en plus élevé.

    3ème point, cette comparaison rusée entre l’énergie absorbée par le CO2 et celle émise par un être humain: 3 Watts par mètre carré contre 100 Watts par humain. Admettons ces chiffres, et faisons un petit calcul: le rayon terrestre étant de 6 000 km, soit 6 millions de mètres, la surface est égale à 4πr2, soit environ 450 mille milliards de mètres carré. Multiplié par 3 Watts, ça nous fait 1350 mille milliards de Watts émis par le CO2 vers la Terre. À comparer avec les 100 Watts par être humain, soit 700 milliards de Watts. Soit un rapport de 1 pour 2000, en gros. Mais surtout, l’énergie dispersée par les êtres humains provient du rayonnement solaire, qui permet la photosynthèse et la création de biomasse dont nous nous nourrissons; cela ne déséquilibre donc pas le bilan énergétique terrestre par rapport à l’activité du vivant avant notre arrivée. La hausse du taux de CO2, par contre, est un nouveau déséquilibre qui va avoir des répercutions.

    Bref, c’est bien de lire des papiers, mais celui-ci est comme d’autres du même genre: l’auteur balance des équations, histoire de donner des accents de crédibilité à son histoire, mais en fait il raconte des conneries. Et malheureusement, c’est suffisamment bien habillé pour tromper même des gens intelligents, mais qui ne connaissent pas bien le sujet. Cela n’en reste pas moins faux.

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  11. Comment un professeur émérite de l’Université de Bruxelles peut donc raconter autant de faussetés dans ce cas ?
    Ne le prenez pas mal Maignial, mais je crois savoir que vous êtes un étudiant de 26 ans (dans quelle filière et à quel niveau ?).
    Je sais bien que la valeur n’attends pas forcément le nombre des années, certes.
    Avouez que c’est troublant pour le profane.

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    • @Ninja: certains de mes dires sont aisément vérifiables, et dans ce cas, il n’y a pas de professeur émérite qui tienne. Faut juste réfléchir. Le calcul que je fais sur l’énergie transmise par le CO2 versus l’énergie dissipée par un humain, vous pouvez le faire vous même, ce n’est pas compliqué. Mes dires sur le transfert de chaleur proportionnel à la différence de température entre deux corps n’ont rien de bien extraordinaire, et en plus, le professeur a l’amabilité de nous fournir l’équation qui le prouve. Le raisonnement sur la saturation du CO2 n’est pas bien compliqué non plus, pas besoin de croire sur parole un tel ou un tel. C’est quelque chose que vous pouvez vous approprier sans être expert.

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    • Maintenant, si vous voulez savoir si je suis spécialisé en climatologie, la réponse est non. Je suis biologiste moléculaire. Donc, guère plus qualifié que Courtillot ou d’autres qui ne sont pas climatologues, eux non plus.

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      • Cet argumentaire me semble en effet contenir une erreur fondamentale quand il dit : « Les basses couches atmosphériques ne peuvent donc réchauffer la surface terrestre pas plus que les murs froids d’un local ne peuvent réchauffer l’être humain qui s’y trouverait. »
        L’erreur provient du fait que cela ne remet pas en cause l’effet de serre. La chaleur du soleil réchauffe la Terre. La Terre perd de la chaleur vers l’espace mais les gaz à effet de serre ralentissent la perte de chaleur à la surface de la Terre, C’est pourquoi la surface de la Terre se réchauffe.

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      • Il me semble que « climatologue », ça n’existe pas. Il y a les sciences du climat, mais pas de diplôme de climatologue. Il faudrait être spécialiste en tout.
        Même si vous êtes qualifié, il me semble qu’un géophysicien l’est tout de même plus que vous ou vos profs pour parler de l’évolution du climat.

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          • Michael Mann est diplômé en physique, maths, géologie, géophysique, professeur émérite de sciences atmosphériques… Ces dernières consistent en l’étude de la physique, la dynamique et la chimie de l’atmosphère…
            Kevin Trenberth est diplômé en maths, sciences atmosphériques, météorologie…
            Stefan Rahmstorf : physique, océanographie…
            James Hansen : maths, physique, astronomie…
            Ces scientifiques ont été maintes fois distingués, auteurs de centaines d’études publiées dans des revues prestigieuses.

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    • Moi je trouve que les spécialistes d’ici qui qualifient le papier du scientifique Georges Geuskens de « connerie », devraient peut-être l’en informer afin que ce dernier ne persiste pas dans ses erreurs 😉 Ben oui quoi, un scientifique qui se trompe à ce point ce serait carrément un geste de salubrité publique de l’instruire. 🙂

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      • C’est une bonne idée je trouve.
        Il faut entrer en contact avec Mr Georges Geuskens, en précisant son nom et sa qualité (journaliste, étudiant ou autre), et lui exposer les arguments qui démontrent que ce qu’il dit est de la connerie.

        Pour ce qui est de M. Mann plus haut, la crosse de hockey, le climate-gate et le fait que sa courbe ait été retirée des rapport du GIEC (un peu en catimini il me semble) me font douter de son honnêteté, mais je n’ai pas envie de polémiquer là-dessus.

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          • Je n’ai pas cette prétention, loin de de là, et il a déjà (et déjà eu) fort à faire avec ses confrères.
            Sinon, j’ai pas bien compris pourquoi sa courbe a été retirée des rapports du GIEC (à moins que je ne me trompe). Si vous aviez l’explication, je suis preneur.

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          • @Johan Lorck. : « Bien entendu, vous ne voyez aucune intention de tromperie chez m. Geuskens… »
            Là vous lui faites un procès d’intention et préjugez de sa malhonnêteté intellectuelle. Ce n’est pas très… « sport »!
            Pourquoi ceux qui penseraient autrement que la doxa officiels seraient d’office des manipulateurs?

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            • Denis,
              Vous semblez moins embêté avec les propos de Ninja sur la malhonnêteté de Michael Mann, qui a pourtant davantage de crédit en matière de climat. N’êtes vous pas étonné quand ce m. Geuskens dit : Les basses couches atmosphériques ne peuvent donc réchauffer la surface terrestre pas plus que les murs froids d’un local ne peuvent réchauffer l’être humain qui s’y trouverait. »
              Je répète ce que j’ai dit plus haut : l’erreur provient du fait que cela ne remet pas en cause l’effet de serre. La chaleur du soleil réchauffe la Terre. La Terre perd de la chaleur vers l’espace mais les gaz à effet de serre ralentissent la perte de chaleur à la surface de la Terre, C’est pourquoi la surface de la Terre se réchauffe.
              Vu qu’il s’agit d’un scientifique, de tels propos sont pour le moins cocasses. Enfin, s’il est sûr de lui, il n’a publier une étude sur le sujet.

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      • DenisP,

        Cette technique trollesque qui consiste à vouloir la confrontation et la dispersion n’a pas lieu ici.
        Je pense que ce monsieur Geuskens, apôtre de de l’auteur de « 15 vérités qui déranges » démoli par Alexis Merlaud par la suite, s’il était vraiment sûr de lui (à moins que ce soit vous qui soyez trop sûr de lui ?), aurait publié bien ailleurs que sur un blog et se serait permis de corriger volontiers toutes les pointures de sa discipline et les autres. Mais non.
        Merci donc de ne pas diminuer le ratio signal/bruit. 😉

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  12. Bonjour, je me permets de sortir de ma lecture passive de cet excellent blog et de vos commentaires pour apporter quelques éléments de réponse à Ninja et DenisP.

    Le débat sur l’importance ou le poids que peuvent avoir 400 ppm de CO2 dans un mécanisme quel qu’il soit, n’a absolument rien de scientifique ; nos yeux représentent à peu près 400 ppm de notre masse corporelle, et personne n’est vraiment enclin à en sous estimer l’importance je pense. En outre 400 ppm de plutonium rapporté à votre masse corporelle est tout simplement létale. N’importe quel chimiste vous dira qu’un catalyseur, y compris dans des proportions bien inférieures à 0.04%, est capable, pour certaines réactions, de changer la composition d’un milieu. Allez donc dire aux sociétés investissant dans les nanotechnologies qu’ils se trompent, que des objets à l’échelle atomiques sont infoutus de modifier les propriétés des matériaux auxquels ils sont incorporés dans des proportions infinitésimales.

    Concernant l’importance du CO2 dans l’accompagnement de la variabilité du climat terrestre, je me rappelle que lors de mes études de géophysiques, bien avant tout protocole de Kyoto et débat stérile, cela était enseigné partout et sans remise en cause car corrélé et « fitté » par beaucoup d’autres observations, dont la dendrochronologie et la solubilité du calcium (par observation des dépôts de carbonate, le baryum également de mémoire mais je peux me tromper) pour les temps courts et moyens, et l’évolution de plusieurs rapports isotopiques clés d’élément radioactifs à vie longue pour les temps longs, plus évidemment les observations stratigraphiques de manière générale.

    Pour le débat sur le coût, il faudrait remettre les chiffres dans le bon ordre, les subventions mondialement accordées aux énergies fossiles sont à minima d’un ordre de grandeur au dessus de celles allouées aux ENR, sans même parler des capitaux des industries correspondantes qui elles affichent deux à trois ordres de grandeur de différence, et certainement pas en faveur des énergies bas carbone. Faire un comptage des lobbyistes de l’énergie à Bruxelles pourrait sans doute vous faire déciller les yeux tout en offrant un joli voyage. Je peux vous dire que pour un géophysicien il est matériellement bien plus confortable de bosser pour l’industrie minière, pétrolière ou gazière que pour n’importe quel labo de géophysique, y compris la climato.

    Enfin concernant certains scientifiques qu’il faut ou pas remettre en cause, il s’avère que j’ai traîné mes guêtres à l’Institut de Physique du Globe sous la direction d’Allègre et que c’était déjà de notoriété que tout étudiant sérieux qui voulait faire de la science et pas de la politique tentait à tout prix d’éviter de l’avoir en directeur de stage/thèse/etc… D’ailleurs je me demande sérieusement si l’un quelconque des ces contradicteurs qui se découvrent climatologues ont jamais rien publié en ce qui concerne le changement climatique, qui n’ai suivi la voie normale de la publication scientifique, à savoir une revue par les pairs. A vérifier…

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  13. Concernant la courbe de Mann, je vous conseille le rapport de l’US Global Change Research Program intitulé Climate Science Special Report, publié en novembre 2017 et approuvé par les 8 grands départements gouvernementaux américains (condition sine qua non de sa publication officielle) et qui « sans vergogne » a repris la fameuse courbe page 54 tout en montrant incidemment qu’elle était consistante avec d’autres méthodes de reconstruction. Je ne sais pas si vous oserez arguer que les US Departments (Energy, Defense, of State, Interior, Commerce, Agriculture, Health and Human Services, of Transportation) sont d’incorrigibles ecolo-climato-gaucho-réchauffistes, mais dans le cas contraire, vous y trouverez la plupart des réponses à vos questions/doutes.
    Pour info, le rapport souligne que le GIEC a eu tendance à sous-estimer certains facteurs alors très mal connus/modélisés et encore difficiles à aborder pour certains, que sont les points de bascule (tipping points) ou boucles de rétroaction mais dont les effets sont observables dans l’histoire géologique, et que cela a probablement amené le GIEC a sous-estimé la vitesse et l’ampleur du changement dans certains scenarios.

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  14. J’ai bien lu vos réponses en prends bonne note.
    Vous dites que le GIEC a sous-estimé la vitesse et l’ampleur du changement. Il apparaît cependant que le réchauffement ne suit pas les modèles du GIEC, ou alors juste les moins pessimistes. La question qui vient à l’esprit est : pourquoi ?
    Pour ce qui est de l’aspect politique et donc des solutions, c’est râpé si vraiment il y a une menace. Si la France baissait significativement ses émissions dans les 5 ans par exemple, vu ce qu’elle représente mondialement et vu que les autres ne feront rien avant longtemps, ça risque d’être un coup d’épée dans l’eau.
    C’est important le consentement de la population. On n’est plus dans la science, mais c’est lié.

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    • Ninja,

      Si vous lisez toutes les études sélectionnées et exposées sur le blog, comme l’inégale répartition de la montée des eaux et la preuve apportée par les arbres de la modification du jet-stream durant la dernière moitié du XXe siècle, il est parfaitement normal que le dernier rapport du GIEC de 2014 (avant même l’El Niño de 2015-2016) n’en parle pas ou n’ai pu valider et intégrer ces données pour les modèles présents ou avenirs.

      Cessez avec le consentement de la population, il n’y en a eut aucun [a priori] à recevoir le nucléaire, des ondes électromagnétiques en tout genre, le fichage et la surveillance généralisée, les ogm ou autres clones pesticides brevetés et comme Goupil en parle, des nanomatériaux jusqu’à notre alimentation (le nano TiO₂ utilisé depuis de nombreuses années, qui altère la barrière hémato-encéphalique dixit le CEA!). Tout au plus un sondage dont les résultats [biaisés] ont valeur d’opinion publique aux yeux des élites et preuve d’acceptation par la population pour la population. Et poutant, comme pour le tabac et l’amiante, de vilains sceptiques et autres lanceurs d’alerte ne cessent de brandir toute sortes d’études sur leur éventuels effets voire leur nocivité tant biologique que sociétal et demandent des moratoires et la suspension de certaines activités au nom du sacro-saint principe de précaution. Parce que ce ne sont pas des prédictions mais c’est le monde dans lequel vous baignez ici et maintenant : aurez-vous la même position, par principe, par commodité ou autre ?

      DenisP,
      Ne cherchez pas le rôle de la victime quand on commence à se sentir peut-être un peu péteux après des propos qui auraient été tout autant insultant pour Geuskens même, si vous n’étiez pas sarcastique, ou pour les autres dans le cas contraire, je vous recite:

      « Moi je trouve que les spécialistes d’ici qui qualifient le papier du scientifique Georges Geuskens de « connerie », devraient peut-être l’en informer afin que ce dernier ne persiste pas dans ses erreurs 😉 Ben oui quoi, un scientifique qui se trompe à ce point ce serait carrément un geste de salubrité publique de l’instruire. 🙂 »

      Ce n’était donc pas un argument, mais un constat; par une certaine expérience des BBS, newsgroup et autre forum sur la toile, il y a bien une chose que j’ai appris, c’est de détecter ce genre de comportement, vous êtes en droit de me croire.

      Comme déjà écrit à Ninja, je suis également un citoyen lambda c’est à dire qui n’a pas de titre honorifique, aucun statu particulier, qui a fait quelques études de bio. Je ne suis donc pas étranger à la biochimie, la chimie organique et la physico-chimie/atomistique, j’en ai gardé de nombreux souvenir (cela m’aide) mais malheureusement pas impérissables (devoir s’y replonger). Un chaos particulier m’a fait viré de bord vers un tout autre domaine. Maintenant, pour toutes les raisons que vous pourez imaginer, je cherche à savoir « où l’on va ».

      Nous allons peut-être répéter cette évidence, mais si une seule personne n’est pas d’accord encore faut-il qu’elle montre en quoi les autres ont tort. Ce serai bien incommode d’inverser la charge de la preuve pour tout le monde à chaque fois que quelqu’un s’insurge dans son coin.

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  15. Je vous remercie de prendre du temps pour expliquer le bien fondé de vos arguments face à ceux de Geuskens.
    Mais il est inutile d’essayer de convaincre avec force arguments un béotien de mon espèce, je n’y pige goutte. Vous pourriez raconter l’inverse et son contraire, avec trois couches de métaphysique supplémentaire, que je n’y verrais que feu.

    Le problème est ailleurs.
    Je passe sur le message de Ghtuz et sur la « technique trollesque »; argument que je trouve insultant et blessant.
    Je suis un simple citoyen qui se pose des questions, et qui en a bien le droit. Je regarde par contre avec une certaine circonspection l’aise que prennent des passionnés de sciences face à des « arguments » de certains scientifiques, Geuskens en l’occurrence ici.
    Je note que vous considérez que vos arguments sont implacables, presque évidents en somme, tellement simple finalement que vous prenez la peine de les expliquer ici, à des non scientifiques, comme s’ils allaient piger et définitivement pouvoir trancher la question.

    Alors je comprends votre raisonnement. Si un scientifique comme Geuskens fait mine de les ignorer, c’est forcément la preuve d’une malhonnêteté intellectuelle; « gâté », sans doute, par des lobbys miniers ou pétroliers.
    En est-il aussi de tous les scientifiques qui réfutent, un peu, beaucoup, passionnément,… la théorie anthropique?
    La question qui me taraude, et, à vrai dire la seule qui compte, est la suivante : Y a t-il débat scientifique au pas sur la question climatique.
    A vous lire je serais tenté de pensez que vous estimez qu’il n’y a pas débat; c’est tranché, nul ne peut contester la thèse anthropique sans être d’office suspect. Me trompe-je?

    De mon point de vue. Je considère que, s’il y a des scientifiques de part le monde pour contester une théorie, quand bien même seraient-ils extrêmement minoritaires, il y a débat.
    Je me refuse donc à croire que tous ceux qui contestent la théorie officielle sont des nains, fourbes, truandés, achetés, véreux, incompétents,… j’en passe et des meilleurs.

    Si plus haut je vous proposais de contacter Geuskens au sujet de cet article polémique, c’était dans le seul but de mettre en lumière les arguments et/ou les incohérences crasses de Geuskens. Mais avant tout, sa méthode, son comportement face à l’adversité, voir en quoi il est vérolé. Comprendre aussi comment vous, vous réagiriez face à des arguments peut-être pertinents que vous ne subodoriez pas. Bref ma démarche est davantage sociologique que scientifique, mais je ne suis nullement sociologue, politologue ou pire encore; non, un simple citoyen vous dis-je. Car dans toute cette histoire, il y a peut-être aussi pas mal d’idéologie.

    C’est clair qu’en face d’ici, côté « sceptiques », ça sent souvent, (pas toujours), mais souvent le libertarianisme ou la droite, très, très, libérale. Mais ça sent aussi un peu, de temps en temps, avouons-le, le malthusianisme de ce côté-ci, je ne dis pas vous, je n’en sais rien et je m’en fout, mais l’idéologie qui s’exprime parfois à travers certaines ONG, fait davantage peur que la cause climatique.

    Depuis quand ai-je des doutes? Et pourquoi en avoir? Depuis qu’un certain Courtillot s’est fait traité de « révisionniste », (avec toute la teneur symbolique que cela induit), et ce par une « activiste » politique qui était autant scientifique que mon chien Yoda.
    Bien à vous,

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    • Denis,
      Vous vous exprimez avec sincérité. Simplement, les spécialistes du climat affirment que le CO2 est avec une quasi certitude la cause du réchauffement depuis le début des émissions anthropiques. Moi je fais confiance aux milliers de scientifiques qui étudient cette question, sans compter les nombreuses données d’observation. Je me contente ici de relayer les études qui me semblent intéressantes, sans prétendre apporter quoi que ce soit à la science.
      Après il y a des incertitudes : le rôle des nuages, la circulation océanique, l’amplitude exacte du réchauffement à venir….
      Je n’aime pas non plus les accusations excessives mais je trouve quand même qu’il y a une certaine gravité à prétendre qu’il y a un débat là où il y a un consensus scientifique.
      Comme vous le dites le citoyen ne peut vérifier par lui-même et on ne peut pas laisser dire que tous les arguments se valent, renvoyant dos à dos des organismes comme la Nasa et des démarches individuelles comme celles d’un Courtillot.

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    • Bravo DenisP. Je suis en grande partie dans le même état d’esprit que vous. Je ne suis pas plus un scientifique que vous, et je ne fais pas le poids à ce niveau-là par rapport aux passionnés sur ce blog, c’est clair.
      Comme vous, quand j’entends par exemple C. Lepage dire récemment qu’il faudrait ficher ceux qu’elle appelle les sceptiques pour les châtier plus tard, ça me rend encore plus suspicieux. Quant à tous ces scientifiques de renom qui réfutent plus ou moins en partie le réchauffement anthropique, j’ai du mal à croire que ce sont de imbéciles qui ne comprennent rien, et moins bien que nos amis blogueurs.
      Par ailleurs, les scientifiques du climat peinent à prédire ce qu’il va se passer à 1 mois => -0,23°C d’erreur à ce jour sur le mois de Janvier 2018, alors qu’on parle d’un réchauffement sur 150 ans de 1,08°C.
      Difficile de croire sans réserve qu’ils peuvent nous dire avec précision ce que sera la climat en 2100…
      Je ne dis pas que ce sont des mauvais, je dis que cela semble extrêmement compliqué et chaotique.
      C’est un raisonnement d’un simple citoyen.

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      • Ninja,

        Vous transformez des déclarations de Corinne Lepage qui ont déjà plus de 2 ans.
        Citation de C. Lepage sur France Inter:
        « Moi, je suis un grand défenseur de la liberté d’expression. Dès lors, s’il y a des gens qui ont envie d’être climatosceptiques, c’est leur affaire. Je pense quand même qu’à un moment donné du temps, il va falloir tenir un registre très précis de tous ceux qui se seront prononcés et qui auront agi dans un contexte climatosceptique, pour que, dans quelques années, ils portent la responsabilité au moins morale de ce qu’ils auront fait. »

        Il n’est pas question de ficher les gens mais de noter les propos publics afin de mettre les climato-sceptiques devant leurs propres affirmations dans quelques années. C’est ce qu’on fait couramment lorsqu’une personnalité affirme des choses et fait le contraire un peu plus tard.
        D’ailleurs, je viens de faire la même chose avec vos propos. Je viens de les confronter à la réalité, Celle du passé et non celle du futur comme le propose C. Lepage.

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        • Bonjour Parmentier,
          Je me basais sur des déclarations plus récentes de septembre 2017. Voir à partir de 1’50 » => http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/pourquoi-la-transition-ecologique-est-elle-si-difficile-22-979431.html
          Mes termes ne sont pas rigoureusement exacts, je l’admets, mea culpa.
          Mais par rapport à ce que vous évoquez, un cap semble avoir été franchi lors de cette émission.
          Tout cela est excessif à mon avis, et dessert plutôt la cause défendue.

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          • En effet, C. Lepage parle plus particulièrement de climato-sceptiques américains et les considère comme des criminels. Les dirigeants de grandes entreprises américaines savent depuis longtemps qu’il y a un dérèglement climatique, mais que lutter diminuera fortement leurs bénéfices. De par leur lobbying, de par leurs études truquées, ils nous conduisent vers un monde qui causera des millions de morts et encore plus de gens en souffrance. Oui, ce sont bien des criminels. C. Lepage demande seulement à ce qu’on puisse établir une responsabilité morale. Elle dit bien, « pas de tribunal ».

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  16. Johan, rassurez-vous, je trouve votre travail remarquable. Et cette contribution est estimable sur un sujet aussi important que celui qui nous occupe. Mais je suis sans doute moins enclin que vous à suivre le consensus scientifique. Je surestime peut-être la valeur objective de ceux qui contestent. Mais ça n’a pas beaucoup d’importance si j’ai des doutes sur la thèse officielle, ça n’empêchera pas la terre de tourner. Et comme déjà dit ici il y a quelques temps, les 10 années à venir devraient mettre presque tout-le-monde d’accord.

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