Climat

Comment la variabilité du Pacifique a été sous-estimée par les modèles

Le Pacifique a connu sur la période 1992-2011 un renforcement sans précédent des vents d’est. Ces alizés plus puissants ont permis de contenir l’élévation de la température globale durant une période popularisée sous le nom de « hiatus ». Des chercheurs ont découvert il y a quelques années  que le réchauffement de l’Océan Atlantique en était probablement la cause. Une nouvelle étude explique la difficulté des modèles à générer la configuration atlantique à l’origine du renforcement des alizés.

Les alizés du Pacifique ont connu un renforcement exceptionnel entre les années 1990 et la première décennie du XXIe siècle. La force de ces vents d’est qui soufflent dans les régions intertropicales a été deux fois supérieure à la normale lors de cette période.

L’accélération des alizés a permis d’enfouir davantage de chaleur dans l’ouest de l’océan Pacifique, faisant remonter des eaux plus froides à l’est. Ce renforcement des alizés aurait ainsi refroidi l’atmosphère de 0,1 à 0,2 degrés au niveau global.

wind stress england

Anomalies de température de l’air et des alizés du Pacifique sur 100 ans. Fig a : les anomalies de température sont indiquées en tant que moyenne annuelle par rapport à 1951-1980, avec des années individuelles montrées comme des barres grises et une moyenne sur cinq ans superposée en gras. Fig b : anomalies des alizés du Pacifiquesur la région 6◦ N-6◦S et 180◦-150◦ W, correspondant à l’endroit où l’IPO présente une régression maximale sur les vents de l’océan Pacifique. Credit: Nature Climate Change. « Recent intensification of wind-driven circulation in the Pacific and the ongoing warming hiatus »/Prof Matthew H England et al.

Un renforcement des alizés a donc l’effet inverse d’El Niño, dont on sait qu’il dope la température globale à l’échelle annuelle. Pour qu’un phénomène El Niño se développe, il faut que les alizés faiblissent, permettant le basculement des eaux chaudes de l’ouest du Pacifique vers l’est du bassin.

Après un phénomène El Niño majeur en 1998, les épisodes de type La Niña ont pris le dessus et on sait qu’ils ont tendance à atténuer la hausse des températures de l’air. Mais la chaleur ne disparaît pas, elle est stockée par les océans. Il s’agit donc seulement d’un répit puisque 93% du réchauffement dû aux émissions de gaz à effet de serre est absorbé par les mers du globe. Ce chiffre peut varier en fonction des interactions entre la mer et l’atmosphère, comme c’est le cas lors d’El Niño et La Niña.

Le renforcement des alizés a donc été associé au refroidissement de la surface de la mer de l’est du Pacifique et au ralentissement du réchauffement atmosphérique au début du XXIe siècle. Bien que certains modèles climatiques reproduisent le timing de ces tendances récemment observées, ils n’en reproduisent pas tous l’amplitude.

Les scénarios retenus jusqu’à présent prévoyaient même une atténuation des vents d’est en réponse au réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre.

Une nouvelle étude parue en 2018 dans la revue Nature Climate Change apporte de nouveaux éléments sur l’inaptitude des modèles à représenter la variabilité naturelle.

Plus précisément, la question est donc de savoir pourquoi les modèles peinent à reproduire le déchaînement des alizés. Un lien entre les bassins du Pacifique et de l’Atlantique a été identifié lors de précédentes études comme un facteur clé de ce renforcement des vents d’est. Le Pacifique était auparavant considéré comme le principal moteur de la variabilité climatique tropicale, dominant l’océan Atlantique et l’océan Indien. Mais en fait l’océan Atlantique jouerait un rôle beaucoup plus actif. Le couplage entre les océans est établi par une réorganisation massive de la circulation atmosphérique.

On peut voit ci-dessous la circulation de Walker dans des conditions neutres, avec une région de convection dans l’Atlantique et un mouvement descendant sur le Pacifique oriental, impliqué dans les vents d’est, les alizés.

Walker_Neutral_large (1)

Circulation de Walker en configuration neutre. Source : NOAA.

Des travaux antérieurs utilisant le Modèle Atmosphérique Communautaire version 4 (CAM4) ont identifié le rôle prédominant des températures de surface de la mer (SST) de l’Atlantique dans l’intensification des alizés du Pacifique tropical. Une série de simulations avec la tendance SST observée de 1992 à 2011 sur le bassin atlantique ont montré que les SST du Pacifique se refroidissent en réponse au forçage observé à distance dans l’Atlantique.

Le récent réchauffement atlantique génère une réponse trans-bassin sur la période 1992-2011, qui inclut un renforcement du stress du vent du Pacifique central. Les modèles atmosphériques, bien qu’ils reproduisent bien le spectre spatial des tendances récentes, sous-estiment considérablement l’ampleur des vents de surface.

Outre le réchauffement de l’Atlantique, il semble que la climatologie des modèles pose problème, d’après la nouvelle étude publiée dans Nature Climate Change. Les expériences menées grâce à des modèles climatiques montrent que la combinaison de la récente tendance au réchauffement de l’Atlantique et du biais typique des modèles climatiques CMIP5 (ceux utilisés dans le dernier rapport du GIEC) conduit à une réponse considérablement sous-estimée pour le vent du Pacifique et la température de surface.

La sous-estimation résulte en grande partie d’une réduction et d’un déplacement vers l’est de la réponse du réchauffement atmosphérique à la tendance du réchauffement tropical de l’Atlantique. On peut en déduire que les tendances récentes du Pacifique et la variabilité décennale des modèles pourraient être mieux saisies par des modèles configurés avec une climatologie plus réaliste.

Pour comprendre l’impact des biais du modèle, les auteurs de l’étude ont réalisé une nouvelle série de simulations. Le CMIP5 a été testé avec les conditions moyennes fixées pour l’Atlantique. Bien que l’intensification des alizés du Pacifique se poursuive, elle est en moyenne inférieure aux deux tiers de la tendance observée dans les simulations avec la climatologie observée réellement dans l’océan Atlantique. Une réponse sous-estimée similaire est trouvée pour les tendances de refroidissement SST dans le Pacifique Est / Centre dans cette simulation, en comparaison avec l’expérience avec la climatologie observée.

Afin de saisir la dynamique de l’impact de l’état de fond de l’Atlantique sur l’accélération des alizés du Pacifique, les scientifiques ont réalisé deux autres simulations. La réponse de vitesse atmosphérique verticale équatoriale dans ces tests avec la climatologie atlantique observée révèle que la tendance SST du bassin atlantique seule conduit à un mouvement ascendant et à une augmentation des précipitations sur la majeure partie de la région atlantique et une tendance descendante ailleurs. On a donc un air descendant de chaque côté de l’anomalie de chauffage (tendance de mouvement ascendant), qui relie directement les SST dans la région atlantique avec la circulation de Walker dans le Pacifique. L’ajout du biais CMIP5 à la région atlantique agit à la fois pour réduire d’environ un quart le mouvement ascendant dans la région atlantique et pour décaler les tendances du mouvement ascendant maximal vers l’est.

En conclusion, les tendances récentes du Pacifique et la variabilité décennale pourraient être mieux saisies par des modèles présentant des climatologies améliorées.

En tout cas, l’absorption de chaleur due aux vents d’est n’est pas permanente : lorsque la force des alizés revient à la normale, ce qui est inévitable, la chaleur s’accumule de nouveau rapidement dans l’atmosphère. S’il s’avère que les tendances tropicales de réchauffement de l’Atlantique sont forcées par le changement climatique, on pourra quand même se demander si les modèles sous-estiment les rétroactions négatives. De sorte qu’un réchauffement atlantique entraîne une réduction du réchauffement climatique, au moins sur les échelles décennales ? La question est laissée en suspens par les auteurs de l’étude.

Quoi qu’il en soit, la tendance de vents forts de la période 1992-2012 semble s’être inversée. Cet affaiblissement serait davantage lié à la hausse de température de l’océan Pacifique plutôt qu’à la baisse de celle de l’Atlantique. Le Pacifique tropical s’est réchauffé d’environ 1°C sur 2011-2016.

 

Catégories :Climat, Océans

200 réponses »

  1. bref les modéles ne sont pas si fiables que ça. On va donc enfin retourner à la réalité scientifique : l’observation passée et présente pour en tirer des enseignements . Partant de ce principe et avec un petit effort de votre part , la corrélation entre climat et cycles solaire vous sautera aux yeux tout comme la faible incidence des GES sur le climat.

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    • Anonyme,

      Je ne vois pas le rapport : Les modèles ont certes leurs limites basées sur les mécanismes connus, observables et « reproductibles », mais il n’y a rien ici qui puisse appuyer cet argument simpliste que c’est le soleil qui est responsable d’absolument tout. Il suffit de faire l’effort de lire correctement l’article : « Mais la chaleur ne disparaît pas, elle est stockée par les océans. Il s’agit donc seulement d’un répit puisque 93% du réchauffement dû aux émissions de gaz à effet de serre est absorbé par les mers du globe. « . Il s’agit donc plus de la redistribution de cette chaleur mers-airs et de la réponse inter-bassins océaniques que d’un forçage du système par une activité quelconque de notre étoile.

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      • Un répit, chaleur stockée, etc… Conneries que tout ça !
        Juste pour continuer à faire peur et continuer soit à délirer pour certains, soit à profiter de la « manne » écolo pour les autres.
        Ça fait 30 ans qu’aucune prédiction alarmiste ne s’est JAMAIS réalisée. Les escrocs en sont à essayer de faire feu de tout bois, avec une sécheresse par ci, une inondation par là, ou encore un cyclone mal placé, etc…
        Le climat est variable, l’a toujours été. On subit le contre-coup du petit âge de glace qui s’est terminé en 1700, il a déjà fait aussi chaud au moyen âge, et encore plus du temps de Romains (je vous fais grâces des autres optimums).
        Aujourd’hui on en est à surtaxer les déplacements, à vouloir détruire le nucléaire, pour les remplacer par des charrettes électriques encore pires et des moulins à vent incapables qui vont nous pourrir la vie
        Le discours de la peur et des futures catastrophes qui n’arriveront pas, je l’emmerde !!! Et je ne suis pas le seul.

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        • Ninja,

          Le climat a toujours été variable, certes. Mais l’économie planifiée capitaliste en matière de production agricole ne peut pas se permettre d’être nu face à d’énormes aléas avec une population en croissance forte, des terres en quantités limitées et toute sortes d’intrants dont les effets sont au mieux limités dans le temps au pire délétères mais dont la provenance n’est pas nécessairement liée au terroir. C’est que les temps ont changé depuis ces optimums, votre régime alimentaire et votre santé doit bien l’en remercier. Que tout cela vous emmerde, pourquoi pas, vous avez d’autres sites pour y déverser vos sentiments les plus nobles, mais la question est d’importance capitale pour d’autres gestionnaires dont vous voulez ignorer tout hormis le sempiternel « tous pourris ».

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          • Ce qui m’emmerde, c’est l’idéologie pure, les pseudo-experts auto-proclamés qui affirment voir comment va tourner le monde dans 10,50, 100 ans et qui d’ores et déjà prennent des mesures de restriction de liberté, de taxations en tous genre pour nous faire croire qu’ils vont modifier l’histoire et même carrément le climat.
            Que restera-t-il dans 20 ou 30 ans de vos considérations malthusianistes sur le fait que la Terre ne pourra pas nourrir toit le monde, etc… ? Ça fait des décennies qu’on nous sert ce discours.
            Il y a plus de 10 ans on nous disait : »on a 10 ans pour réagir, sinon ce sera l’emballement ». Résultat => AUCUN emballement.
            Jouzel nous a dit il y a 6 mois, qu’on a jusqu’à 2020 pour inverser la tendance, sinon ce sera foutu. Le gars a la prétention de croire TOUT savoir à l’avance alors qu’un jour il nous dit que les inondations sont due au réchauffement et le lendemain il dit qu’il ne sait plus.
            Bien sûr, on a le droit d’avoir des idées à la con, et dire n’importe quoi qui ne sera jamais vérifié, mais ce qui fait mal, c’est que nos politiques se servent de ça pour nous gouverner.
            Le sempiternel « tous pourris » est finalement moins nuisible que le sempiternel « on va vers la catastrophe si on continue comme ça ».

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            • Il s’agit de projections, et ça ce n’est pas votre boulot de travailler avec ces matériaux. Ces personnes sont bien plus qualifées que vous ne le pensez et vos vociférations ne changeront rien tant que vous continuerez à participer au jeu démocratique où vous délègerez votre « pouvoir » et que vous resterez paisiblement chez vous le reste du temps. Maintenant, si vous persistez ici et que vous pensez avoir une oreille attentive à cela, vous perdez du temps. Vous avez largement le loisir de profiter encore un peu de bon temps avant que vous ne commencerez à voir les changements; vous serez 6 pieds sous terre avant de vous en rendre compte, une vie d’être humain n’est pas suffisante pour apprécier cela.

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  2. Tout cela me fait penser qu’un ralentissement de la dérive nord-Atlantique pourrait bien avoir des conséquences plus étendues qu’on ne le pense généralement. Si la circulation thermohaline ralenti, seuls les courants atmosphériques continueront à mouvoir les masses d’eau en surface; par conséquent, les courants océaniques dans l’Atlantique devraient aussi ralentir, provoquant un refroidissement de l’Atlantique nord et un réchauffement de l’Atlantique tropical. Du coup, le couplage avec le Pacifique tropical pourrait se renforcer…

    Ce phénomène pourrait ainsi constituer une rétroaction négative provisoire que je ne soupçonnais pas, le temps que la dérive nord-atlantique se réorganise ou que le Pacifique est se réchauffe à son tour. Une autre crainte que j’ai, c’est qu’une telle configuration océanique et atmosphérique ne soit fortement favorable à la multiplication du nombre et/ou de la violence des ouragans dans l’Atlantique. En effet, outre le réchauffement de l’Atlantique tropical, des conditions atmosphériques associées à la niña sont plus favorables au développement de tempêtes que lors des el niño.

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      • Salut Ghutz,

        pour corser le tout, les impacts d’un ralentissement de l’AMOC se font sentir jusqu’à l’océan antarctique, via l’atmosphère. Robert Scribbler rapporte une étude publiée dans Nature, selon laquelle le refroidissement de l’Atlantique nord et le réchauffement de l’océan Antarctique qui en résultent peuvent provoquer un déplacement vers le sud de la zone de convergence des alizées tropicales en réponse à la modification asymétrique du gradient de température. Du coup, comme l’équateur thermique se trouve plus proche du pôle sud, les gradients de pression atmosphérique se resserrent à leur tour et les vents d’ouest se renforcent vers 60°S. Cela renforcerait une circulation de surface de l’océan Antarctique propre à relarguer du CO2 dans l’atmosphère.

        Un tel phénomène aurait été à l’origine de +40ppm de CO2 atmosphérique il y a 16000 ans, lors de la dernière déglaciation. Mais évidemment, ça ne se fait pas du jour au lendemain. N’empêche que c’est une menace supplémentaire à long terme.

        https://robertscribbler.com/2018/07/11/how-greenland-melt-can-kick-off-a-warm-ill-wind-near-antarctica/

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        • Mais ça c’était il y a longtemps, et ça s’était donc déjà produit auparavant à plusieurs reprises sur plusieurs centaines de millier d’années. Aujourd’hui à cause de nos activités la situation est inédite, et c’est pour cela que la recherche regarde aussi plus loin dans le passé. Bien que cela reste aussi ma conviction : c’est une poursuite, après équilibre, de la dernière déglaciation qui est très certainement en train de se produire avec le boost de CO₂ et d’autres GES que nous avons injecté dans ce système – bien plus de 40ppm de CO₂ pour une fonte qui est moindre. Ces gaz ne sont que des déclencheurs, répété ici même à plusieures reprise (voire aussi la dernière analogie de Sks) et des perturbateurs sur le cycle de l’eau. Mais effectivement, le plus intéressant pour les curieux, ce sont tous les mécanismes sous-jacents et les impacts observables. 🙂

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  3. NINJA : « et qui d’ores et déjà prennent des mesures de restriction de liberté, de taxations en tous genre pour nous faire croire qu’ils vont modifier l’histoire et même carrément le climat » :
    Le problème viendra en premier d’un manque de pétrole ( certitude) et éventuellement ( mais plus tard ) d’un (incertitude) réchauffement climatique. Donc autant s’y préparer . Le meilleur moyen pour ça est de taxer dés à présent pour nous obliger à nous adapter individuellement et collectivement. Et si tout se passe bien , on aura en prime lutté contre les pollutions , ce qui n’est pas un mal , loin de la.
    Voila ce que fait le gouvernement.
    L’excuse étant le climat, la réalité étant les tensions autour du pétrole.

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  4. Un article de Valeurs Actuelles donnant une tribune libre à des scientifiques => https://www.valeursactuelles.com/sciences/pour-en-finir-avec-lalarmisme-climatique-inutile-et-couteux-97469
    (Valeurs actuelles est une revue notoirement climato-sceptique ?)
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça déboîte…
    Je me demande combien de temps encore on va se ruiner avec cette lubie idéologique du RCA et des types comme Hulot.

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    • Je crois que j’ai un Picsou magazine donnant une tribune à un singe qui se fait pipi dans la bouche…

      Valeurs actuelles n’est pas une revue notoirement climato-sceptique, effectivement, mais elle est bien trop peu scientifique et bien assez conservatrice pour se faire rouler dans la farine par les dix mêmes irréductibles.

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        • Humour, humour… Je dirais que le têtard est un gros poil intolérant. Extrémiste même.
          Je ne savais pas que je faisais partie de la fachosphère… C’est vrai que quand on n’est pas d’accord avec ce genre de têtard, on est un facho. C’est comme ça, c’est sans discussion.
          En fait pour être quelqu’un de bien, il faut voter Mélanchon ou Hamon, croire que l’homme est responsable de tout, le honnir, le conspuer, et surtout se prosterner devant le saint dogme du réchauffement climatique anthropique.
          Que c’est beau la démocratie comme ça… 😀

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          • Ben moi, j’insiste à nouveau pour répondre à vos affirmations du style: « tout va bien madame la Marquise! ».

            http://www.courrierdelouest.fr/actualite/la-vague-de-chaleur-en-europe-provoque-secheresse-et-incendies-20-07-2018-366954

            Certes, ce lien est quelque peu quelconque puisqu’issu d’un quotidien régional. Il reprend simplement ce que vivent au quotidien une petite fraction de l’humanité. Le problème, c’est que ces vécus, divers et variés, localisés, sont très nombreux et touchent en réalité une grande population. Je rappelle que certains (dont le président de la République française pourtant allergique à l’écologie dans les faits), attribuent un certain nombre de guerres au réchauffement climatique.

            Le réchauffement climatique ne se manifeste pas par une bombe atomique détruisant un pays en une fraction de seconde avant-hier. Il a des effets sur le long terme, à venir, même si les prémices se font déjà sentir diversement en de nombreux points de la planète.

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            • ParmAntier découvre qu’en été il fait chaud , qu’il pleut moins et que parfois il y a des incendies. Pouvez vous précisez quelles guerres sont déclenchées par le réchauffement climatique ?
              Vous continuez à faire de l’auto persuasion sur un catastrophisme hollywoodien.

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              • Les guerres attribuées au RCA, c’est comme pour les tremblements de terre ? 😀
                Le réchauffement actuel à commencé ver 1700, il y a eu ensuite un pause vers 1800-1900, puis c’est reparti. Si c’est à cause du CO2, il serait donc reparti des les premières molécules balancées dans l’atmosphère par l’homme, des les premières ppm, dès que sa proportion a changé de 0,001% => Super sensible climat dites donc !
                Aujourd’hui on est 0,04% de C02 au lieu de 0,03% il y a 100-150 ans.
                Plutôt que de s’occuper du CO2, on devrait récupérer tout le plastique qui se trouve dans la mer, et dont 90% proviennent de 10 fleuves, 8 asiatiques et 2 Africains. Mais ce doit être de la faute des Français là encore, puisqu’il FAUT qu’on soit coupable de TOUT.

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                • Vous parlez de 0,04% de CO2 au lieu de 0,03%, et cela vous semble insignifiant, Argument non valide par un simple contre exemple.

                  L’oxygène est indispensable à la plupart des êtres vivants. Les poissons le savent et le trouve dans l’eau. A 13,9 °C, le taux de saturation dans l’eau est de 10milligrammes par litre d’eau soit … 0,001 %. Insignifiant, si je m’en tiens à votre appréciation des %. Insignifiant, mais tellement vital!!!

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                • Parmantier, c’est tellement gros : 0.01% d’augmentation entre 0.03% et 0.04% ! 😀
                  J’ai beau recalculer, ça fait quand même bien plus.

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                • Bonjour Ninja,
                  Vous avez écrit

                  « on devrait récupérer tout le plastique qui se trouve dans la mer, et dont 90% proviennent de 10 fleuves, 8 asiatiques et 2 Africains »

                  Je change le pourcentage et sa source :
                  dont 100% proviennent de notre conception industrielle et technique de la vie (à 100% occidentale de par sa source) que ceux qui nous gouvernent ont imposé au monde…

                  Récupérer le plastique c’est surement indispensable, ne pensez-vous pas qu’il est beaucoup plus primordiale de s’intéresser à la source du problème (la fabrication de plastique CONCU POUR ETRE JETER!!!)
                  Question : quelle méthode est la plus réaliste?

                  Merci

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                • Le Darfour, et Ban Ki Moon n’est pourtant pas un super scenariste.
                  Sinon il n’y a pas que le coté « romantique » de la guerre, cela peut prendre bien d’autres formes ou du moins avant d’en arriver aux armes. Ex: https://news.nationalgeographic.com/2018/06/climate-change-drives-fish-wars-science-environment/
                  Il y a un an ou deux j’étais tombé sur un papier menant vers une étude assez « transverse » qui anonçait que les changements et donc le réchauffement du climat influent non seulement sur l’accès aux ressourcse primaires mais aussi sur le comportement (plus d’agressivité, stress), la maladie (de l’impact de la chaleur sur le réseau vasculaire à la résurgence d’autres pathogènes) et même la taille des enfants/foetus.

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            • C’est malin, tu nous as réveillé les trolls. 🙂
              Ils ne sont pas intéressés par le sujet (normal quand on est sujet à l’effet Dunning-Kruger) , ils veulent juste dénigrer et y aller de sophismes en sophisme par palettes entières. Tu as bien vu : pas un mot sur le reste de la critique du têtard mouillé !

              Ils ont même mérité une dédicace : https://sogeco31.blogspot.com/2018/07/mince-alors-je-suis-extremiste-et.html

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  5. Hector , vu les signataires de l’article , je serais à votre place beaucoup plus modéré ( notamment la comparaison avec picsou magazine) .
    De plus il est facile quand un article va dans votre sens de crier au génie et quand un article ose douter de vos théories de les traiter d’incompétents.
    Je pense que vous allez voir de plus en plus d’articles qui vont mettre en doute vos théories car la réalité du terrain vous donne de moins en moins raison.
    Posez vous la question du rôle du soleil dans le passé et comparez un peu avec ce qu’il se passe actuellement.
    Ninja merci pour votre lien.

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    • @Phil
      Que ce soit dans Picsou, Valeurs Actuelles, Le Monde, le JT de JP Pernaud, l’Humanité, Le Canard, Minute ou Cuisine Magazine c’est pareil, c’est de la presse généraliste. Vous savez, celle qui traite les sujets complexes sans les maitriser et qui fait confiance aveuglement à des « consultants » qui ne sont pas sélectionnés pour leurs compétences, mais parce qu’ils vont dans le sens de la ligne éditoriale.
      La qualité des sources, ça vous parle ? Du coup, qu’un article publié dans ce genre de presse soit en accord ou non avec mes convictions, cela ne change rien, je ne le prends pas au sérieux.

      Pourquoi venir fanfaronner quand Valeurs Actuelles pipeaute sur « l’alarmisme climatique » et venir pleurer quand le Monde pipeaute aussi sur « l’alarmisme climatique » mais dans l’autre sens ?
      Par hasard, ce n’est pas parce « qu’il est facile quand un article va dans votre sens de crier au génie et quand un article ose douter de vos théories de les traiter d’incompétents? » Je vous retourne donc l’argument (et surtout à Ninja). Ce n’est pas moi qui poste des liens vers la presse généraliste, donc arrêtez vos histoires.

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      • Hector,
        Ce qui était remarquable dans cet article, c’est que les climato-réalistes avaient enfin, et pour une fois, la parole dans un revue de presse généraliste. Bien trop souvent, la presse généraliste lèche les bottes du plus fort en place et ne fait pas du tout son boulot de contradiction. Aujourd’hui il n’y a quasiment plus de journaliste impertinent, de vrais lèche-culs.
        Donc après pas loin de 30 ans de quasi-stabilité climatique (20 ans diront ceux qui sont à 0,05°C près), il est possible que de plus en plus de gens se posent des questions puisque que l’apocalypse maintes et maintes fois annoncée n’a toujours pas pointé le bout de son nez, malgré un taux de CO2 qui grimpe toujours.
        Et avec internet, les gens ont enfin accès à l’information. TOUTE l’information. Et là… stupeur… (me concernant en tous cas).

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        • @Ninja
          « Ce qui était remarquable dans cet article, c’est que les climato-réalistes avaient enfin, et pour une fois, la parole dans un revue de presse généraliste. » Certes, mais là, vous vous rattachez à une sorte de victoire symbolique, vous êtes totalement dans le militantisme avec cette attitude, absolument pas dans la compréhension des phénomènes en jeu. Vous êtes exactement dans la même posture que les militants « ecolo-bobo-cripto-communistes » qui vous haranguez à tour de posts pour leur manque de discernement.

          Dans tout les cas, être publié dans la presse généraliste n’apporte aucune garantie sur la qualité des éléments avancés, des théories absurdes de Rittaud et Courtillot jusqu’aux papiers apocalyptiques du Monde.

          Vous voulez donner de la crédibilité à votre cause ? Plutôt que de se fatiguer à organiser des « contres-COP » au nom un peu pompeux, votre bande de climato-réalistes pourrait s’essayer à la publication (dans une revue à comité de lecture) une théorie alternative au RCA qui tient la route (avec explication des phénomènes et un minimum de quantification quand même, car la théorie actuelle va assez loin). Histoire de débattre dans l’arène où il y a de la contradiction. On verra comment elle sera réceptionnée par des personnes qui réfléchissent au fonctionnement du climat tous les jours et pas par des journaleux qui profitent de la moindre occasion pour vendre du papier sur fond de polémiques malsaines.
          Car les derniers échanges dont je me rappelles entre Courtillot et des spécialistes du climat (j’entends, des personnes qui travaillent dans un laboratoire dont l’étude du climat est le sujet principal), ça tenait plutôt de la leçon que du débat équilibré. C’était une journée d’échange de l’académie des sciences sur le climat en décembre 2014. Je pense que vous pouvez retrouver ces échanges sur les internets, c’est plutôt instructif.

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  6. A Ghtuz
    « Parmantier, c’est tellement gros : 0.01% d’augmentation entre 0.03% et 0.04% ! J’ai beau recalculer, ça fait quand même bien plus. »

    J’imagine que Ninja veut parler du passage de 280 parties par million à 410 parties par million, soit une augmentation de 130 ppm.

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  7. Le taux de CO2 est passé de 0,028% à 0,041%, soit une différence de pourcentage de 0,013% (j’ai écrit « en » au lieu de « de » pour éviter que vous en fassiez une jaunisse).
    On peut dire aussi que le taux de CO2 a augmenté de 34% et des riflettes si vous voulez, ou l’art de chercher la toute petite bête, comme le têtard, qui fait son possible pour être excessif. Et ce qui est excessif…
    En tous car, 34% de presque rien, ça ne fait toujours pas grand chose, car même à 0,041% le CO2 est plutôt rare à côté de la vapeur d’eau, vous ne trouvez pas ?
    Le CO2, c’est la nourriture des plantes et il se dit qu’à 200ppm, les végétaux disparaîtraient, et les animaux ensuite (et nous aussi). Finalement le C02 à 400 ppm c’est plutôt une bonne nouvelle pour les récoltes non ? Il paraîtrait même que la Terre a gagné 2 fois la surfaces des États-Unis en couverture végétale grâce (ou à cause selon vous) du CO2. Je sais qu’en bon Malthusiens vous préfèreriez voir la moitié de l’humanité ad patres, sauf vous-même bien sûr… histoire de conserver une Terre conforme à la vision romantico-écologique que vous en avez.
    En matière de grosses conneries balancées par les gens autorisés don vous buvez les paroles, je ne résiste pas à l’envie de vous faire visionner cette petite vidéo datant de juin 1989. Des info « en droite ligne de New-York et du directeur de l’environnement de Nations Unies » qu’il disait Henri => http://www.ina.fr/video/CAB89027040
    La première apocalypse était donc prévue pour 1999. On sait ce qu’il en est réellement, et quelle crédibilité accorder à l’ONU et le GIEC.
    Vous pouvez balancer une contre-vidéo de conneries de climato-réalistes, le fait est que c’est l’ONU et GIEC qui dirigent la pensée environnementale mondiale, et qu’à ce titre, ce genre de connerie est éliminatoire.
    Je pense que les scientifiques en général ne sont pas à même de prévoir quoi que ce soit (ils prévoient à peine la météo à 3 jours, si elle est stable), mais plutôt que de l’avouer clairement ils préfèrent balancer des conneries, ou plutôt les politiciens balancent de conneries à leur place.
    Avant l’an 2000 il prévoyaient une montée continue de la température, et paf ! on eu le plateau (pas prévu).
    A partir du dernier gros El Niño, tout le monde s’est excité, Hollande et Cie ont surfé sur cette vague de chaud, et paf ! c’est redescendu sur le plateau.
    L’année dernière personne n’a vu arriver la vague de froid aux US. La NOAA prédisait même un hiver doux…
    L’année dernière encore, IRMA est passé pile sur les Antilles (c’est con, à 100 ou 200 km près, c’était une autre histoire), et là on a vue Hulot (question surf, il s’y connaît) au JT affirmer que c’était une manifestation directe du RCA, alors que statistiquement non.
    Etc..etc…
    Aujourd’hui Jouzel n’en peut plus parce qu’il fait chaud en Suède. Je suis sûr qu’on en reparlera, quand d’autres analyses seront faites.

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    • Ah merde ! J’ai inversé les « de » et « en ». Pas moyen d’éditer. Plus quelques fautes d’orthographe.Tant pis pour la jaunisse.
      Prévenez vite le batracien, qu’il en fasse gorge chaude 🙂

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      • Au fait, concernant l’insignifiance des chiffres du CO2, je me permet de vous rappeler que le forçage supplémentaire consécutif au passage de la concentration de CO2 de 280 et 410 ppm contribue à un forçage d’environ 2w/m². (cf formule donnée par Wikipédia et aussi par Johan: 5,35*ln (410/280) )

        Si vous appliquez ce forçage sur toute la Terre, ce qui semble logique, la puissance accumulée correspond alors à 3.000 fois la puissance des centrales nucléaires mondiales. Faites le calcul et dites-moi où j’ai faux!

        3000 fois la puissance des centrales nucléaires installées. C’est vrai que c’est ridicule!

        Pour la surface de la Terre et l’équation du forçage, je ne vous donne pas de lien mais ce n’est pas sur le blog des climato-sceptiques que vous les trouverez. Je ne vous fournis pas non plus la calculette. Ca vous permettra d’utiliser vos propres compétences.

        Et encore me reprochera-t-on de ne pas évoquer les autres gaz à effets de serre!

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    • « Et ce qui est excessif… »
      Comme les simplifications des sceptiquounets.

      « le CO2 est plutôt rare à côté de la vapeur d’eau, vous ne trouvez pas ? »
      Oui, il a un effet perturbateur même à faible dose – leur durée de présence dans l’atmosphère n’est pas la même et le CO₂ ne précipite pas selon les conditions de pression et de températures naturelles sur cette planète.

      « Finalement le C02 à 400 ppm c’est plutôt une bonne nouvelle pour les récoltes non ? »
      Et surtout pour les adventices ! On n’ose même pas imaginer ce que cela serait sans tous les intrants chimique, phyto, et maintenant les biotechno (pétrole pétrole !), pour la demande ce serait une ribambelle de rendements… catastrophique ! La littérature ne manque pas à ce sujet (le CO₂ et les plantes), mais elle semble inintéressante des personnes qui ont la certitude que leur raccourci est le bon et auto-suffisant.

      « Je sais qu’en bon Malthusiens vous préfèreriez voir la moitié de l’humanité ad patres, sauf vous-même bien sûr »
      Procès d’intention… on ne les compte plus. Et puis, pas besoin : la civilisation industrielle se charge déjà de réguler ses resources fussent-elle humaines et les conditions qu’elle engendre fera certainement le reste à sa place. Peut-être avec trop de zèle.

      « La première apocalypse était donc prévue pour 1999. On sait ce qu’il en est réellement, et quelle crédibilité accorder à l’ONU et le GIEC. »
      Les gros mots qui ont faché les sceptiquounets (de toute façon ils n’ont confiance en personne à part eux-même). On attend toujours aussi le refroidissement des sceptiquounets… rien. Normal, ça s’est déjà produit par le passé.

      « Je pense que les scientifiques en général ne sont pas à même de prévoir quoi que ce soit »
      Il n’ont jamais eu cette prétention. Les sceptiquounets sont des être sensibles, mais ils tombent peut-être plus facilement dans le pièges des médias de masse en s’imaginant être investi d’une mission de réinformation de tous.
      Et la conclusion c’est quoi : les scientifiques ne devraient pas avoir l’autorisation de faire des projections tant que la précision n’atteind pas celle revendiquée par leur majesté les sceptiquounets ?

      « Avant l’an 2000 il prévoyaient une montée continue de la température, et paf ! »
      Oui, paf ! Les sceptiquounets apprenent qu’il n’y a pas eu leur mignon hiatus… déception !

      « A partir du dernier gros El Niño, tout le monde s’est excité, Hollande et Cie ont surfé sur cette vague de chaud, et paf ! c’est redescendu sur le plateau. »
      Normal, deux épisodes la Niña ont suivit. Si si. Mais paf, ça refroidit finalement que dalle en enlevant toute variabilité naturelle; ces ENSO ont à terme un jeu à somme nulle.

      « il fait chaud en Suède »
      Même sec (et pas que la Suède), ils ont des incendies dont l’ampleur à dépassé les moyens pour les contrer.
      Un évènement extrêmes qui peut monter en fréquence. Cela a déjà été évoqué et modélisé.

      Et toujours ce type de conclusion magistrââle donc :
      « quand d’autres analyses seront faites. »
      Donc encore attendre, in statu quo ante… quand quelque chose entrera à peu près dans le cadre fantastique des sceptiquounets pour qu’ils puissent inonder fièrement en boucle blogs et forum avec leurs sites favoris moisis, ce sera donc plié. As usual.

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    • « Je sais qu’en bon Malthusiens vous préfèreriez voir la moitié de l’humanité ad patres, sauf vous-même bien sûr… histoire de conserver une Terre conforme à la vision romantico-écologique que vous en avez. »

      Et voilà ce qui nous différencie clairement. La façon d’ argumenter. Vous êtes dans un prétoire tandis que d’autres et moi-même réfléchissons en scientifiques, ou du moins, cherchons à mettre en œuvre leur démarche. En bon avocat, vous auriez condamné Galilée, pendant que d’autres auraient cherché à comprendre son argumentation.

      Oui! Nous ne faisons pas partie du même monde intellectuel. .

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  8. et pendant ce temps , le soleil dort . Reste à savoir si ce repos d’entre cycles sera long ou court. ( tiré du site solarham)

    http://www.solarham.net/index.htm

    20 juillet 2018 @ 00:50 UTC
    Calme solaire
    Bonsoir. L’activité solaire est très calme et devrait demeurer ainsi pendant les prochains jours. Le disque visible a été dépourvu de taches solaires pendant 23 jours d’affilée. Attendez-vous à plus de la même chose pour le reste de 2018 comme nous faisons notre chemin à travers la partie basse de l’actuel cycle solaire, mieux connu sous le nom de minimum solaire.

    J’oubliais : malgré nos désaccords , bonnes vacances à tous !

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  9. @ Ninja : de passage, je vois que votre discours monolithique ne bouge pas d’un iota, donc pourquoi vous attendre à autre chose que les mêmes réponses aux contre-vérités ad libitum ?

    Quand au mot fascisme qui semble vous hérisser le poil, il y a dans votre argumentaire quasiment tous les éléments généraux qui le définissent, hiérarchisation et catégorisation des individus (entre autre les bobos-gauchos-ecolos-blablabla, les scientifiques, qui ne sont, ni l’un ni l’autre, un groupe défini), désignation d’ennemis intérieurs (GIEC, etc.), culte du chef (toujours les mêmes « scientifiques » sceptiques dans la boucle), négation de la démocratie (ne vous en déplaise les gens qui comprennent et intègrent le RCA à divers degrés sont une large majorité) tout en s’offusquant du despotisme des catégories qui sont votre cible (victimisation), théâtralité des postures, et de manière plus exotique les vertus de notre bonne vieille terre reverdie.

    En réalité cela ne pose qu’un seul problème, celui d’assumer la ligne que l’on suit publiquement.

    PS : à titre d’info, j’ai commencé « La peur exponentielle » de B. Rittaud, et mise à part un style un peu trop ampoulé mais pas trop désagréable, on peut s’arrêter après 30 pages, car tout est dit, le reste n’étant que variations sur thème. Par ailleurs, Rittaud est juste à côté de la plaque, les gens n’ont absolument aucune crainte de l’exponentielle, c’est uniquement la Gaussienne et plus particulièrement sa partie droite qu’ils redoutent.

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  10. Vous avez raison, on a assez débattu. De votre côté, tout ce qui se passe est dû au CO2 émis par l’homme, mais tout le monde n’en est pas si sûr. Ça peut durer longtemps.
    En attendant, pour nos politiques c’est un bon alibi pour taxer, car aucun de nos efforts pour réduire (un peu, si on y arrive) nos émissions en France ne sera jamais suffisant au niveau mondial. On peut même se plomber tant qu’on voudra, ça sera sans effet, sauf pour nous-mêmes.
    Comme le dit Phil, malgré nos désaccords, passons quand même de bonnes vacances 2018.

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    • « En attendant, pour nos politiques c’est un bon alibi pour taxer, car aucun de nos efforts pour réduire (un peu, si on y arrive) nos émissions en France ne sera jamais suffisant au niveau mondial. On peut même se plomber tant qu’on voudra, ça sera sans effet, sauf pour nous-mêmes. »

      Avec le temps et le recul nécessaire, il me semble évident – et je suppose que ça l’est pour tous les lecteurs passant et/ou postant ici quel que soit leur sentiments sur « le changement/réchauffement climatique »- que n’importe quel évènement d’ordre social, environnemental, économique, technologique ou quoi d’autre est emparé tôt ou tard pour servir d’alibi afin de faire passer n’importe quelle loi, taxe ou tout ce qui permet de renforcer l’emprise d’un apareil de pouvoir (Etat, institut, religion, entreprise, club sportif, ..) sur ses ouailles, sujets ou autres membres.
      Bien sur que ce n’est pas un pays seul d’une surface réduite comme la France métropolitaine et ses D/TOM (on compte les ex-colonies ?) qui va avoir un impact à l’échelle mondiale sur le système Terre et surtout dans l’immédiat (quoique, même la Corée du Nord…). Maintenant, il est possible aussi que l’expérimentation ou la voie empruntée peut parfaitement faire, en l’absence d’un trop lourd tribu, office d’exemple pour d’autres nations et donc pourquoi pas à terme la très grosse majorité de la population mondiale afin de limiter les dégats. Ceci dit, la déplétion des resources est une réalité plus ou moins proche [selon] qui n’épargnera personne. Fini la plaisante récré’; autant donc s’y prendre à l’avance et expérimenter tout ce qui est possible de faire pour s’en passer rapidement plutôt que d’être pris au dépourvu et faire surgir d’énormes tensions. Tout cela au détriment de l’environnement très certainement, mais ça c’est un autre vaste sujet.

      Enfin, je ne vous appécie pas, mais si vous partez en vacances, ce ne sera pas au point de vous en souhaiter de mauvaise. 😉

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      • Faire office d’exemple, c’est un peu court comme justification. Tous les pays du monde n’en ont strictement rien à faire des Macronades et autres Hulotseries ou Jadotseries. Il s’en fichent même plus que royalement, les Indiens, les Chinois, les Américains, etc…etc…
        Et tout le monde en France n’a pas forcément envie de se faire plumer « pour l’exemple » (même si ça ne concerne pas tout le monde en réalité).

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  11. le réchauffement étant naturel , il n’y a donc pas de mur , sauf pour ceux qui sont financés pour étudier le mur et ses conséquences. Ceux la , vont gueuler partout attention au mur ! mais le mur n’existera que dans leur tète . ils en toucheront l’argent. Le mur par contre ils ne le toucheront jamais.
    Riche d’argent et de bêtises contre bon sens et honnêteté scientifique.

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  12. Je viens de tomber sur une étude à propos d’un effet de serre négatif au-dessus de l’Antarctique, un phénomène dont j’ignorais l’existence! https://www.nature.com/articles/s41612-018-0031-y

    Je résume: l’Antarctique est le seul endroit de la planète où la température au sol est plus basse qu’en altitude, la majeure partie de l’année. À cause de cette inversion pérenne de température, le CO2 et surtout la vapeur d’eau de la couche radiative supérieure émettent plus d’énergie que le sol, favorisant une perte d’énergie dans l’espace.

    Problème: à mesure que la concentration atmosphérique en CO2 augmente (y compris dans cette région), la couche radiative supérieure prend de l’altitude et sa différence de température avec le sol s’amenuise, annihilant son effet de serre négatif. En plus, à mesure que l’Antarctique se réchauffe, du fait du réchauffement du reste de la planète et de la répartition de la chaleur par les courants marins et atmosphériques, l’effet de serre total va y prendre les caractéristiques connues sur le reste de la planète. Autrement dit, il va devenir positif. On n’appelle pas ça une « rétroaction positive », par hasard?

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    • Je n’y connais pas grand chose, mais je ne vois pas de lien entre ces deux phénomènes. Les rivières atmosphériques sont alimentées par une évaporation intense caractéristique des régions chaudes, alors que les inversions thermiques se produisent dans les régions froides ou, occasionnellement, dans les régions tempérées en hivers. Le seul lien que je voie, c’est qu’un réchauffement climatique devrait avoir un impact sur les deux phénomènes, puisqu’ils sont tout deux dépendant de la quantité d’énergie accumulée dans le système climatique.

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      • https://phys.org/news/2018-07-pulse-polar-vortex.html
        https://www.livescience.com/41974-antarctica-atmospheric-river-found.html

        Le trouve différent le mode d’expression de la physique en question dans l’étude de nature.com.

        Les rivières atmosphériques charient de plus en plus de vapeur d’eau et plus loin. L’arctique est certes différent de l’antarctique en raison de la répartition quasi inversée terres/mers ne permettant pas les mêmes conditions, mais durant la période hivernale les conditions se traduisent tout de même par des systèmes de plus hautes pressions au pôles. Les couches plus chargées « glisseraient » au-dessus. Ou pas, comme cela s’est produit au mois de févirer/mars cette année en raison de l’effondrement du vortex polaire (au pôle sud, je ne pense avoir déjà lu de tels cas).

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    • Je m’autoréponds sur les rivières atmosphériques, sortes de caloducs naturels.
      Elles contiennent donc potentiellement plus d’énergie également : https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2018JD029860

      D’ailleurs, c’est très étrange de relire certains commentaires qui suivent, même pas un an après ; statistiquement, les « ponctuel », « limité » et « rare » pourraient prendre un bon coup dans la tronche.

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  13. Canicule très sévère prévue sur quasiment toute la France à partir de la semaine prochaine! Dès demain, c’est dans les régions méditerranéennes que ça va chauffer avec 36 à 38°C prévus dans l’intérieur du Languedoc et la basse vallée du Rhône, d’après le modèle GFS. Le surlendemain, il fera 39°C sur le Gard, le Vaucluse et les bouches du Rhône, et les 40°C seront atteint le 1er Août dans les bouches du Rhône. À ce stade, ce sera déjà un évènement remarquable. Mais ce ne sera que le début.

    Le 2 Août, la canicule commencera à s’étendre au sud-ouest avec 38°C dans les Landes, tandis qu’il fera toujours aussi chaud sur les régions méditerranéennes. Le 3 Août, on atteindra 42°C dans les Landes et 41°C en basse vallée du Rhône, et le Lyonnais commencera à être touché. Le 4 août, la canicule s’étendra à toutes les régions au sud de la Loire et au bassin parisien; on relèvera 42°C à Nîmes et 41°C dans les Landes. Le 5 août, ces valeurs s’étendront à l’Aude et au centre-ouest, et la Bretagne commencera à être durement touchée avec 36°C. Le nord-est sera encore en limite avec 32°C en plaine d’Alsace. Le 6 Août, la canicule atteindra sont paroxysme dans le sud-ouest avec 44°C prévus en Aquitaine, tandis qu’elle s’étendra à tout le territoire.

    Le temps devrait commencer à changer très lentement autour du 7 Août. Les températures amorceront un déclin par l’ouest mais atteindront un pic dans le nord-est: 41°C en vallée de la Saône et 38°C en Alsace. Les prévisions disponibles s’arrêtent le jour suivant à 14h00 heure locale; il semble devoir faire encore extrêmement chaud sur les régions méditerranéennes et, à un degré un peu moindre, dans le centre-ouest. Les fortes chaleurs seront en revanche bien finies au nord de la Loire.

    https://www.meteociel.fr/modeles/gfs-para/temperatures-maximales/3h.htm

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    • Maignial , et alors ? c’est l’été. Vous n’êtes pas le centre du monde . Dans l’hémisphère sud il fait froid , est ce pour autant une glaciation généralisée ? non , c’est juste l’hiver.
      Arrêtez de vous monter la tête .

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      • Phil, quand il fait chaud, c’est la cata, le monde va crever, et quand il fait froid c’est à cause du chaud.
        Je reste absolument stupéfait de voir comment chaque évènement météo est exploité à fond par la presse alarmiste et nos politiques.
        Voici quelques exemples :
        https://www.lecho.be/economie-politique/international/general/le-rechauffement-climatique-commence-a-etre-dangereux/10034957.html
        https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/hulot-appelle-%c3%a0-lunion-sacr%c3%a9e-sur-le-climat/ar-BBLc4vR
        https://www.20minutes.fr/planete/2311555-20180723-50-voire-55-degres-france-2050-estime-climatologue-jean-jouzel
        http://plus.lesoir.be/167097/article/2018-07-08/pluies-torrentielles-au-japon-la-faute-au-rechauffement-climatique
        etc.. etc…
        Je crois que les belges sont encore pires que les Français en termes d’alarmisme.
        Il a fait froid l’hiver dernier, ensuite on a eu de l’eau (il en faut non ?), là c’est l’été et il fait chaud. Bref, ça va de mal en pis…
        Aucune analyse sur toutes les causes des évènements, l’exploitation des sols, l’entretien des forêts, les pyromanes, l’urbanisation, la bétonisation, etc…

        Quant à Hulot qui appelle à « l’union sacrée » entre les partis en France, il sait très bien que ça ne changera strictement rien aux décisions de l’immense majorité de l’humanité (les autres ont 7 milliards environ…), donc strictement rien au réchauffement puisqu’en France nous ne pesons que 0,9% des GES émis dans le monde, mais il insiste pour imposer son dogme, bien aidé par Jouzel.
        Avec la bénédiction de Macron & Cie, car ça leur donne une occasion en or massif de faire passer des taxes en douceur, sans trop passer pour des voleurs, mais plutôt pour des bienfaiteurs…

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      • Premièrement, même en été, il ne fait quasiment jamais aussi chaud en France. Seule la canicule de 2003 semble pouvoir dépasser celle qui s’annonce en terme d’intensité et de durée. Vous avez donc tord de banaliser cet évènement comme vous le faites.

        Deuxièmement, je ne parle pas spécialement du réchauffement climatique, vu que je n’ai jamais compris comment on pouvait lier un évènement météorologique particulier et localisé (si extrême soit-il) à un changement du climat mondial.

        Troisièmement, comme le rappelle Parmantier, les records tombent actuellement partout dans l’hémisphère nord et non pas seulement chez nous.

        Quatrièmement, vous ne vous privez pas de pointer du doit des épiphénomènes quand ça vous arrange, alors ne m’en faites pas le reproche quand vous avez l’impression que je fais de même.

        Et bonne vacances pour ceux qui y sont. Pensez à vous hydrater!

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        • Ok, Maignal. Une hirondelle ne fait pas le printemps. Que les réalistes montrent les incohérences des alarmistes, ça paraît assez logique, vu que c’est eux qui ont la charge de la preuve, et surtout vu le pilonnage incessant des médias qui sont d’une mauvaise foi insondable (avec certains scientifiques et tous les politiques). Forcément, quand un alarmiste semble leur donner écho, le réaliste réagit 😉

          De mon côté je suis rentré après 1 semaine près de la Rochelle, et question canicule, je n’ai rien vu du tout. Un peu chaud en début de semaine dernière (c’est l’été…) et nuageux Vendredi et Samedi (au point qu’on n’a pas pu voir la Lune rousse (grrrrr….), avec des températures du genre 22-25°C.
          Là, au moment où j’écris ces lignes, il fait 24°C au dessus de la Loire (17°C ce matin vers 7-8h). Pas de canicule, nuageux, un poil venteux, temps très agréable. 36°C attendu dimanche. On se croirait en été… 😀
          Donc si ça chauffe dans le Sud, vous pouvez être sûr que TF1 et France TV qui sont aux ordres vont en faire des caisses et des caisses, même si ailleurs ça va. De là à imaginer qu’un jour pour rendre les choses plus crédibles des incendies pourraient être allumés, on n’en est pas encore à ce niveau j’espère. En tous cas, cette année, au 30 juillet 2018, c’est le calme plat sur ce front en France. Peut-être qu’en arrêtant de laisser aller à veau l’eau l’entretien des forêts et à force de prévention et de bon sens, on peut arriver à des résultats ?

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          • Bonjour Ninja,

            Un problème sémantique? Pour ma part, je me considère comme réaliste (qui constate le réel, preuves à l’appui) et vous qualifierais plutôt de sceptique. Au fait, vous êtes vous amusé à compter le nombre supplémentaire de molécules de CO2 par litre d’air? Un début de réponse; beaucoup plus que d’ étoiles dans la Voie Lactée.

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          • « De là à imaginer qu’un jour pour rendre les choses plus crédibles des incendies pourraient être allumés, on n’en est pas encore à ce niveau j’espère. »
            Procès d’intention conspi… Ninja, si j’étais poli, je demanderai de vous abstenir.

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          • @Ninja: rappelez vous que les impressions sont trompeuses. Vous croyiez bien que l’hiver 2017-2018 avait été froid, ce qui n’est pas vrai. Là, vous croyez qu’on vit un été classique ou simplement un poil plus chaud que d’habitude, et ce n’est pas plus vrai. Plusieurs stations du nord (Lille, Cambray, Arras de mémoire) ont battu leur record absolu de température à la mi-juillet. Puisque vous parlez de La Rochelle, qui n’est vraiment pas connue pour avoir des températures élevées en été, vous avez eu de la chance de tomber au bon moment, car la ville a été plusieurs fois concernée par de fortes chaleurs en juin et début juillet et ce sera à nouveau le cas dans quelques jours. Et côté ensoleillement, allez voir un peu les données, on est au niveau des records d’excédent. Au nord de la Loire, en dehors de l’épisode de canicule dont j’ai parlé, il y a eu plusieurs vagues de chaleur plus classiques mais peu de rafraichissements significatifs, pas suffisamment en tout cas pour empêcher que ce mois de juillet ne soit largement au-dessus de la moyenne. Et si vous voulez savoir, moi aussi j’ai loupé l’éclipse de lune. À Montpellier, après des jours et des jours sans un nuage, on a eu une petite perturbation de 4h juste le temps de gâcher la fête… Avant le retour du soleil! (enfin, des étoiles). Comme quoi on peut toujours trouver des exemples pour dire qu’au fond, il n’a pas fait si beau que ça.

            Encore une fois, je ne lie pas que la vague de chaleur qui arrive au réchauffement mondial. Je m’y intéresse comme un évènement historique, de la même façon que je m’étais intéressé à l’ouragan Ophélia l’an passé. Au sud, le phénomène devrait être réellement exceptionnel (j’en parle au conditionnel car ce sont des prévisions). Au nord, vous aurez plus de chance, ça sera bien plus court. Donc, vous trouverez facilement des exemples pour dire qu’il a déjà fait plus chaud par le passé au nord de la Loire, et vous n’aurez même pas besoin de remonter bien loin dans le temps: il vous suffira de regarder deux semaines en arrière.

            Enfin, sur la canicule de 1911: bien qu’exceptionnelle, elle est loin d’atteindre le même niveau que celle de 2003. Elle est à la fois moins intense et moins longue. Seulement, il n’y avait pas de clim à cette époque et les conditions de prise en charge n’étaient pas du même niveau. Alors forcément, ça fait des dégâts.

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            • Pour la prochaine éclipse de lune totale, ce sera le 21 janvier prochain vers 6h du matin si le temps le permet (qu’est-ce qu’on s’en fout que ça dure 1h45 ou 1h ! 🙂 ).

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  14. Maignial et ParmAntier : c’est l’été !! et en été il fait chaud. Est ce une découverte pour vous ?

    En prenant un instant T très court comme référence + un point précis du globe : vous pouvez faire dire n’importe quoi aux chiffres et continuer à vous monter la tête .

    L’année dernière en aout , nous nous sommes fait surprendre par une tempête de neige , ce n’est pas pour autant que l’été fut glacial.
    C’est très Français de se prendre pour le centre du monde , c’est même prétentieux.
    N’oubliez pas que dans l’intitulé de ce site , il y a le mot global .

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  15. A propos de canicule, celle de 1911 avait fait 40.000 morts en France => https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/terrible-canicule-lete-1911-provoqua-40-000-morts-2017-06-22-1200857225
    Beaucoup d’enfants en bas âge apparemment (29.000). Pour les personnes âgées, c’est plus flou, on n’y faisait pas trop attention à cette époque, et il en avait probablement moins qu’aujourd’hui.
    Quel grand média nous rappellera 1911 ?

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    • La-Croix ?

      Vous n’êtes motivié que pour porter la voix de votre dissidence sur des média les plus « gros » pour tenter de rallier le plus de monde possible à votre parole et vérité insondable. On voit bien où cela mène, à avoir de douteuses fréquentations.
      Ceci étant, en matière de journalisme pour comparer des évènements au même endroits mais dont les infrastructures (hopitaux/ehpad vs chez les enfants peu apte à différencier une mort prématurée d’une mort naturelle) et l’éducation (qui rappelait sans cesse de s’hydrater ou ce qu’est un coup de chaleur à cette époque ?) étaient si différents, si vous voulez donner des leçons, vous n’êtes toujours pas au bon endroit.

      http://www.meteofrance.fr/documents/10192/36888448/GRA_OBS_S_France_AITM_1900ETE_2017ETE_ETE.png/48e4c134-7099-4548-952e-5e0c6ddd0dac?t=1527770960861&json=%27type%27:%27Media_Image%27,%27titre%27:%27%C3%89cart%20%C3%A0%20la%20moyenne%20saisonni%C3%A8re%20de%20l%27indicateur%20de%20temp%C3%A9rature%20moyenne%20-%20%C3%A9t%C3%A9%201900%20%C3%A0%202017%20-%20France%27,%27alternative%27:%27%C3%89cart%20%C3%A0%20la%20moyenne%20saisonni%C3%A8re%20de%20l%27indicateur%20de%20temp%C3%A9rature%20moyenne%20-%20%C3%A9t%C3%A9%201900%20%C3%A0%202017%20-%20France%27,%27legende%27:%27%C3%89cart%20%C3%A0%20la%20moyenne%20saisonni%C3%A8re%20de%20l%27indicateur%20de%20temp%C3%A9rature%20moyenne%20-%20%C3%A9t%C3%A9%201900%20%C3%A0%202017%20-%20France%27,%27credits%27:%27M%C3%A9t%C3%A9o-France%27,%27poids%27:%2770ko%27

      Non, non, ne remettez surtout pas le manque de précision des relevés pour les autres années, ça ferait mauvais genre. Et dégagez donc une tendance.

      Votre intervention n’a qu’un but malsain de minimiser n’importe quel phénomène présent et à venir qui pourrait aller à l’encontre des croyances des sceptiquounets. Ce n’est pas un scoop.

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      • La Croix, c’est pas bien aussi ? C’est des extrémistes aussi ? pro-Trump-Le Pen ? Punaise, on n’est jamais assez bien pour vous…
        Vous reconnaissez quand même qu’en 2018, malgré le réchauffement, on meurt beaucoup moins qu’en 1911. Comme quoi le méchant progrès dû aux énergies bon marché on du bon. On arrive même à donner à manger à des milliards d’humains en plus.
        Bah oui, on est sur un optimum, donc forcément il fait plus chaud encore.
        Je minimise, vous maximisez, ça fait une moyenne.

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            • C’est vous qui êtes vague, vous parlez d’un « optimum », que nous supposons être un réchauffement dans une situation défavorable c’est à dire à tendance au refroidissement. J’attends vos explications, puisque vous semblez être bien au fait de celui-ci.

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              • En affirmant qu’on est sur un optimum, Ninja affirme qu’il y a bien réchauffement (lapsus de sa part ???) . Par la même affirmation, il prévoit un refroidissement. Pourquoi? Comment? Cela constitue le grand mystère des argumentations de Ninja.

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                • 1) Je ne nie pas le réchauffement, j’ai juste des gros doutes sur ce qui ce dit à son propos (sa vitesse, son côté inédit et à cause exclusivement du CO2 anthropique)
                  2) je suis incapable, autant que vous, de prédire avec certitude ce qu’il va se passer dans les années à venir. Logiquement, si on s’en tient aux cycles de 60 ans, ça devrait rester stable, voire diminuer très légèrement jusqu’en 2030 environ. Ensuite ça devrait peut-être remonter, mais qui peut l’affirmer ? qui peut se vanter d’avoir tout compris dans le système climatique de notre planète ?

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                • 1) vous ne doutez pas, vous recrachez patiemment les mêmes morceaux rances (je vois les même touner en boucle sur de nombreux blogs, de nombreux forums et commentaires de sites en tout genre), à celà, répondez, au moins pour vous-même :
                  – que contesterez-vous vous dans la « vitesse » du réchauffement ? les mesures ou son caractère global ? la période étudiée ?
                  – quand et quelles sont les conditions passées qui auraient permis une augmentation à la même vitesse actuelle ? et quelle était l’état du système Terre à terme (cryosphère, état du couvert végétal, taux des GES, etc.) : quasi identique ou très différent ?
                  – quels sont les facteurs (naturels ou pas) autres que le CO₂ anthropique (carburants fossiles, déforestation, agriculture) permettant aussi une telle augmentation à cette vitesse donnée, quels en sont les mécanismes plausibles ou non ?

                  2) ne pas être capable de « prédire » n’est pas une raison nécessaire et suffisante pour tout jeter avec assurance et de partir à la dérive comme les marchands de doutes en mélangeant météo et climat au gré de ses pirouettes. C’est ce qui semble nous différencier fondamentalement.

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                • Ghtuz, vous me fatiguez réellement.
                  De quoi vous plaignez vous ? Vos idées sont acceptées à 97% par les scientifiques (c’est bien ça ?), vous avez les médias complètement acquis à votre cause, les politiques aussi.
                  Je fais juste partie des derniers % qui doutent un peu. Mais qu’est-ce que ça peut donc vous faire au point de vous rendre si virulent ?
                  Tins, un petite vidéo qui va vous faire rager un peu, car vous le méritez bien => http://canal9.ch/jean-claude-pont-sort-un-livre-sur-le-theme-du-rechauffement-climatique/

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                • Si ça vous fatigue et que vous n’êtes pas capable de répondre ne serait-ce qu’à ma question sur votre « optimum », prenez donc du repos.

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                • Jusqu’à ce que ça monte plus haut, éventuellement, je qualifie d’optimum les 20 dernières années. Donc on est d’accord qu’avant 1998, la température était plus basse. et il est logique qu’on batte quelques records.
                  Maintenant, je ne suis pas un scientifique, je pense que vous en êtes d’accord là aussi. Et je laisse d’autres plus compétents que moi expliquer les points de vue « sceptique » dans les détails.
                  Nos discussions pourront continuer pendant des années sur le même mode, car le climat ne change pas du jour au lendemain, ni dans un sens, ni dans l’autre.

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                • La cause ? mais je ne suis pas scientifique, ni même un pseudo-scientifique raté qui se prend pour un cador.
                  Je constate juste que ça ne bouge pas ou très peu depuis 20 ans, contrairement au prévision alarmistes, et que dans le même temps on a rejeté 40% de tout les GES que l’humanité a rejeté 🙂

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                • Je me fout de vos constats et de votre « bon sens » !
                  Je veux une explication de votre part sur ce réchauffement que vous admettiez et que maintenant vous commencez à refuter !

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                • Je veux, jeux… looooooooool
                  J’admets qu ça c’est réchauffé (de pas beaucoup, mais quand même), je ne réfute pas ça, et je crois quand même un minimum au thermomètre (même si les mesures étaient plus rustiques, moins nombreuses et moins réparties au début de celles-ci). Mais je constate aussi qu’on est sur un plateau depuis 20 ans (pas prévu pas les scientifiques), donc au plus haut jusqu’à ce que ça monte plus haut par la suite, éventuellement (ce qu’on peut mettre en doute un minimum étant donné le grand nombre d’erreurs des alarmistes dans leurs prévisions passées).
                  Pourquoi le climat est comme ça ? Au moins j’ai conscience du fait que je ne suis pas assez calé pour tout expliquer.
                  C’est bon , j’ai été clair ?

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                • Aucun plateau n’existe depuis 20 ans, les températures sont en progression continue depuis la fin des années 70 en tenant compte de la variabilité comme les ENSO, l’activité solaire et le volcanisme (Foster & Rahmstorf 2011), tout comme l’emmagisinage de chaleur par les océans (Cheng & Trenberth 2017) ainsi que l’amplification Arctique (Huang & al 2017). Enfin tout est déjà sur global-climat.com pour qui sait et souhaite chercher et lire.

                  Que je sois fatiguant, pourquoi pas, il n’empêche que j’attends toujours une explication sur le pourquoi de ce réchauffement.

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                • Ce n’est pas parce que je n’ai pas d’explication infaillible sur ce réchauffement, que votre explication par le CO2 est forcément juste. On ne choisit pas une explication « par défaut ».

                  Le réchauffement de 1910 à 1945 est du même ordre que celui de 1970 à 2000 (+0,5°C à peu près dans). Pourtant dans la première période le taux de CO2 n’était de 300-310 ppm contre 330-370ppm dans la 2ème période.
                  Ensuite de 2000 jusqu’à aujourd’hui ce taux est passé de 370 à 410 ppm sans que la température n’augmente significativement.

                  Rien que pour 1910-1945 vous voyez bien que votre explication par le CO2 uniquement tient mal la route.
                  Et que dire de la période 1700-1900 ? (certes aussi bien documentée que la période moderne).

                  Donc le réchauffement actuel de 1970-2018 est probablement dû aux mêmes raisons que celui de la période 1700-1945 au cours de laquelle le CO2 a très peu varié.

                  Ce n’est pas parce que vous avez des explications fumeuses et alambiquées, avec un langage compliqué pompé dans des études orientées de la NASA, que ça fait de vous un expert infaillible qui a tout compris sur tout le système climatique de la Planète. Ce serait extrêmement prétentieux d’imaginer ça.

                  Allez, cherchez la faille, continuez à entretenir la conversation, je vois que vous adorez çà 😉

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                • Corrections :
                  – ……….. +0,5°C à peu près dans LES 2 CAS.
                  – ……….. (certes PAS aussi bien documentée que la période moderne).

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                • « Le réchauffement de 1910 à 1945 est du même ordre que celui de 1970 à 2000 (+0,5°C à peu près dans). Pourtant dans la première période le taux de CO2 n’était de 300-310 ppm contre 330-370ppm dans la 2ème période.
                  Ensuite de 2000 jusqu’à aujourd’hui ce taux est passé de 370 à 410 ppm sans que la température n’augmente significativement. »

                  Il ne sert à rien de découper à partir de 2000, il n’y a aucun hiatus, aucun ralentissement, aucune pause. La tendance est la même depuis la fin des années 70. Je vous ai donné les références.

                  De nombreuses boucle de rétrocation ont été découvertes et observées dans le système Terre. Je trouve ça parfois passionnant.
                  La relation température/GES par exemple en est une : plus il y a de GES dans l’atmosphère, plus les températures augmentent (augmentation de la vapeur d’eau par évaporation, le plus abondant des GES, dont le cycle s’en trouve modifié); plus les températures augmentent plus l’activité microbienne, les départ d’incendies, le dégel du permafrost et le dégazage des océans suivent et finissent par augmenter le taux des GES. Tout ajout supplémentaire, arrivé à un certain seuil, ne fera que relancer voire augmenter la cinétique de cette boucle.
                  Les aérosols en font partie aussi (assombrissement/éclaircissement) et le système n’a pas le même temps de réponse au changement de l’un de ses composants. Ce qui vous oblige probablement à occulter la période 1945-1970 sous peine de casser cette démonstration de l’absence de corrélation entre GES et températures et, qui sait, la sensibilité climatique à ces gaz.

                  Mais voilà, tout comme l’évolution du taux de CO₂, le réchauffement n’est pas le même tout au long de cette période. Le conducteur principal n’est tout simplement plus le même et cela semble compliqué à accepter venant des autres qui ont le tort de lire ailleurs [que les « grand média »] quand on croit dur comme fer que les conditions passées ne peuvent pas évoluer radicalement ou que nos activités n’ont aucun impact et ne peuvent changer l’état du système Terre. Mais c’est aussi la raison pour laquelle la plupart des sceptiquounets buttent avec ce raisonnement fallacieux : d’une cause passé il y a une conséquence passée DONC d’une conséquence présente il ne peut y avoir qu’une même cause passée.

                  Aussi, de 1850 à 2000, les températures de la période 1880-1910 ne sont pas redescendues au même taux que la période 1945-1970 (s’il était question des cycles de 60 ans). Qu’elle est donc cette perturbation ? Votre optimum est-il en train d’accélérer ?

                  « Donc le réchauffement actuel de 1970-2018 est probablement dû aux mêmes raisons que celui de la période 1700-1945 au cours de laquelle le CO2 a très peu varié. »
                  Votre exemple consistant à prendre depuis 1700 tombant du ciel est tout simplement bancal pour ne pas dire malhonnête. L’ère préindustrielle débute plutôt vers 1850 avec votre « optimum » et un taux de CO₂ relativement constant depuis des lustres auparavant. Il aurait été peut-être plus propre de prendre ce point de départ puisqu’avant ça se refroidissait (principe de votre optimum) et que le petit âge glaciaire finissant aux alentours de cette décade est antagoniste à cet optimum.
                  ‘Donc’, comme sophisme… Et si seulement vous aviez un début de réponse pour cette période, mais même pas. Juste un raisonnement circulaire ou peut-être un soupçon de réajustement façon Akasofu mais dont les observations actuelles n’auraient pas plus d’explications physiques.

                  Au final, votre optimum soit bat de l’aile ou est bien perturbé et personne ne saurait pourquoi, ce qui arrangerai bien les sceptiquounets et leur petites théories fumeuses. Mais ce n’est pas le cas.
                  Malgré tout, la question est toujours d’actualité : qu’est-ce qui est responsable de ce réchauffement si ce n’est pas le CO₂ du début à la fin, ou bien alors que disent *sérieusement* vos experts ?

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  16. Pour Maignal , ParmAntier et ghtuz ( qui découvrent l’été ) des rappels de température sur Toulouse :

    – du 05 au 20 août 1911 les 39°C sont atteints à Toulouse, la même année du 06 au 09 septembre les 38°C sont également atteints.

    – En 1923 : entre le 08 et le 09 août on frôle les 44°C.

    – En 1947 : plusieurs jours à 40 °C ( 27,28 juillet et 01 août)

    Rien à voir avec les GES n’est ce pas ?

    Vague de chaleur importante certe mais tout à fait naturel .

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    • Tandis qu’on vous donne des informations d’une certaine ampleur, autant géographique que temporelle, par exemple une cartographie planétaire de moyennes sur un mois, permettant de mettre en relief l’exceptionnel du passé et le quotidien d’aujourd’hui, vous écrivez:

      « En prenant un instant T très court comme référence + un point précis du globe : vous pouvez faire dire n’importe quoi aux chiffres et continuer à vous monter la tête .  »

      Propos justes, mais qui concernent la plupart de vos commentaires et plus particulièrement le dernier.

      Quand même, vous ne manquez pas d’air!

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  17. spécial Maignial : Le record de température battu vendredi à Lille datait de 1945 . Quoi de plus logique qu’un record de température soit battu tous les ……. 73 ans .

    Pour le froid toujours à Lille ( 2003 avez vous criez au refroidissement à ce moment la ??? )
    La dernière décade de mars, du 21 au 31, est la plus froide jamais observée depuis le début des mesures à Lille, Beauvais, Strasbourg, Nancy, Caen, Cherbourg et Brest », a déclaré François Jobard, prévisionniste.

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    • @Phil:

      « du 05 au 20 août 1911 les 39°C sont atteints à Toulouse »: plus précisément, il y a eu quelques pics à 39°C séparés par des périodes moins chaudes. Si je fais le même genre de raccourci pour l’été 2003, je peux dire qu’on a atteint 38°C à Toulouse du 21 juin au 13 août.

      D’ailleurs, je ne sais pas ce que vous voulez montrer avec vos chiffres. Je ne découvre pas l’été, je dis que, si les prévisions sont confirmées, la vague de chaleur à venir sera exceptionnelle. Ce qui est parfaitement vrai: les 40°C seraient atteints 5 jours de suite en Aquitaine et 8 jours environ en basse vallée du Rhône. Ce n’est certainement pas classique, contrairement à ce que vous sous-entendez, et d’ailleurs vous n’avez trouvé que 3 épisodes remarquables du passé pour tâcher de justifier votre propos. C’est dire que ce n’est pas courant. En plus, en combinant (SOS danger d’interprétation foireuse! je dis bien: en combinant) la durée et l’intensité du phénomène, seule la canicule de 1947 se rapproche véritablement de tels niveaux. Les autres que vous citez sont derrière.

      Autre point: quand on dit que Lille n’avait pas connu de température aussi élevées depuis 1945, ça ne veut pas dire qu’il a fait plus chaud en 1945; ça veut dire qu’on a regardé les température de 1945 à 2018 et que, sur cette période, une telle chaleur était inédite. Je suis allez vérifier sur le site de l’ECA (https://www.ecad.eu//dailydata/predefinedseries.php) et devinez quoi: en 1945, à Lille, la température n’a pas dépassé 34,4°C. Soit 3,2°C en dessous du record de 2018. L’ancien record ne date donc certainement pas de 73 ans comme vous le croyez. C’est un des innombrables exemples d’interprétation douteuse de votre part qui montre que vous gagneriez à réfléchir à ce qu’on écrit, au lieu de monter de toute pièce un épisode vaudevillesque où je ne sais pas ce qu’est un été et où j’ai simplement été manipulé par la propagande… Quant à la décade de mars que vous évoquez, je vous trouve extrêmement gonflé de le faire pour quelqu’un qui vient juste de reprocher à d’autres avec virulence de se servir de phénomènes ponctuels et localisés (ce qui, d’ailleurs, n’était même pas vrai). Mais pour répondre sur le fond, vous n’aurez aucun mal à trouver des données prouvant que cette décade à pris place dans une année particulièrement chaude. On bat beaucoup plus de records de chaleur, en France comme dans le monde, qu’on ne bat de record de froid. C’est un fait. Notez que tout ceci n’a rien à voir avec ce que je disais au départ, c’est vous qui avez interprété mes propos à la va-vite.

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      • Bonjour, je vous préviens je ne suis pas un pro mais un amateur de météo/climat, bref, je vous rappelle que quelque soit la tendance climatique, que ce soit naturel ou d’origine antropique, le climat évolue toujours par cycle. Cet été on a pu le remarqué est exceptionnellement chaud en France, surtout ce mois de Juillet qui sera sur le podium des plus chauds jamais observés, bref la canicule qu on va avoir n’est pas forcément lié on réchauffement, mais ce sont les centres d’actions qui sont favorables aux remontées chaudes, donc ce n’est pas à partir d’un coup de chaleur, même s’il est exceptionnel qu on va crier au réchauffement, et de même s’il fait froid il faudra pas crier au refroidissement. Après, dans un climat qui s’est réchauffé, même si on observe une pause ou un ralentissement ces 20 dernières années, il est plus probable de continué à battre des records de chaleurs partout dans le monde que de froid tout simplement parce que les « réserves de chaleurs » qui se trouvent dans la ceinture tropicale on va dire, contiennent d’avantage de chaleur dans un monde plus chaud et au contraire les « réserves de froid » dans le vortex polaire sont moins froides aussi. Et donc quand la situation le permet (d’avoir un coup de chaleur) de nos jours il est simple de battre des records, et encore il n’est pas dis que 2003 sera encore battu mais seulement atteint.

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        • Je vous renvoie à mes commentaires précédents, vous verrez que je ne dis pas autre chose. Le seul point où je ne suis pas d’accord, c’est sur cette fameuse pause qui continuerait encore aujourd’hui. C’est fini, ça.

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          • En reprenant les données UAH de Spencer du 01/01/1998 à 01/06/2018 je trouve une moyenne de 0,17°C, alors que l’anomalie de juin est de 0,21°C.
            Ça fait un écart de 0,04°C.
            C’est pas ce que j’appelle une hausse significative de l’anomalie moyenne sur 20 ans…

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            • Avec une variabilité naturelle de 0,2°C, sans tendance, et un réchauffement climatique de 0,2°C/décennie, une manipulation des chiffres permet de resservir l’argument de la pause à échéance régulière. Le cherry picking sur 1998-2018 sera probablement remplacé par un autre, 2016-2036 pourquoi pas ? A moins que le rythme ne s’accélère au-dessus de 0,2°C par décennie.

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            • Ninja, j’avoue ne pas comprendre vos données.

              Voulez-vous dire que vous avez fait une moyenne des anomalies de 1998 à 2018 par rapport à la moyenne 1981-2010 et que cet écart est de 0,17°C? Cela montrerait qu’en peu de temps, les températures moyennes ont réellement augmenté. Par contre, d’où vient votre anomalie de 0,21°C pour juin? Global Climat donne +0,353 dans le billet du le 2 juillet 2018.

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              • J’ai pris toutes les anomalies du 01/1998 à 06/2018 par rapport à la moyenne 1981-2010 (UAH v6.0, mais on s’en fiche un peu du référentiel puisqu’on parle d’un delta). J’ai fait la moyenne de tout ça, et je l’ai comparée avec la dernière anomalie.
                Ça montre juste qu’en 20 ans, ça n’a quasiment pas bougé. Rien de plus, rien de moins.

                D’ailleurs ce serait bien de voir où on en est par rapport aux modèles du GIEC (spaghettis).

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                • Merci pour votre réponse. Cela signifie que dans un premier temps, vous comparez 2 moyennes distantes en moyenne de 13 ans (1998+2018)/2 = 2008 (1981+2010):2 = 1995 donc, en 13 années, les anomalies moyennes ont augmenté de 0,17%C soit 0,13 °C par décennie.

                  Puis, vous comparez juin 2018 à cette nouvelle moyenne. votre moyenne + votre anomalie juin = 0,17+0,21=0,38, ce qui correspond à l’anomalie de juin 2018 comparée à la moyenne 1981-2010. Vos calculs sont donc corrects..

                  Votre comparaison entre 0,21 et 0,17 n’a pas de sens. En réalité, juin 2018 est bien 0,21 °C au dessus de votre nouvelle moyenne (1998-2018). Il y a donc un réel réchauffement. et cela en 10 ans, 2018-2008 (le centre de votre nouvelle moyenne). Cela fait une hausse des températures de 0,21 °C par décennie.

                  Conclusion, si on se fie au seul mois de juin : La hausse des températures s’accélère.

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                • Pour résumer :
                  votre moyenne 1998/2018 est supérieure de 0,17 °C à la moyenne 1981/2010 -> exact
                  Le mois de juin 2018 présente une anomalie de 0,38 par rapport à 1981/2010- donnée Global climat
                  Vous faites 0,38-0,17 = 0,21, ce qui donne l’anomalie de juin par rapport à votre moyenne 1998/2018

                  Pourquoi retirer une deuxième fois 0,17 ?

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                • @Parmantier: ce n’est pas ce que j’ai compris. Ninja compare bien la période 1998-2018 et le mois de juin 2018 à la même moyenne de référence 1981-2010. 1998-2018 est bien à +0,17°C et juin 2018 à +0,21°C. Là où ça n’a pas de sens, c’est de comparer deux échantillons aussi différents. Vu la variabilité existante d’un mois à l’autre, les conclusions de Ninja sont irrecevables. Par contre, s’il compare deux périodes de même durée, 2000-2010 et 2008-2018 par exemple, ça aura du sens et on verra alors que le réchauffement est bien réel. Une autre manière de le voir, c’est que si on compare le mois le plus froid post 2016 au mois le plus froid des années 2000, ça fait un écart de +0,4°C en une décennie… Toujours selon les données UAH, les plus optimistes. Donc le prétendu refroidissement actuel est encore bien loin des minima observés dans les années 2000.

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                • Attention: il faut prendre les mêmes données pour pouvoir se mettre d’accord. On ne peut pas comparer l’anomalie UAH de la période 1998-2018 à l’anomalie NCEP/NCAR (Global Climat) de juin 2018! Déjà qu’en prenant la même base de donnée ça n’a pas de sens…

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                • Maignial

                  Ninja a écrit : « J’ai pris toutes les anomalies du 01/1998 à 06/2018 par rapport à la moyenne 1981-2010 (UAH v6.0, mais on s’en fiche un peu du référentiel puisqu’on parle d’un delta). J’ai fait la moyenne de tout ça, et je l’ai comparée avec la dernière anomalie. »
                  Il compare bien juin 2018 à 1998/2018.

                  Concernant les périodes de durées différentes, je me suis permis d’utiliser le centre des périodes. C’est une méthode statistique qui permet d’établir des comparaisons à partir de lots différents. Evidemment, c’est un peu grossier.

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                • je pense que vous êtes de mauvaise foi quand même (mention spéciale pour Parmentier). Je prend juste la moyenne des anomalies sur la durée du « plateau » et je compare avec la dernière anomalie. On peut comparer avec les 3 dernières anomalies, c’est pareil.
                  Ceci démontre qu’on est stable sur 20 ans à peu près.

                  Chaque fois qu’on vous démontre quelque chose qui vous dérange, vous êtes incapables de l’accepter. Par exemple sur le fait que le niveau de la mer monte de 2 à 3 mm/an depuis des milliers d’années, et que ce n’est pas un problème, vous êtes capables de dire que des îles vont être englouties bientôt à cause de 3 mm/an et que c’est de la faute de l’homme.
                  Votre mauvaise infinie foi vous décrédibilise au possible et ne fait que renfoncer un peu plus à chaque foi mon scepticisme vis à vis de la pensée unique.

                  Je pense aussi que votre « mouvement de pensée » prend vraiment le peuple pour des cons. Ultra-cons même. Si vous n’avez pas raison de manière significative très bientôt, le retour de flamme risque d’être sévère contre l’écologie.

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                • Ninja, je pense que vous avez mal lu.

                  Vous comparez bien 2 anomalies de 2 moyennes de périodes différentes et vous trouverez +0,17°C Je ne le conteste pas
                  Vous comparez le mois de juin 2018 à la moyenne 1998/2018 et vous trouvez +0,21°C je ne le conteste pas.

                  Donc, entre votre moyenne (1998-2018) et juin 2018, le réchauffement a été plus prononcé qu’entre les 2 moyennes que vous avez comparé.

                  Au delà de ce pourrait signaler à raison Maignal, (comparaisons hasardeuses car de durées différentes) Je prends acte que votre argumentation va vers une accélération du réchauffement.

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                • Non, Ninja, vous n’avez rien démontré du tout. Aucun statisticien ne fera jamais l’erreur de comparer deux échantillons aussi inhomogènes et soumis à des variabilités si différentes: vous ne pouvez tout simplement en tirer aucune conclusion. J’admets que vous ne soyez pas statisticien et que vous fassiez l’erreur de bonne fois, mais maintenant, vous ne devriez plus la refaire.

                  Sur la montée des océans, je veux bien vos sources car j’ai oublié ce qu’il en est. Il me semble que les océans étaient plus hauts de 50 cm environ lors du moyen-âge, donc on était plutôt sur une baisse ce dernier millénaire avant que ça ne remonte brusquement. Mais à l’échelle des derniers 8000 ans, je crois qu’il y a eu une montée très progressive du niveau marin.

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                • Par rapport à la moyenne entre 01/1998 et 06/2018, l’anomalie de juin 2018 mois est supérieure de +0,04°C.

                  Pour moi, c’est très, très peu.

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                • C’est quand même fascinant. Qui donc comprend la phrase suivante ? 》 Avec une variabilité naturelle de 0,2°C, sans tendance, et un réchauffement climatique de 0,2°C/décennie, comparer deux intervalles séparés de 20 ans peut donner un +0°C. J’invite donc quiconque à contester le sens de cette phrase au lieu de feindre de comprendre quelles en sont les implications.

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                • « alors que l’anomalie de juin est de 0,21°C. »

                  Alors, c’est quoi votre anomalie de 0,21 pour juin 2018. C’est une anomalie par rapport à quelle moyenne?

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                • @Parmantier: ben, c’est ce que je disais: c’est l’anomalie par rapport à la moyenne de 1981-2010 (et non pas 1998-2018). Donc, d’après les données UAH, il y a bien 0,04°C d’écart entre la période 1998-2018 et juin 2018. Mais une telle comparaison n’a aucune valeur statistique, comme je l’ai dit. À la manière de Ninja, je peux dire qu’il y a eu une hausse de +0,4°C entre avril 2009 et juin 2018. C’est énorme. Mais ça n’a aucun intérêt.

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                • @Parmentier: le +0,353°C correspond à l’anomalie NCEP/NCAR de juin 2018 par rapport à la moyenne NCEP/NCAR de 1981-2010, et ce sont les données de ce modèle que Johan nous fourni. Le +0,21°C de Ninja correspond par contre à l’anomalie UAH de juin 2018, par rapport à la moyenne UAH de 1981-2010. Or, les modèles ne montrent pas tout exactement la même évolution, même si la tendance est la même. UAH montre un réchauffement moins marqué que GISTEMP, NCEP ou HADCRUT par exemple. Voilà pourquoi, pour le même évènement, vous n’avez que +0,21°C avec UAH et 0,353°C avec NCEP.

                  @Johan: « Qui donc comprend la phrase suivante : Avec une variabilité naturelle de 0,2°C, sans tendance, et un réchauffement climatique de 0,2°C/décennie, comparer deux intervalles séparés de 20 ans peut donner un +0°C »

                  Fastoche: la variabilité est telle quelle peut masquer 20 ans de réchauffement au rythme actuel. Il peut donc sembler y avoir des pauses. À d’autres périodes, pour la même raison, on a des accélérations apparentes du réchauffement. Seuls le long terme et le recul permettent de trancher.
                  .

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  18. Maignial , calmez vous et ne soyez pas condescendant. Je vais vous résumez mon propos , ce sera plus simple : il est facile de faire du catastrophisme climatique en utilisant des données de temps très ponctuelles alliées à des données géographiques très limitées.
    Je pense que vous pouvez comprendre cela .

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    • En effet. Là dessus, nous sommes d’accord.

      Je résume à mon tour mon propos: si la canicule qui s’annonce est aussi longue et intense qu’attendue, elle sera exceptionnelle dans le sud. Ce qui ne veut pas dire que ce serait du jamais vu, mais que c’est très rare.

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      • Maignial , d’abord merci pour ce ton plus cordial.

        Maignial :  » Je résume à mon tour mon propos: si la canicule qui s’annonce est aussi longue et intense qu’attendue, elle sera exceptionnelle dans le sud. Ce qui ne veut pas dire que ce serait du jamais vu, mais que c’est très rare. »

        Certainement , mais pour l’instant on y est pas encore . Toutefois , je suis plutôt d’accord avec vous.

        Sans vous faire de procès d’intention , cela ne voudra peut être pas dire qu’au global ( planete ) il y a canicule ni que celles ci vont devenir la norme.

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    • Ce n’est pas ce que j’ai compris. Ninja compare bien la période 1998-2018 et le mois de juin 2018 à la même moyenne de référence 1981-2010. 1998-2018 est bien à +0,17°C et juin 2018 à +0,21°C. Là où ça n’a pas de sens, c’est de comparer deux échantillons aussi différents. Vu la variabilité existante d’un mois à l’autre, les conclusions de Ninja sont irrecevables. Par contre, s’il compare deux périodes de même durée, 2000-2010 et 2008-2018 par exemple, ça aura du sens et on verra alors que le réchauffement est bien réel. Une autre manière de le voir, c’est que si on compare le mois le plus froid post 2016 au mois le plus froid des années 2000, ça fait un écart de +0,4°C en une décennie… Toujours selon les données UAH, les plus optimistes. Donc le prétendu refroidissement actuel est encore bien loin des minima observés dans les années 2000.

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